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Selon un décompte de l’AFP publié hier, les bénéfices nets annuels cumulés des entreprises du CAC 40 s’élèvent à 140 milliards d’euros, grâce à des records dans les secteurs du luxe et de l’énergie.
En 2021, les 33 entreprises du CAC 40 ayant publié leurs comptes annuels avaient collectivement généré 128 milliards d’euros de bénéfice net part du groupe.
Pour 2022, le chiffre d’affaires global de ces 33 sociétés dépasse les 1.646 milliards d’euros.
Mais selon les estimations des analystes sondés par la société de gestion de données financières Factset, le bénéfice cumulé du CAC 40 devrait ressortir en légère baisse sur un an. Ce recul masque cependant des résultats record, en commençant par le secteur de l’énergie avec le groupe TotalEnergies qui affiche avec 20,5 milliards de dollars (19,5 milliards d’euros), le plus gros profit de l’indice, devant le constructeur automobile Stellantis. De son côté, le groupe automobile issu de la fusion de PSA et Fiat Chrysler a dépassé toutes les attentes, enregistrant un bénéfice net de 16,8 milliards d’euros en 2022, soit une hausse de 26 %.
Une montée des prix
Le secteur énergétique a dégagé plus de 23 milliards d’euros de bénéfice net en France, malgré les importantes charges comptabilisées par le géant Engie, qui plombent le résultat cumulé et masquent une forte hausse du bénéfice d’exploitation.
Le secteur du luxe a également vu ses bénéfices gonfler, porté notamment par les géants du secteur tels que Kering, Hermès, LVMH et l’Oréal. Il a réalisé un bond de 23 % au total, soit 4,5 milliards d’euros de plus sur un an, et une progression de 80 %, comparé à 2019. La raison principale ? Les hausses des coûts de la production ont été répercutées sur les prix de vente aux clients.
“Pour le luxe de manière générale et en particulier chez nous, les prix augmentent toujours» et «nous sommes dans une stratégie qui est de faire oublier le prix et de vendre des produits plus chers mais plus sophistiqués” a déclaré Jean-Jacques Guiony, directeur financier du groupe LVMH.
Le fabricant de semi-conducteurs, STMicroelectronics, plus simplement appelé ST, signe la deuxième plus forte progression de son bénéfice net. Il a profité de la forte demande mondiale des puces électroniques, qui étaient jusqu’alors une denrée rare.
Guerre en Ukraine
Même si l’ensemble des entreprises du CAC 40 ont enregistré des bénéfices notables pour l’année 2022, la guerre en Ukraine a toutefois impacté les résultats, comme chez ArcelorMittal, deuxième plus important producteur d’acier mondial. La société a été plombée par un milliard de dollars de provisions pour couvrir ses pertes ukrainiennes.
De son côté, TotalEnergies a réalisé un bénéfice record en dépit d’une provision de 15 milliards de dollars liée à la Russie. Pour la banque Société Générale, le bénéfice net a été quasiment divisé par trois, en raison de la cession de sa filiale russe Rosbank.
Pour l’industrie automobile, il y a des différences importantes, avec un bénéfice record pour Stellantis, mais une perte de 338 millions d’euros pour Renault, après une charge de 2,3 milliards d’euros causée par la vente du fabricant russe des Lada.
Lire aussi >Hermès a cartonné en 2022
Photo à la Une : ©Presse [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role=”not-logged-in”][vc_column][vc_column_text]
Selon un décompte de l’AFP publié hier, les bénéfices nets annuels cumulés des entreprises du CAC 40 s’élèvent à 140 milliards d’euros, grâce à des records dans les secteurs du luxe et de l’énergie.
En 2021, les 33 entreprises du CAC 40 ayant publié leurs comptes annuels avaient collectivement généré 128 milliards d’euros de bénéfice net part du groupe.
Pour 2022, le chiffre d’affaires global de ces 33 sociétés dépasse les 1.646 milliards d’euros.
Mais selon les estimations des analystes sondés par la société de gestion de données financières Factset, le bénéfice cumulé du CAC 40 devrait ressortir en légère baisse sur un an. Ce recul masque cependant des résultats record, en commençant par le secteur de l’énergie avec le groupe TotalEnergies qui affiche avec 20,5 milliards de dollars (19,5 milliards d’euros), le plus gros profit de l’indice, devant le constructeur automobile Stellantis. De son côté, le groupe automobile issu de la fusion de PSA et Fiat Chrysler a dépassé toutes les attentes, enregistrant un bénéfice net de 16,8 milliards d’euros en 2022, soit une hausse de 26 %.
Une montée des prix
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Selon un décompte de l’AFP publié hier, les bénéfices nets annuels cumulés des entreprises du CAC 40 s’élèvent à 140 milliards d’euros, grâce à des records dans les secteurs du luxe et de l’énergie.
En 2021, les 33 entreprises du CAC 40 ayant publié leurs comptes annuels avaient collectivement généré 128 milliards d’euros de bénéfice net part du groupe.
Pour 2022, le chiffre d’affaires global de ces 33 sociétés dépasse les 1.646 milliards d’euros.
Mais selon les estimations des analystes sondés par la société de gestion de données financières Factset, le bénéfice cumulé du CAC 40 devrait ressortir en légère baisse sur un an. Ce recul masque cependant des résultats record, en commençant par le secteur de l’énergie avec le groupe TotalEnergies qui affiche avec 20,5 milliards de dollars (19,5 milliards d’euros), le plus gros profit de l’indice, devant le constructeur automobile Stellantis. De son côté, le groupe automobile issu de la fusion de PSA et Fiat Chrysler a dépassé toutes les attentes, enregistrant un bénéfice net de 16,8 milliards d’euros en 2022, soit une hausse de 26 %.
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