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Entre le 1 er et le 3 juillet dernier se tenait à Reims le procès pour « traite d’êtres humains », durant les vendanges 2018, à l’encontre de prestataires viticoles de Champagne. La décision de justice sera rendue le 11 septembre prochain.
La procureure en charge du dossier a requis respectivement trois ans et deux ans de prison ferme pour le couple qui gère la société Rajviti, une interdiction de gérer une entreprise pendant dix ans, ainsi qu’une amende de 200 000 euros et la confiscation des biens.
Pour les autres prévenus, notamment un cadre de la maison de champagne Veuve Clicquot, la procureure table sur des peines allant de un an de prison ferme à 6 mois avec sursis.
Sur le banc des accusés, les donneurs d’ordre tentent de se dédouaner. Si le cadre de la maison Veuve Clicquot admet bien volontiers avoir « été » négligeant quant à la sous-traitance ayant eu lieu au cours des vendanges 2018, il ne manque pas de rejeter la faute sur ses confrères : “C’est inconcevable pour moi d’employer des vendangeurs sans contrat et dans ces conditions, la gérante de Rajviti je la prenais pour une simple chef d’équipe”.
Les avocats de la partie civile dénoncent un « système qui a profité à tous ». Au total, un peu moins de 200 victimes sont à déplorer. Parmi eux, de nombreux réfugiés afghans, vulnérables, affamés, logés dans des lieux insalubres et n’ayant perçu ni le contrat promis ni leur salaire.
“On délègue les charges et on arrive à une cascade de sous traitance, et l’obligation de vigilance des prestataires et du cadre de Veuve Clicquot n’a pas été tenue ! Il y a une inconscience de la part de tous ces acteurs, l’important c’est le raisin, pas les hommes”, déclarait le représentant du Comité contre l’esclavage moderne Maître Bouzaida.
« Je n’ai entendu aucun regret spontané et ça se passe dans le monde du champagne, dans le monde du luxe, et je m’étonne de l’absence de constitution de partie civile du Comité Champagne alors que l’image est touchée”, affirmait Marlène Borde, représentante du ministère public.
« Aujourd’hui les maisons de Champagne ne veulent plus s’embarrasser avec le logement, les prestataires fleurissent et comme tous mon client est dépendant des maisons : en haut de la pyramide vous avez les maisons de Champagne, en bas les malheureux, et au milieu les prestataires qui sont des fusibles”, estimait Maître Nicolas Brazy, qui défend l’un des gérants du prestataires Viti-Chenille.
Hormis les logements insalubres où ont été découvert les vendangeurs par les gendarmes lors des contrôles en août 2018 à Dolancourt dans l’Aube et à Oiry dans la Marne, d’autres lieux d’hébergement ont été mis à jour par les enquêteurs. Et la procureure a rappelé jeudi l’existence d’une facture qui atteste que les gérants de Rajviti ont acheté 200 matelas à l’été 2018.
La décision du Tribunal sera rendue le 11 septembre.
Photo à la Une : © Veuve Clicquot[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role=”not-logged-in”][vc_column][vc_column_text]
Entre le 1 er et le 3 juillet dernier se tenait à Reims le procès pour « traite d’êtres humains », durant les vendanges 2018, à l’encontre de prestataires viticoles de Champagne. La décision de justice sera rendue le 11 septembre prochain.
La procureure en charge du dossier a requis respectivement trois ans et deux ans de prison ferme pour le couple qui gère la société Rajviti, une interdiction de gérer une entreprise pendant dix ans, ainsi qu’une amende de 200 000 euros et la confiscation des biens. […][/vc_column_text][vc_cta h2=”Cet article est réservé aux abonnés.” h2_font_container=”font_size:16″ h2_use_theme_fonts=”yes” h4=”Abonnez vous dès maintenant !” h4_font_container=”font_size:32|line_height:bas” h4_use_theme_fonts=”yes” txt_align=”center” color=”black” add_button=”right” btn_title=”JE M’ABONNE !” btn_color=”danger” btn_size=”lg” btn_align=”center” use_custom_fonts_h2=”true” use_custom_fonts_h4=”true” btn_button_block=”true” btn_custom_onclick=”true” btn_link=”url:https%3A%2F%2Ftest2023.luxus-plus.com%2Fabonnements-et-newsletter-2%2F|||”]Accédez en illimité à tous les articles et vivez une expérience de lecture inédite, contenus en avant première, newsletter exclusives…
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Entre le 1 er et le 3 juillet dernier se tenait à Reims le procès pour « traite d’êtres humains », durant les vendanges 2018, à l’encontre de prestataires viticoles de Champagne. La décision de justice sera rendue le 11 septembre prochain.
La procureure en charge du dossier a requis respectivement trois ans et deux ans de prison ferme pour le couple qui gère la société Rajviti, une interdiction de gérer une entreprise pendant dix ans, ainsi qu’une amende de 200 000 euros et la confiscation des biens. […][/vc_column_text][vc_cta h2=”Cet article est réservé aux abonnés.” h2_font_container=”font_size:16″ h2_use_theme_fonts=”yes” h4=”Abonnez vous dès maintenant !” h4_font_container=”font_size:32|line_height:bas” h4_use_theme_fonts=”yes” txt_align=”center” color=”black” add_button=”right” btn_title=”JE M’ABONNE !” btn_color=”danger” btn_size=”lg” btn_align=”center” use_custom_fonts_h2=”true” use_custom_fonts_h4=”true” btn_button_block=”true” btn_custom_onclick=”true” btn_link=”url:https%3A%2F%2Ftest2023.luxus-plus.com%2Fabonnements-et-newsletter-2%2F|||”]Accédez en illimité à tous les articles et vivez une expérience de lecture inédite, contenus en avant première, newsletter exclusives…
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