Longtemps considéré comme un vin “secondaire”, le rosé fait son apparition sur les tables les plus chics et séduit l’international. Histoire d’une revanche.
Avec la réputation de donner mal à la tête, le vin rosé n’avait sa place sur la table des convives que s’il était accompagné, mais ça, c’était avant. “Le rosé est devenu tendance, ‘‘Instagrammable’’ explique Brice Eymard, directeur général du Conseil interprofessionnel des vins de Provence (CIVP), cette association regroupe les vignerons et négociants des appellations Côtes-de-provence, coteaux d’Aix-en-Provence et coteaux varois en Provence, soit quelque 26.000 hectares.
Les premières vignes ont été plantées dans la région par les Phocéens, fondateurs de Marseille, il y a 2.600 ans et les Romains ont ensuite étendu le vignoble dans toute la Provence. A l’origine, et jusqu’au Moyen Age, tous les vins sont très clairs et au XVIIe siècle, quand d’autres régions se tournent vers le rouge, la Provence choisit de rester fidèle au rosé.Aujourd’hui encore, il représente 91% de la production de la région. “On a toujours fait du rosé en Provence” confirme Eric Pastorino, le président du CIVP. “ça correspond au lieu et au climat. On a toujours voulu avoir un vin qui puisse se boire frais.”
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Photo à la Une : © Château de Pampelonne