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[Luxus+ Magazine] Gaston Savina, un chef pas comme les autres

Gaston Savina n’est pas un cuisinier classique. Chef privé, il travaille en effet pour des grandes marques ainsi que pour des clients très exclusifs. À l’occasion de la diffusion de la Saison 14 de Top Chef, dans lequel il était candidat avant d’être éliminé le 15 mars dernier, Gaston nous parle plus en détail de l’exercice particulier de son métier, de sa cuisine et de son aventure dans l’émission de M6. Entretien.

 

Qu’est-ce qui vous a motivé à devenir chef cuisinier et comment avez-vous commencé votre carrière ?

 

J’ai commencé avec un parcours classique au lycée hôtelier Alexandre Dumaine de Macon en Bourgogne. J’ai obtenu en trois ans un Bac pro Hôtellerie et restauration, couronnant une double formation cuisine et service la première année et une spécialité au choix en deuxième et troisième années. Mes professeurs s’étaient disputés lors de mon choix de cette spécialité lors du passage en deuxième année. Les deux me voulaient mais j’ai choisi la cuisine car je pensais la reconversion plus facile si besoin. Je dirais que, finalement, mon métier est un bon équilibre entre la cuisine et le service.

 

Vous êtes chef privé, en quoi consiste précisément votre travail ?

 

Mon travail est vulgairement appelé personnel de maison.  Je n’interviens pas pour ma part au quotidien, avec les problèmes d’intendance que cela entraîne comme celui des repas différents pour les enfants, etc. Je gère les grandes semaines de vacances en famille, les fêtes et les gros événements privés comme les anniversaires, les baptêmes… Je ne suis pas traiteur, je n’ai pas de labo. Je travaille directement au domicile des gens, j’installe la table, je travaille avec les équipes sur place. De nos jours, les marques de luxe adorent ce genre de dîner privé et exclusif :  fini les restaurants, elles veulent offrir quelque chose d’unique à leur clients, un décor, un menu, un chef que les clients ne trouveront pas ailleurs.

 

Quel est votre rapport avec le monde du luxe ?

 

Le luxe représente 70% de ma clientèle, Un tout petit carnet au final, moins d’une centaine de clients, mais triés sur le volet, des marques prestigieuses rencontrées au fur et à mesure depuis le lancement de ma société. Le monde du luxe ne m’appartient pas, j’ai la chance d’en profiter quelques instants privilégiés. Mais le soir, je rentre chez moi dans ma vie agréable et simple avec mon colocataire.

 

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Photo à la Une:  © Presse

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