Achevé le 30 juin dernier, le premier semestre 2022 a été marqué par une chute des grandes bourses mondiales. Le résultat ? Ce fut l’un des pires semestres boursiers depuis plus de 50 ans.
L’inflation, qui atteint des chiffres records dans plusieurs pays européens (+10% en Espagne en juin), a eu de lourdes conséquences sur les bourses. En France, la hausse des prix à la consommation a atteint un niveau de 6,5% en juin et 8,6% pour la zone euro, deux variables en constante hausse depuis le début de l’année.
En effet, le Cac 40 a été directement affecté par ces hausses historiques. Ce dernier a enregistré une baisse de 10% sur la totalité du mois de juin, confirmant l’un de ses pires semestres jamais enregistrés. Cela s’est traduit par une chute historique de 17,2% pour les six premiers mois de l’année 2022. Il s’agit du troisième pire semestre pour le Cac 40, depuis la baisse de 17,43% au premier semestre 2020 et de 21% à fin juin 2008.
Côté américain, les chiffres ne sont pas non plus positifs. Bien que l’inflation ait atteint des taux moins élevés aux Etats-Unis, la Bourse de New York a tout de même pâti de fortes craintes liées à cette hausse des prix. Wall Street a conclu le 30 juin le pire semestre de son histoire.
L’indice Dow Jones a quant à lui cédé 0,82% jeudi et le Nasdaq, 1,33% à 11.028,74 points pour la dernière séance du semestre après six premiers mois très difficiles. Ces deux baisses respectives s’ajoutent à celles accumulées depuis janvier. Depuis le début de l’année, l’indice Dow Jones est en repli de 15,31% tandis que le Nasdaq a perdu 29,51%. Deux taux historiquement bas.
« Les efforts de la banque centrale (Fed) pour lutter contre l’inflation suscitent des craintes croissantes de récession qui ont mené Wall Street à son pire semestre depuis 1970 » , précise enfin Edward Moya, analyste pour Oanda.
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