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Les conséquences de l’épidémie de coronavirus ont commencé à se faire sentir au niveau des exportations horlogères suisses en février.
Leur valeur s’est contractée de 9,2%, à 1,6 milliard de francs. Cette évolution ne reflète toutefois pas encore complètement la situation effective sur certains marchés.
Les montres en acier ont compté pour près des deux tiers de la baisse en valeur et 90% du recul des volumes. Au total, la branche a exporté 1,3 million de garde-temps, soit 380’000 de moins qu’en février 2019 (-22,2%).
Tous les segments de prix se sont inscrits en baisse. Celle-ci a été extrêmement forte pour la gamme 200-500 francs (prix export), qui a diminué de plus de la moitié. Au-dessous de 200 francs et entre 500 et 3’000 francs, le chiffre d’affaires à l’exportation a reculé de 18%. Les dégâts ont été limités pour les montres de plus de 3’000 francs, qui ont presque maintenu leur niveau de l’année passée.
Plusieurs débouchés ont encore résisté, mais la plupart des marchés asiatiques ont affiché une baisse, souvent très forte. Les Etats-Unis (+17,8%) ont continué sur leur lancée de janvier et ont profité d’un effet de base favorable. En Asie, Hong Kong (-42,0%) a enregistré sa plus forte baisse mensuelle des vingt dernières années et la Chine a plongé de 51,5%.
Le Japon (-2,1%) n’a que légèrement reculé, tandis que les Emirats arabes unis (-26,3%) ou la Corée du Sud (-11,2%) ont diminué plus fortement.
Eu Europe, l’évolution a été défavorable au Royaume-Uni (-18,9%), mais elle a continué de s’améliorer en Allemagne (+7,3%), en France
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Photo à la Une : © 2020 Raymond Weil [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]