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Après le mini-krach boursier de la semaine passée, le paysage financier ne s’est guère amélioré dans le monde.
Le resserrement des politiques monétaires et le durcissement des restrictions sanitaires en Chine continuent d’alimenter les craintes de ralentissement de l’économie mondiale, renforçant la précaution des investisseurs.
Chine
Les marchés asiatiques sont plombés par la stagnation des exportations et le ralentissement des importations chinoises à leur rythme le plus faible depuis 20 ans sur fond de quasi-paralysie de l’économie liée au durcissement des restrictions sanitaires. De plus, les exportations ont progressé en avril à leur rythme le plus faible depuis près de deux ans (+3,9%) et le confinement de Shanghai pénalise lourdement l’activité économique.
Le Premier ministre Li Keqiang a par ailleurs mis en garde sur la situation du marché du travail, qu’il qualifie de “compliquée et grave”. A Tokyo, le Nikkei 225 a clôturé en baisse de 2,5%, tandis que le CSI 300 chinois pliait de 1,1% à l’approche de la clôture.
Etats-Unis
A Wall Street, le Dow Jones a bouclé vendredi sa sixième semaine de baisse consécutive, tandis que le S&P 500 et le Nasdaq Composite ont essuyé leur cinquième repli hebdomadaire d’affilée, soit les plus longues baisses depuis plus de 10 ans. La Réserve fédérale américaine a annoncé mercredi dernier un relèvement de 50 points de base de ses taux d’intérêt pour tenter d’enrayer l’inflation, la plus forte depuis 40 ans. Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt américain à 10 ans a clôturé à 3,1265% vendredi, au plus haut depuis 4 ans.
Face à ces perspectives inquiétantes, les investisseurs préfèrent se rabattre sur des valeurs sûres: Les groupes agroalimentaires Campbell Soup et General Mills profitent de la déroute technologique aux Etats-Unis. En effet, les valeurs technologiques, qui avaient le plus progressé depuis un an, sont aujourd’hui délaissés. Les plus grandes entreprises technologiques du monde ont effacé plus de 1000 milliards de dollars en trois séances boursières. Depuis mercredi dernier, Apple a perdu 220 milliards de dollars de capitalisation, Tesla 199 milliards, Microsoft 189 et Amazon 173.
Ces secousses se font également particulièrement intenses au plus haut niveau du classement des plus grandes fortunes de la planète. Au cours des trois dernières séances boursières, les quatre plus grandes fortunes du monde ont perdu conjointement quelque 75 milliards de dollars.
Europe
Dans la zone euro, les marchés monétaires anticipent une hausse de près de 95 points de base du taux de dépôt de la Banque centrale européenne (BCE) d’ici la fin de l’année 2022. Hier, les marchés européens ont clôturé en net repli, dans le sillage de Wall Street. Le CAC 40 a cédé 2,75% à 6 086 points. L’Euro Stoxx 50 a perdu 2,6% à 3 535,46 points.
Par ailleurs, aucun secteur du Stoxx 600 n’a échappé au repli des marchés d’actions, les ressources de base (-3,2%), l’énergie (-4,6%) et les nouvelles technologies (-3,5%) accusant l’une des plus fortes baisses sur fond de chute des cours du minerai de fer, de craintes sur la situation en Chine et de remontée des rendements obligataires.
Les groupes de luxe, très dépendants de la Chine, ont également accusé le coup, à l’image de Kering (-3,3%), LVMH (-3,4%) ou encore Richemont (-4%).
Mais les marchés actions européens pourraient rebondir à l’ouverture ce mardi matin après quatre séances consécutives de baisse. Pour autant, la volatilité va rester de mise car aucun catalyseur ne semble susceptible de rassurer les investisseurs à court terme. La Fed n’a pas d’autre choix que de durcir sa politique monétaire pour tenter d’enrayer une inflation galopante et coûteuse pour les ménages américains. A cet égard, les chiffres de l’inflation d’avril aux Etats-Unis sont très attendus afin de faire des prévisions à court et long terme.
Lire aussi > BOURSE: LES RAISONS DU « MINI-KRACH » DES MARCHÉS FINANCIERS
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Après le mini-krach boursier de la semaine passée, le paysage financier ne s’est guère amélioré dans le monde.
Le resserrement des politiques monétaires et le durcissement des restrictions sanitaires en Chine continuent d’alimenter les craintes de ralentissement de l’économie mondiale, renforçant la précaution des investisseurs.
Chine
Les marchés asiatiques sont plombés par la stagnation des exportations et le ralentissement des importations chinoises à leur rythme le plus faible depuis 20 ans sur fond de quasi-paralysie de l’économie liée au durcissement des restrictions sanitaires. De plus, les exportations ont progressé en avril à leur rythme le plus faible depuis près de deux ans (+3,9%) et le confinement de Shanghai pénalise lourdement l’activité économique.
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Après le mini-krach boursier de la semaine passée, le paysage financier ne s’est guère amélioré dans le monde.
Le resserrement des politiques monétaires et le durcissement des restrictions sanitaires en Chine continuent d’alimenter les craintes de ralentissement de l’économie mondiale, renforçant la précaution des investisseurs.
Chine
Les marchés asiatiques sont plombés par la stagnation des exportations et le ralentissement des importations chinoises à leur rythme le plus faible depuis 20 ans sur fond de quasi-paralysie de l’économie liée au durcissement des restrictions sanitaires. De plus, les exportations ont progressé en avril à leur rythme le plus faible depuis près de deux ans (+3,9%) et le confinement de Shanghai pénalise lourdement l’activité économique.
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