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La maison Prada s’est fortement endettée durant la crise sanitaire, et a affiché 1,20 milliard d’euros de dette en décembre 2020. Pourtant, la griffe italienne reste optimiste et compte sur ses ventes sur les plateformes de e-commerce, qui auraient doublé de plus de 200 % l’année passée.
La maison de luxe italienne Prada s’est lourdement endettée dans ce contexte de crise sanitaire et déplore 1,20 milliard d’euros de dette en décembre 2020, alors que ce chiffre était de 829,0 millions d’euros il y a un an. Toutefois, sa réserve de trésorerie, estimée à 538,3 millions d’euros, permet de réviser sa dette nette à environ 662,8 millions d’euros.
Le mercredi 10 mars, Prada a dévoilé dans un communiqué un rapport sur le bilan de son exercice 2020 qui révèle que les ventes en ligne de la maison italienne ont été boostées de 200% au cours de l’année 2020. Le groupe a ainsi enregistré 2,42 milliards d’euros (2,9 milliards de dollars) de revenus sur cette période, soit une baisse annuelle de 24%.
Sur le second trimestre, le propriétaire de Prada, mais aussi de Miu Miu, Church’s, Car Shoe et de la pâtisserie Pasticceria Marchesi, a subit une baisse plus limitée, à 8%, que le groupe explique par “l’amélioration progressive dans toutes les zones géographiques” , “au point d’une reprise complète de la vente au détail en octobre et décembre par rapport aux mêmes mois en 2019.”
Dans le même communiqué, Prada annonce que ses ventes au détail, qui constituent environ 90% des revenus de la marque, se sont redressées au cours du second semestre de l’année. Les ventes en Chine auraient ainsi permis à Prada d’entrevoir une reprise, avec les ventes à Taïwan et en Chine continentale, qui ont augmenté de 61% et 52%, respectivement, pour le second trimestre 2020.
Le Moyen-Orient, en hausse de 26%, vient ensuite, suivi par la Corée, en hausse de 22% et enfin, les Amériques, avec un bond de 4%. Les opérations de gros ont chuté de 49% par rapport à l’exercice 2019 et ont diminué de 20% pour le second semestre, par rapport à la même période en 2019. Selon le groupe, cette reprise est dûe à une “croissance de la consommation locale au second semestre dans toutes les zones géographiques” , ainsi qu’à la réponse “immédiate, décisive et de grande envergure” du groupe dès le début de la crise sanitaire.
Prada estime également que le contexte sanitaire a permis d’accélérer “l’évolution numérique, renforçant la stratégie omnicanale du groupe Prada” , triplant ainsi ses ventes via le canal du e-commerce par rapport à 2019. Le groupe note que sa marque Prada a connu une “croissance à trois chiffres des vues sur Instagram” pour la saison printemps-été 2021, par rapport à sa collection printemps-été 2020. Son hashtag #PradaSS21 a généré 170 millions de vues Instagram en une seule journée en 2020 et la griffe s’est targuée de 32 millions et 35 millions, respectivement, sur les applications de médias sociaux chinoises Weibo et Douyin.
De plus, la maison italienne a déclaré que sa catégorie Maroquinerie a connu une croissance à deux chiffres pour le second semestre en Asie, aux États-Unis et au Moyen-Orient, “grâce au lancement réussi de nouveaux produits et à la réinterprétation de produits emblématiques“, selon une note de Bernstein. Prada a également révélé que la maison est en train de “passer radicalement à une génération plus jeune” , qui présente des indicateurs clés de performance plus forts en termes de rétention, de valeur moyenne des commandes. Prada estime que cela est dû aux “initiatives marquantes” , telles que sa ligne Linea Rossa, “s’inscrivent parfaitement dans le nouveau monde axé sur les vêtements de sport et les jeunes consommateurs” .
Pendant une conférence téléphonique, la maison a annoncé qu’elle “ne prévoit pas de vendre” la marque Prada, mais qu’elle “pourrait peut-être envisager des acquisitions d’autres marques.”
Photo à la Une : © Presse [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]