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Les raisons derrière la démission de Kris Van Assche, directeur artistique de Berluti

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Le styliste Kris Van Assche démissionne de son poste de directeur artistique pour la marque Berluti. Retour sur les vraies raisons d’un départ précipité par la crise sanitaire.

 

Le belge Kris Van Assche annonce la démission de son poste de directeur artistique chez Berluti, déclarant ne pas pouvoir transformer de “façon contemporaine” la maison française en raison de la situation sanitaire actuelle. Aucun successeur n’a été nominé pour le moment.

 

Après trois ans chez Berluti, j’annonce que je quitte mon poste de directeur artistique”, a-t-il annoncé via son compte Instagram. “Réinventer et remodeler l’ADN de la marque, son histoire et sa tradition, l’artisanat et le luxe de façon contemporaine a été un challenge et les restrictions dues au Covid n’ont pas aidé”.

 

L’ancien directeur artistique de Berluti ajoute qu’il y a de grandes chances pour que Berluti décide d’une “nouvelle approche concernant ses collections et le calendrier”. Sa dernière collection pour la marque, présentée à Shanghai le 8 avril dernier lors d’une présentation physique, réalisée en collaboration avec le peintre russe Lev Khesin.

 

Afin de maintenir notre engagement envers le savoir-faire et l’innovation, nous avons décidé de laisser Berluti trouver son propre rythme, retrouver sa liberté par rapport à son calendrier de présentation“, explique Antoine Arnault, le PDG de Berluti, dans un communiqué.

 

La maison Berluti avait refusé de participer à la Fashion Week parisienne, en raison de son format digital. Alors qu’il était interrogé au sujet de sa collection par l’AFP, Kris Van Assche a déclaré que les représentations digitales étaient “un jeu dangereux pour le luxe”.

 

Je m’y plie, mais je pense que le luxe ne peut qu’y perdre la bataille”, explique Kris Van Assche, ex-styliste chez Dior Homme. “Si on ne peut pas toucher, si on ne peut pas voir de près, si on ne peut pas constater la qualité, la différence avec le marché grand public disparaît. En vidéo on peut beaucoup tricher, on peut beaucoup cacher, et on peut embellir”.

 

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Photo à la Une : © Patrick Kovarik[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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