L’horloger suisse Richard Mille et le constructeur automobile italien de luxe Ferrari, à travers leur partenariat pluriannuel, ont récemment dévoilé un garde-temps alliant finesse et savoir-faire d’exception : la montre mécanique la plus fine du monde.
Ce n’est pas étonnant de voir Richard Mille briser les limites du savoir-faire horloger. Connu pour ses nombreuses innovations techniques et ses utilisations de matériaux high-tech révolutionnaires, cet expert des montres ultra sportives aime allier horlogerie et sport de course automobile.
Cet unique garde-temps baptisé RM UP-01 Ferrari vient notamment détrôner Bvlgari qui détenait jusqu’ici le record de la montre la plus fine du monde. En effet, Bvlgari – qui avait auparavant lui-même détrôné Piaget – avait dévoilé en mars dernier son huitième record du monde, la montre Octo Finissimo Ultra d’1,8mm d’épaisseur.
Symbole d’une véritable prouesse technique, cette montre relève un nouveau défi : celui de l’ultraplat ; avec un boîtier d’1,75 mm d’épaisseur. Elle s’affranchit des codes traditionnels de l’horlogerie par sa forme, son aspect, sa taille ou encore son habillage et ses finitions. Elle emprunte notamment certains détails à l’automobile, où l’on peut voir apparaître un volant et des jantes en guise d’aiguilles et, bien évidemment, le logo Ferrari.
Sa finesse exceptionnelle a notamment été comparée à « la taille d’un Compact Disc » , souligne Tim Malachard, directeur marketing de la maison horlogère. « Un record de finesse jamais atteint en plus de 20 ans. C’est peut-être un record du monde mais ce n’est pas ce qui nous a motivé ici. C’est avant tout une réussite et une avancée majeure pour Richard Mille. La montre ne doit pas être perçue comme une Concept Watch mais comme une pièce conservant un ADN horloger traditionnel pouvant être portée au quotidien et en toutes circonstances » .
Réalisée à partir de titane grade 5, cette montre de 1,75mm d’épaisseur ne pèse seulement que 30 grammes, bracelet compris.
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« Tout ce que nous avons mis en place et appris durant ces deux dernières décennies, tout notre savoir-faire devaient être oublié pour arriver à ce projet hors norme dont les finitions ont nécessité plus de temps que la manufacture de la pièce elle-même. […] Une nécessité afin de traquer les ultimes millimètres d’épaisseur à l’instar de Ferrari, en quête perpétuelle de millièmes de seconde sur la piste » poursuit Tim Malachard.
Ayant nécessité 6000 heures de travail, divers brevets et 50 prototypes, la RM UP-01 Ferrari, limitée à 150 exemplaires, coûtera à son acquéreur près de 2 millions d’euros.
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Photo à la Une : © Richard Mille x Ferrari