3 mins lecture

LMIS 2021: Comment le naturel et la transparence peuvent-ils aider à rétablir la confiance des consommateurs ?

[vc_row njt-role-user-roles=”administrator,armember”][vc_column][vc_column_text]

L’édition 2021 du Luxury Marketing Innovation Summit s’est tenue mardi 30 mars, et à cette occasion, plusieurs sujets ont été présentés sous forme de panel ou de keynote speech, ouvrant le dialogue autour de questions actuelles relatives à l’économie circulaire dans le secteur du luxe. Mina El Hadraoui (Natural Diamond Council, Collectif Diamant), Olivier Segura (L’école des arts joailliers Van Cleef & Arpels), Arnaud Haefelin (Gainerie 91), Noémie Dumesnil (Authentic Materials) se sont ainsi questionnés afin de mieux comprendre comment le naturel et la transparence peuvent-ils aider à rétablir la confiance des consommateurs.

 

Le panel intitulé “How Naturalness and Transparency can help rebuild trust and consumer confidence ?” (Comment le naturel et la transparence peuvent-ils aider à rétablir la confiance des consommateurs ?) accueillait quatre intervenants, d’horizons relativement différents mais tous concernés par la question du naturel et de la transparence dans le secteur du luxe.

 

Mina El Hadraoui (Natural Diamond Council, Collectif Diamant), Olivier Segura (L’école des arts joailliers Van Cleef & Arpels), Arnaud Haefelin (Gainerie 91) et Noémie Dumesnil (Authentic Materials) ont offert leur point de vue sur la question, ainsi que des pistes de réflexion afin de constituer un début de réponse sur ce sujet qui touche grandement le secteur.

 

Pour Mina El Hadraoui, responsable France du Natural Diamond Council et porte-parole du Collectif Diamant, une profonde confusion subsiste dans l’univers du diamant, comme elle l’explique lors de son keynote speech qui précédait le panel. Elle ajoute que: “pour l’année 2020, c’est grâce aux diamants naturels que le marché mondial a moins souffert que prévu.”

 

Mina El Hadraoui poursuit en précisant que les diamants naturels et les diamants de synthèses sont “deux types de produits qui ne sont pas en concurrence entre eux, ce sont deux produits distincts avec des marchés totalement différents. Nous essayons d’être très clairs pour le consommateur parce que le plus important, c’est de donner la bonne information. Peu importe ce qu’il va acheter à la fin, il doit le faire avec des informations claires sur ce qu’il va acheter”.

 

Pour Mina, la transparence est primordiale dans le secteur du diamant, car, comme l’explique la responsable France du Natural Diamond Council et porte-parole du Collectif Diamant,la confusion est une déception”. Pour Olivier Segura, le directeur scientifique de l’école des arts joailliers Van Cleef & Arpelsil est très important, comme Mina l’a dit, d’être prudent avec les termes et les mots que nous utilisons.”.

 

Olivier Segura ajoute: “Je m’exprime en tant que scientifique et je ne me pose pas pour ou contre les diamants synthétiques ou naturels, mais nous devons comprendre quels sont les matériaux.” À la question: “Y a t-il une différence? (entre les diamants synthétiques et les diamants naturels)”, il répond: “Oui, il y a une énorme différence. L’un est le matériau naturel fabriqué par la Terre, cristallisé il y a des millions et des milliards d’années sous nos pieds, à deux cents kilomètres de profondeur. C’est donc un matériau incroyable, il représente aussi beaucoup de symboles, beaucoup d’histoire”.

 

À titre de comparaison, Olivier Segura rappelle que “Lorsque nous parlons de diamants synthétiques, il s’agit d’un produit manufacturé fabriqué avec des carbones, donc nous avons les mêmes atomes au même endroit, mais ce n’est pas totalement différent. Quand nous sommes scientifiques, nous pouvons faire la différence très facilement avec nos outils.

 

Noémie Dumesnil (Authentic Materials), Arnaud Haefelin (Gainerie 91) et Mina El Hadraoui (Natural Diamond Council, Collectif Diamant).

 

Arnaud Haefelin, Président-Directeur Général de la marque Gainerie 91, rejoint les deux précédents intervenants en expliquant que “dans le cuir, nous avons le même problème parce que, comme les diamants, le cuir a été défini par décret français, et nous ne pouvons définir le cuir que comme un matériau naturel, qui provient des animaux.”.

 

Noémie Dumesnil, cheffe des opérations chez Authentic Material, est également concernée par cette question du naturel, et notament dans le cuir, car l’une des matières principales utilisées par Authentic Material est le cuir. Elle explique: “Nous travaillons sur des matériaux naturels. Ce que nous faisons, c’est saluer le design dans le sens de l’ingénierie des matériaux. Nous produisions des matériaux innovants basés sur des matériaux naturels, mis au rebut pour l’industrie du luxe”.

 

Retrouvez l’intégralité du panel “How Naturalness and Transparency can help rebuild trust and consumer confidence ?” du Luxury Marketing Innovation Summit 2021 bientôt dans Luxus+ Magazine.

 

Lire aussi > LUXURY MARKETING INNOVATION SUMMIT 2021: COMMENT L’UPCYCLING PEUT-IL DEVENIR PARTIE INTÉGRANTE DE L’USINE À CONTENU ?

 

Photo à la Une : © Luxus Plus [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

The editorial team

Thanks to its extensive knowledge of these sectors, the Luxus + editorial team deciphers for its readers the main economic and technological stakes in fashion, watchmaking, jewelry, gastronomy, perfumes and cosmetics, hotels, and prestigious real estate.

Article précédent

LMIS 2021: How Naturalness and Transparency can help rebuild trust and consumer confidence ?

Article suivant

Luxury car: Lexus unveils its new 100% electric concept, the LF-Z Electrified

Dernier en date de