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Montres et bijoux : l’industrie française fragilisée malgré une demande résistante

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Francéclat, le Comité professionnel de développement économique au service des secteurs de l’horlogerie, de la bijouterie, de la joaillerie, de l’orfèvrerie et des arts de la table, vient de publier son rapport annuel. Conclusion ? Des chiffres inévitablement bas pour le secteur de l’horlogerie et de la joaillerie français, mais surement pas à cause du manque de clientèle.

 

L’Observatoire de Francéclat a analysé les chiffres 2020 de l’industrie horlogerie et joaillerie et a qualifié celle-ci de “filière sous le choc mais résiliente”.

 

“Le bilan est fatalement plus sombre en ce qui concerne 2020. Mais il n’est pas totalement noir, avec une agilité indéniable d’une partie de l’industrie, tirée à l’exportation par le dynamisme du marché chinois principalement, et avec le dynamisme des ventes sur le marché français à chaque sortie de confinement, malgré l’absence des touristes internationaux.” , souligne le comité.

 

Les ventes de montres et bijoux ont baissé de 14% en 2020 avec un chiffre d’affaire de 4,8 milliards d’euros.

 

L’année précédant la pandémie, le secteur avait pourtant connu des années glorieuses avec notamment une progression de 21% des ventes en 2019. En 2020, une baisse de 5 % a frappé la production française d’horlogerie-bijouterie-joaillerie avec 2,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires. 

 

Plus précisément, les ventes ont reculé de 22 % à 271 millions d’euros pour l’horlogerie.

 

Le recul pour les fabricants de montres a été de  12 % , soit un recul moins important que pour les fabricants de composants qui accusent une baisse importante (– 25 %), dans la mesure “où ils dépendent principalement des commandes des grands groupes helvètes qui ont connu une année 2020 très difficile (un tiers d’exportations suisses en moins en nombre de montres)” .

 

Concernant la bijouterie, celle-ci a reculé de 2 % seulement à 2,246 milliards d’euros. La fabrication de bijouterie joaillerie est quasi stable (– 1 %) tandis que celle de bijouterie fantaisie accuse d’une baisse nettement importante (– 12 % à 275 millions d’euros).

 

Ces replis sont dus massivement à l’absence de la clientèle étrangère, bloquée par les restrictions sanitaires, à la fermeture des magasins pendant 3 mois, et aux reculs nets des exportations et importations.

 

En effet, les exportations et réexportations ont subi un repli de 37 % (6,4 milliards d’euros sur 12 mois à la fin du mois de novembre) à cause de la chute du tourisme international et l’annulation de nombreux évènements générateurs de ventes.

 

Les importations ont baissé de 41 % (5,8 milliards d’euros), “la balance commerciale, devenue pour la première fois en 2018 excédentaire, a poursuivi sa progression, notre taux de couverture atteignant, cette année, 111 %.”

 

Ensuite, même si les ventes en ligne a bondi de 27% notamment grâce à certains produits comme les montres à moins de 1.000 euros, les sites Internet n’ont pas suffi à combler le manque des boutiques physiques.

 

“Elles n’ont même pas compensé 3% de ce qu’on a perdu”, a expliqué M. Lapipe directeur général de la Société 5, qui contribue à l’élaboration du rapport.

 

En revanche, il a pu être remarqué que malgré la situation pandémique, le désir des consommateurs n’a pas disparu et quand à chaque fois que les magasins ont réouvert, les clients ont répondu présent, ce qui a permis aux ventes de connaitre une croissance à deux chiffres.

 

Effectivement, le mois de décembre a même affiché sa plus forte progression depuis 2011 avec une augmentation des ventes de 12% par rapport à celle de 2019 à la même période.

 

“Il n’y a pas de crise de la demande des consommateurs, elle reste forte, ce qui n’était pas évident vu le contexte”, analyse M. Lapipe.

 

“Sur un de mes magasins, j’ai eu une hausse de 62% en décembre, je n’avais jamais fait un chiffre d’affaires pareil” , a confié Éric Cheminade, patron de six bijouteries en France et président de l’Union de la bijouterie-horlogerie.

 

De son côté, le chiffre d’affaires des bijoux diamants ou des montres à plus de 1.000 euros a affiché une certaine stabilité. Les consommateurs se sont même tournés vers des bijoux et montres de luxe, privilégiant le haut de gamme aux bijoux fantaisie, pour “un beau bijou qu’on garde toute une vie” selon M. Lapipe.

 

Une catégorie fait exception : celle des alliances en or 750 millièmes, bijoux phares du mariage et qui ont vu leurs ventes décliner de 32%. Des résultats parallèles à ceux du nombre de mariages, en baisse de 34% sur l’année selon l’Insee.

 

Un avenir non pas catastrophique mais tout de même inquiétant, M.Lapipe estime qu’ “en réalité c’est un énorme choc, car les magasins qui sont fermés pèsent plus de la moitié des ventes de détail de l’horlogerie-bijouterie, le gros du marché est à l’arrêt” , en réaction à la fermeture des centres commerciaux non alimentaires de plus de 20.000 m2.

 

Lire aussi > BIJOUX : QUEL AVENIR POUR LE SECTEUR DE LA JOAILLERIE ?

 

Photo à la Une : © Presse[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role=”not-logged-in”][vc_column][vc_column_text]

Francéclat, le Comité professionnel de développement économique au service des secteurs de l’horlogerie, de la bijouterie, de la joaillerie, de l’orfèvrerie et des arts de la table, vient de publier son rapport annuel. Conclusion ? Des chiffres inévitablement bas pour le secteur de l’horlogerie et de la joaillerie français, mais surement pas à cause du manque de clientèle.

 

L’Observatoire de Francéclat a analysé les chiffres 2020 de l’industrie horlogerie et joaillerie et a qualifié celle-ci de “filière sous le choc mais résiliente”.

 

“Le bilan est fatalement plus sombre en ce qui concerne 2020. Mais il n’est pas totalement noir, avec une agilité indéniable d’une partie de l’industrie, tirée à l’exportation par le dynamisme du marché chinois principalement, et avec le dynamisme des ventes sur le marché français à chaque sortie de confinement, malgré l’absence des touristes internationaux.” , souligne le comité.

 

Les ventes de montres et bijoux ont baissé de 14% en 2020 avec un chiffre d’affaire de 4,8 milliards d’euros.

 

L’année précédant la pandémie, le secteur avait pourtant connu des années glorieuses avec notamment une progression de 21% des ventes en 2019. En 2020, une baisse de 5 % a frappé la production française d’horlogerie-bijouterie-joaillerie avec 2,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires. 

 

Plus précisément, les ventes ont reculé de 22 % à 271 millions d’euros pour l’horlogerie.

 

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Francéclat, le Comité professionnel de développement économique au service des secteurs de l’horlogerie, de la bijouterie, de la joaillerie, de l’orfèvrerie et des arts de la table, vient de publier son rapport annuel. Conclusion ? Des chiffres inévitablement bas pour le secteur de l’horlogerie et de la joaillerie français, mais surement pas à cause du manque de clientèle.

 

L’Observatoire de Francéclat a analysé les chiffres 2020 de l’industrie horlogerie et joaillerie et a qualifié celle-ci de “filière sous le choc mais résiliente”.

 

“Le bilan est fatalement plus sombre en ce qui concerne 2020. Mais il n’est pas totalement noir, avec une agilité indéniable d’une partie de l’industrie, tirée à l’exportation par le dynamisme du marché chinois principalement, et avec le dynamisme des ventes sur le marché français à chaque sortie de confinement, malgré l’absence des touristes internationaux.” , souligne le comité.

 

Les ventes de montres et bijoux ont baissé de 14% en 2020 avec un chiffre d’affaire de 4,8 milliards d’euros.

 

L’année précédant la pandémie, le secteur avait pourtant connu des années glorieuses avec notamment une progression de 21% des ventes en 2019. En 2020, une baisse de 5 % a frappé la production française d’horlogerie-bijouterie-joaillerie avec 2,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires. 

 

Plus précisément, les ventes ont reculé de 22 % à 271 millions d’euros pour l’horlogerie.

 

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