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Par Fabrice RAMANANJATO, Consultant chez Tallis Consulting
Menace, ”Cancer” dixit Jean-Claude Biver, Président non-exécutif de la division horlogère du groupe LVMH, l’explosion du marché gris de l’Horlogerie de luxe agite le secteur depuis plusieurs années. A l’heure de la reprise, la transformation des acteurs dément ces craintes et montre même que l’horlogerie est aujourd’hui plus forte grâce à lui.
Un nouveau modèle qui favorise l’inclusion
Révélateur du retard digital du secteur
Le luxe s’est toujours distingué par son aspect discrétionnaire et exclusif: acheter une montre ne se fait pas par extrême nécessité mais par désir et semblait réservé à une élite sociale et financière. Les craintes liées au Marché Gris révèlent l’inertie dont souffrent les Maisons, parfois trop traditionalistes. La plupart ont désormais compris que ce marché «parallèle» est finalement une manière pour les amateurs de mécaniques de haut vol d’accéder à un rêve, que les Maisons de luxe doivent continuer à incarner. En intégrant cette nouvelle donne, les maisons ont aujourd’hui les moyens de réduire le risque lié au marché gris, grâce au renforcement de leur présence en ligne, et, surtout, une communication mêlant le prestige à la pédagogie. Qualifié de «cancer pour le secteur» par le patron de la division horlogère de LVMH en 2017, le marché gris se révèle finalement être une aubaine pour les marques qui embrassent ce qui fait sa force: le digital et l’inclusivité.
Par Fabrice RAMANANJATO, Consultant chez Tallis Consulting
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