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[Luxus+ Magazine] Montres connectées : Nouveau challenge pour les grands noms de l’horlogerie ?

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La montre connectée s’est installée à nos poignets il y a déjà quelques années, par le biais de marques de smartphone qui ont lancé ensuite leur propre smartwatch afin que les consommateurs soient connectés à leur téléphone tout en disposant de leurs mains; puis ensuite par des marques de montres comme Fossil, Garmin, Hublot, Mont Blanc, Tag Heuer et même Louis Vuitton avec sa montre connectée Tambour. Que ce soit les jeunes générations ou les adultes, la montre connectée trouve sa place en fonction de son utilité : sport, voyages, remplacement du téléphone, …

 

Bien que poussées par le besoin de séduire les jeunes consommateurs, toutes les grandes maisons n’ont pas encore répondu à l’appel de la smartwatch… Analyse d’un secteur en quête de renouveau.

 

Big Bang MP-11 Red Magic © Hublot

 

L’Apple Watch plus forte que les montres suisses

 

Selon un rapport du cabinet d’études Strategy Analytics, il s’est vendu en 2019 plus d’Apple Watch (30,7 millions, +36 %) que de montres fabriquées en suisse (21,1 millions, -13 %).

 

Malgré ces chiffres plus que positifs, le jugement est à relativiser. Apple Watch et les montres suisses ne jouent pas dans la même catégorie : environ 400-500 euros pour une Apple Watch contre environ 3 000 euros pour une montre de luxe suisse.

 

Longtemps hégémonique dans ce secteur, la puissance helvétique reste dominatrice dans le segment du luxe et de la haute horlogerie – les montres haut de gamme ont vu une progression de 12,9% sur leurs ventes en fin d’année 2019 – mais affiche désormais un retard certain sur le créneau de la montre connectée et des modèles d’entrée de gamme à moins de 500 euros.

 

Depuis qu’Apple est apparu sur le marché avec ses Apple Watch en 2015, le premier segment de marché pour les montres suisses au prix de détail inférieur à 500 francs suisses (470 €) a subi une perte de volume de 37 %.”, a indiqué le Journal de la Haute Horlogerie dans une analyse documentée. « Même constat pour la catégorie allant de 500 (470 €) à 1200 francs suisses (1130 €) en recul de 21 % sur le même laps de temps».

 

G-Shock G-D5000-9 © Casio

 

Le Swiss Made en étendard

 

Plusieurs maisons horlogères érigeant le « Swiss Made » en étendard avaient pourtant relevé le défi de la technologie en pariant – chacune à leur manière et timidement – sur le connecté ces dernières années. Il y a trois ans, Montblanc lançait la Summit équipée d’un processeur Qualcomm et TAG Heuer sa Connected 45 en collaboration avec Intel. Louis Vuitton se jetait aussi à l’eau avec sa Tambour Horizon intégrant (de manière assez intelligente) les contenus de ses City Guides. Hublot franchissait aussi le pas en misant sur des éditions très limitées commercialisées au compte-gouttes lors des grandes compétitions de football (Euro, Coupe du monde).

 

Voilà pour LVMH et Richemont. On pense aussi à Frédérique Constant qui misait avec son Horological Smart Watch par une hybridation entre l’horlogerie mécanique et le connecté. Les marques d’entrée de gamme comme Fossil, acquises à la cause du high-tech, étaient aussi entrées dans la bataille sans ciller, notamment grâce à leurs licences « couture » du type Hugo Boss. Idem pour les géants asiatiques de la téléphonie (Samsung, Huawei) et les marques plus « sportives » comme Garmin et Suunto qui voyaient enfin un moyen de placer un pied dans l’embrasure du lifestyle.

 

 

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Claire Domergue

Founder and director of the publication Luxus +, Claire Domergue is a specialist in luxury marketing. Before founding the news media specializing in the luxury economy, Claire Domergue worked for more than seven years in the field of communication for the big names in the sector.

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