The RealReal, qui se revendique comme la plus importante place de marché pour la seconde main dans le luxe (avec 27 millions de membres), commence bien l’année. La société américaine basée à San Francisco a ainsi fait état d’un solide croissance de son chiffre d’affaires et d’un “immportant niveau de dépenses d’exploitation”. Son gross merchandise value (GMV), soit la valeur brute de sa marchandise a ainsi cru de 31% à 428 million de $.
“Nous sommes heureux de nos résultats financiers, supérieurs à nos attentes. Cette forte croissance est d’autant plus remarquable en raison des absences dans nos centres d’authentification liées au covid (impactant négativement la mise en ligne des produits, ndlr). Au premier trimestre, nous allons continuer de générer un important effet de levier sur nos dépenses d’exploitation fixes et variables” a indiqué Julie Wainwright, la Fondatrice et CEO de The RealReal.
Des pertes légèrement creusées.
Plus en détails, le total des revenus du pure-player a été en hausse de 48% à 147 millions de $. Ses pertes se sont cependant légèrement creusées à 57 millions de $, au lieu de 56 millions de $ au premier trimestre 2021.
Du coup, son Ebitda ajusté a été de 35.3 millions de $ soit 24.1% de ses revenus à comparer aux 35.6 millions de $ et 36.1% de ses revenus (CA) du premier trimestre 2021.
Le nombre de ses acheteurs actifs pendant les 12 derniers mois a, lui, progressé de 21% à 828.000. La valeur moyenne des commandes a été de 487$, soit une hausse de 3%. Celle-ci a été poussée par le nombre plus important de produits commandés, et partiellement diminué par la baisse du prix moyen. En cause : l’évolution du mixte, avec une progression de la demande pour le prêt-à-porter.
Année solide.
Julie Wainwright, continue de voir l’avenir en rose avec la persistance d’une “forte demande malgré les récents événements géopolitiques et les incertitudes macro-économiques.”. L’envolée de l’inflation et des prix sur le marché du luxe (de première main, ndlr) les conforte, elle et son équipe, dans leur foi dans le modèle The RealReal. Car celui-ci offre en ligne “des articles uniques et très convoités”.
Du coup, la société pense être bien partie pour “une année solide”. Et Robert Julian, le directeur financier de The RealReal, a confirmé les prévisions pour la totalité de l’exercice 2022. Il a été ainsi maintenu une fourchette de 2 à 2,1 millions de $ pour le GMV, de 635 à 665 millions de $ pour les revenus totaux et de 80 à 100 millions de $ pour l’Ebitda ajusté.
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Photo à la Une : © The RealReal