Les principales Bourses européennes ont suivi le pas des Bourses chinoises et ont clôturées en baisse ce lundi, craignant l’inflation et le regain épidémique à l’entame de la saison des résultats d’entreprises.
Dans de nombreux endroits en Chine, des signes de reprise épidémique font leur réapparition, comme à Macao où la ville a entamé lundi son premier confinement depuis le début de la pandémie.
Ces craintes dues à la crise épidémique se sont donc directement reportées sur l’économie et les bourses principales du pays. Hong Kong a chuté de 2,77% et Shanghai de 1,27% ce lundi.
Tokyo a nagé à contre-courant et pris 1,11%, après les élections sénatoriales qui ont conforté la coalition au pouvoir.
Côté occidental, après une semaine de hausse, les principales bourses européennes ont clôturé en baisse. Paris a perdu 0,61% et Francfort 1,40%. Seule Londres est parvenu à surnager en terminant stable.
Attentives aux taux d’inflation à l’échelle mondiale et aux risques de voir les tensions sur le marché de l’énergie favoriser une récession, les bourses européennes doivent s’attendre à ce que « les résultats des entreprises devraient continuer à influencer le sentiment du marché, car de nombreux opérateurs seront à l’affût de nouveaux signes de récession » , explique Pierre Veyret, analyste chez ActiveTrade.
Même constat du côté des poids lourds boursiers, les valeurs du luxe ont affiché un repli à l’ouverture ce lundi 11 juillet. LVMH cédait 2,77%, Kering 2,27% et Hermès 1,21%.
La Bourse de New York devant ouvrir au cours de la soirée, Wall Street s’achemine vers une ouverture en repli, entre 0,55 et 0,95% pour les trois principaux indices américains.
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Photo à la Une : © Euronext