Le 20 avril 1913, l’emblématique palace parisien de l’avenue Montaigne ouvrait ses portes. Pour fêter comme il se doit 110 ans d’ouverture, de savoir-faire, d’excellence et de mode, le Plaza Athénée propose à ses clients, un anniversaire placé sous le signe de la musique et de l’élégance, le tout rehaussé de son rouge géranium.
Celui qui fut l’un des premiers établissements parisiens à avoir obtenu la certification palace prépare ainsi des festivités à la hauteur de l’événement.
Le Plaza en tenue de gala
Pour ce faire, l’ensemble de l’hôtel et notamment ses restaurants proposent une ambiance musicale chaleureuse.
Un duo de guitariste-chanteur, installé dans le lobby, performe jusque dans la galerie. Au restaurant Relais Plaza, une pianiste anime avec enthousiasme la soirée. Et les sons mélodieux d’une violoncelliste accompagnée d’une flûtiste résonne au sein du restaurant gastronomique Jean Imbert au Plaza Athénée.
Outre cette animation musicale, l’hôtel s’habille d’une scénographie festive éphémère. Une œuvre d’art en papier trône dans le lobby. Elle est composée de dizaines d’éléments réalisés à la main, ayant nécessité plus d’une centaine d’heures de travail.
Enfin, le rouge identitaire et flamboyant de l’hôtel s’immisce, via des décorations, dans ses salons tandis que les célèbres géraniums entament leur sortie annuelle, suspendus à ses balcons empruntés à l’art déco.
Une élégante qui ne fait pas son âge
“Il était une fois le Palace de demain” : sa signature restitue parfaitement l’histoire, haute en couleur, de cette institution parisienne de la ville lumière. Une exceptionnelle longévité qui s’explique par sa capacité à se renouveler constamment sans pour autant renier son héritage.
Tout commence en 1911, date où le bâtiment actuel sort de terre au 25 avenue Montaigne.
Le Plaza Athénée, œuvre de l’architecte de renom Charles Lefebvre, ouvre ses portes le 20 avril 1913. A l’époque, l’établissement compte seize chambres par étage ainsi qu’un appartement au dernier niveau. Il devance de quelques jours seulement l’ouverture d’une autre référence du Paris festif : celle du théâtre des Champs Elysées. Par sa proximité, l’établissement devient vite le lieu de prédilection des compositeurs et amateurs de musique et théâtre.
Le succès aidant, l’hôtel double de volume dans les années folles. Plusieurs grands appartements et salons sont alors ajoutés, là encore réalisés par l’architecte Charles Lefebvre.
La Galerie des Gobelin – tout comme le restaurant du Relais Plaza – deviennent le théâtre de soirées mythiques où se pressent Joséphine Baker, Rudolph Valentino ou encore Maurice Chevalier. Mais c’est l’actrice Marlène Dietrich qui marque de son empreinte le cadre feutré des lieux. En 1933, elle y séjourne trois semaines et occupe pas moins de sept chambres.
Dès 1936, l’hôtel se dote d’une brasserie chic, le Relais Plaza, copie conforme du plan de la salle du restaurant du paquebot Le Normandie.
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Photo à la Une: © Dorchester Collection – Comité Colbert