Zoom sur le défilé Dior Haute couture automne-hiver 2021

En cette première journée de la Fashion Week haute couture automne-hiver 2021-2022, Maria Grazia Chiuri présentait le défilé Dior à l’emblématique Musée Rodin.

Depuis son arrivé au sein de la Maison Dior en 2017, Maria Grazia Chiuri, résolument engagée et féministe, ne cesse de mettre en lumière les artistes notamment féminines. Pour l’événement, elle a décidé de faire appel à l’artiste plasticienne française, Eva Jospin.

Eva Jospin signe l’œuvre d’exception « Chambre de soie », double référence à la Salle aux Broderies du palais Colonna, à Rome et au manifeste féministe de Virginia Woolf A Room of One’s Own.

Connue pour ses œuvres en carton découpé, l’artiste utilise ici le fil de soie, de chanvre, de lin et de coton pour réaliser l’illusion d’un paysage. Pour mener à bien cette œuvre, 350m2 de broderie ont été nécessaires.

Après avoir passé des mois à présenter les collections en digital, la Maison Dior a fait le choix de renouer avec les défilés en physique. “Dans un défilé en présentiel, il y a un rapport très tactile, très physique à l’oeuvre”, déclara Eva Jospin.

Les invités font également leur grand retour au premier rang du catwalk comme l’américaine et rédactrice en chef de Vogue, Anna Wintour, la mannequin Cara Delevingne ou encore Monica Belucci.

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Lors de ce show, Maria Grazia Chiuri souhaitait mette en avant la matérialité tactile. Pour se faire, elle a décidé de jouer sur le choix des matières et de leurs textures en passant par des drapés aériens, des plissées soleil aux mailles respirantes.

Fidèle de l’héritage Christian Dior, Maria Grazia Chiuri a une nouvelle fois réinterprété les emblématiques de la Maison, l’iconique tailleur Bar du New Look aux couleurs de prédilections du créateur, les teintes beiges et le bleu poudré.

Une création qui a également fait sensation lors de ce défilé, c’est cette robe de mariée verte aux broderies plus que spectaculaire, mélangeant les styles traditionnels comme modernes.