[vc_row][vc_column]15 mars 2018[vc_column_text]
Le groupe LVMH vient de rendre public la liste des 9 finalistes du prix LVMH pour les Jeunes Créateurs de Mode, tandis que Donatella Versace ne veut plus utiliser de fourrure pour ses collections. Retour sur les signes de plus en plus évidents de l’implication sociale et environnementale des entreprises du luxe.
Responsabilité sociale
Dans un communiqué publié ce 15 mars, LVMH a dévoilé le nom des 9 finalistes du prix LVMH pour les Jeunes Créateurs de Mode. Ils seront invités le 6 juin 2018 à présenter leurs créations devant un jury d’experts à la Fondation Louis Vuitton.
La finale de la cinquième édition du prix qui récompense chaque année les talents de demain aura lieu le 6 juin 2018 à la Fondation Louis Vuitton. Ils seront alors invités à présenter leurs créations devant un jury composé de 12 experts du groupe LVMH, dont Karl Lagerfeld, directeur artistique de Fendi, Sidney Toledano, président-directeur général du Fashion group LVMH, ou encore Nicolas Ghesquière, directeur artistique de Louis Vuitton, qui fait son entrée cette année dans le jury.
A la clé, le lauréat aura la chance de bénéficier d’un mentorat d’un an dispensé par les équipes de LVMH, d’une bourse de 300 000 euros pour se développer, mais surtout, d’un nom dans le secteur ultra concurrentiel de la mode.
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Parmi les 1 300 jeunes créateurs à candidater, en provenance de 90 pays, seulement 20 ont été sélectionnés. Ces derniers ont été départagés les 1er et 2 mars dernier par un jury de 48 experts internationaux du monde de la mode, comme Imran Amed, Fondateur et rédacteur de Business of Fashion à Londres, ou enocre Angelica Cheung, Rédactrice en Chef de Vogue China à Pékin.
« La qualité et le niveau de cette cinquième édition du Prix LVMH ont rendu difficile le choix de nos experts, a déclaré Delphine Arnault, directrice générale adjointe de Louis Vuitton. Nous avons donc élargi la sélection de la finale à 9 créateurs au lieu de 8, plusieurs des candidats ayant recueilli le même nombre de voix. »
Cette année, le choix du jury fait la part belle aux collectifs créatifs. En effet, trois des finalistes sont en réalité des duos. C’est le cas des marques Eckhaus Latta, par Zoe Latta et Mike Eckhaus, Kwaidan Edition, par Léa Dickely et Hung, et Botter, par Rushemy Botter et Lisi Herrebrugh.
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Autre point important : la diversité. Parmi les candidats on compte deux marques qui proposent des collections femme, deux autres des collections homme, deux qui font les deux, et trois qui proposent des collections unisexes.
Environnement
Le mouvement éthique pour la défense des animaux continu de faire mouche dans le secteur du luxe. Après Armani, Calvin Klein, Hugo Boss, Ralph Lauren ou encore Gucci, c’est au tour de Versace de dire stop à la fourrure.
Dans une interview accordée le 14 mars 2018 au magazine britannique 1843, le supplément de The Economist, Versace a annoncé qu’elle renonçait définitivement à la fourrure animale. Le magazine ne manque pas de souligner qu’il s’agit d’une volte-face, puisque son site appelait encore mercredi ses clients à acheter « des manteaux ornés de fourrures qui font tourner les têtes ».
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Mais la créatrice semble avoir changé d’avis : « Je ne veux pas tuer des animaux pour faire de la mode. Cela ne me semble pas bien ». Claire Bass, directrice de HSI en Grande-Bretagne, estime que « Versace est une marque de grande influence qui symbolise les excès du glamour, et sa décision d’arrêter l’utilisation de la fourrure montre que la mode compassion n’a jamais été aussi tendance ».
La Fédération internationale de la fourrure a fait savoir sa déception dans un communiqué. Selon elle, « la majorité des grands couturiers vont continuer à travailler la fourrure car ils savent que c’est un produit naturel qui est produit de manière responsable ».
Néanmoins, force est de constater que de nombreuses maisons de mode, comme Armani, Calvin Klein, Hugo Boss, Ralph Lauren, Gucci, et plus récemment Furla, dont l’annonce a été faite ce mercredi, ont déjà fait le choix de l’abandonner.
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