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Si le luxe français affiche de bons résultats à l’export en 2022, la France affiche, elle, un déficit du commerce extérieur record. Le gouvernement compte sur le plan de relance de la réindustrialisation -France 2030- et sur la diffusion de la culture de l’exportation, pour redresser la barre à l’avenir.
Les résultats des vitrines de l’économie française sont souvent repris pour illustrer le rayonnement économique de la France. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire n’a pas manqué ainsi, début février, de féliciter les entreprises du CAC 40 pour leurs succès. Mais les performances des géants occultent le déficit du commerce extérieur, un des marqueurs phares de la compétitivité du pays.
Certains secteurs, à commencer par celui du luxe, voient certes les fleurons tricolores continuer de monter en puissance et rayonner à l’international.
Mais cela n’a pas empêché la disparition de plusieurs filières industrielles. Les conséquences sont directes : moins d’activité et un décrochage économique de la France entrainant un accroissement de la dépendance aux importations.
Déficit commercial record
En 2022, le déficit de la balance commerciale des biens a battu un record historique. Ce dernier a dépassé pour la première fois les 160 milliards d’euros, soit précisément 163,8 milliards d’euros ! Selon les chiffres de l’Insee, la France est en déficit chronique depuis exactement vingt ans dans ses échanges de biens avec le reste du monde, le dernier excédent commercial remontant à 2002. Les rapports de conjoncture de 2022 soulignent pourtant l’excédent record de 50 milliards d’euros si on additionne certains secteurs vertueux, dont celui du luxe. L’industrie des parfums et des cosmétiques enregistre à elle seule 15 milliards d’euros d’excédents, les boissons, 16 milliards d’euros et l’aéronautique, 23,5 milliards d’euros.
Toujours selon l’Insee, le production industrielle aurait toutefois mieux résisté que prévu en fin d’année dernière et elle pourrait légèrement progresser au 1er semestre 2023. L’indice des directeurs d’achat, indicateur composite de l’activité manufacturière d’un pays, s’est en effet redressé ce mois-ci à 51,6, après 49,1 en janvier.
Mauvais choix stratégiques
Un tel déficit de la balance commerciale s’explique par de nombreux facteurs. À commencer par le renchérissement des importations de pétrole, de gaz et de matières premières (+29 %), mais aussi la dépréciation de l’euro face au dollar, de 11% environ. L’envol de la facture énergétique, passée en un an de 45 milliards à 115 milliards d’euros, a aggravé de 86 % le déficit extérieur. Autre raison d’une telle contreperformance : l’effondrement de l’industrie manufacturière française, tombée à 9 % du PIB en 2021 contre 18 % en 2000.
Mais c’est surtout une succession de mauvais choix stratégiques qui est responsable de l’aggravation du déficit. Les entreprises françaises connaissent un environnement qui les poussent à délocaliser leur production à l’étranger. « Il est inacceptable de voir ce déficit augmenter dans de telles proportions depuis deux ans, alors que les échanges internationaux ont fortement rebondi », souligne Marc Touati, directeur du cabinet ACDEFI.
Diffuser la culture de l’exportation
La France souhaite relever la barre après un tel fiasco. Le ministre du Commerce extérieur, Olivier Becht, considère que miser sur l’exportation est aujourd’hui indispensable. « Si on n’internationalise pas nos entreprises, elles seront en danger », a-t-il déclaré, « il faut que se diffuse cette culture de l’exportation ».
Après avoir pointé la faiblesse des PME françaises à l’exportation, le ministre a annoncé qu’il comptait sur le plan France 2030 pour accélérer « une réindustrialisation en œuvre depuis cinq ans ». Présenté en octobre 2021, ce plan doté de 54 milliards d’euros est censé permettre à la France de rattraper son retard industriel, en investissant dans les technologies innovantes ou en soutenant la transition énergétique.
Avec de tels résultats, difficile de prévoir l’avenir du commerce extérieur français. Petite lueur dans le paysage, Olivier Becht a salué la hausse du nombre de sociétés françaises exportatrices passées de 130 000 à 144 000.
Lire aussi >Les bénéfices des entreprises du CAC 40 portés par le luxe et l’énergie en 2022
Photo à la Une : ©Shutterstock [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role=”not-logged-in”][vc_column][vc_column_text]
Si le luxe français affiche de bons résultats à l’export en 2022, la France affiche, elle, un déficit du commerce extérieur record. Le gouvernement compte sur le plan de relance de la réindustrialisation -France 2030- et sur la diffusion de la culture de l’exportation, pour redresser la barre à l’avenir.
Les résultats des vitrines de l’économie française sont souvent repris pour illustrer le rayonnement économique de la France. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire n’a pas manqué ainsi, début février, de féliciter les entreprises du CAC 40 pour leurs succès. Mais les performances des géants occultent le déficit du commerce extérieur, un des marqueurs phares de la compétitivité du pays.
Certains secteurs, à commencer par celui du luxe, voient certes les fleurons tricolores continuer de monter en puissance et rayonner à l’international.
Mais cela n’a pas empêché la disparition de plusieurs filières industrielles. Les conséquences sont directes : moins d’activité et un décrochage économique de la France entrainant un accroissement de la dépendance aux importations.
Déficit commercial record
En 2022, le déficit de la balance commerciale des biens a battu un record historique. Ce dernier a dépassé pour la première fois les 160 milliards d’euros, soit précisément 163,8 milliards d’euros ! Selon les chiffres de l’Insee, la France est en déficit chronique depuis exactement vingt ans dans ses échanges de biens avec le reste du monde, le dernier excédent commercial remontant à 2002. Les rapports de conjoncture de 2022 soulignent pourtant l’excédent record de 50 milliards d’euros si on additionne certains secteurs vertueux, dont celui du luxe. L’industrie des parfums et des cosmétiques enregistre à elle seule 15 milliards d’euros d’excédents, les boissons, 16 milliards d’euros et l’aéronautique, 23,5 milliards d’euros.
[…][/vc_column_text][vc_cta h2=”Cet article est réservé aux abonnés.” h2_font_container=”tag:h2|font_size:16|text_align:left” h2_use_theme_fonts=”yes” h4=”Abonnez-vous dès maintenant !” h4_font_container=”tag:h2|font_size:32|text_align:left|line_height:bas” h4_use_theme_fonts=”yes” txt_align=”center” color=”black” add_button=”right” btn_title=”JE M’ABONNE !” btn_color=”danger” btn_size=”lg” btn_align=”center” use_custom_fonts_h2=”true” use_custom_fonts_h4=”true” btn_button_block=”true” btn_custom_onclick=”true” btn_link=”url:https%3A%2F%2Ftest2023.luxus-plus.com%2Fnouveaux-abonnements-et-newsletter%2F”]Accédez en illimité à tous les articles et vivez une expérience de lecture inédite, contenus en avant première, newsletter exclusives…
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Si le luxe français affiche de bons résultats à l’export en 2022, la France affiche, elle, un déficit du commerce extérieur record. Le gouvernement compte sur le plan de relance de la réindustrialisation -France 2030- et sur la diffusion de la culture de l’exportation, pour redresser la barre à l’avenir.
Les résultats des vitrines de l’économie française sont souvent repris pour illustrer le rayonnement économique de la France. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire n’a pas manqué ainsi, début février, de féliciter les entreprises du CAC 40 pour leurs succès. Mais les performances des géants occultent le déficit du commerce extérieur, un des marqueurs phares de la compétitivité du pays.
Certains secteurs, à commencer par celui du luxe, voient certes les fleurons tricolores continuer de monter en puissance et rayonner à l’international.
Mais cela n’a pas empêché la disparition de plusieurs filières industrielles. Les conséquences sont directes : moins d’activité et un décrochage économique de la France entrainant un accroissement de la dépendance aux importations.
Déficit commercial record
En 2022, le déficit de la balance commerciale des biens a battu un record historique. Ce dernier a dépassé pour la première fois les 160 milliards d’euros, soit précisément 163,8 milliards d’euros ! Selon les chiffres de l’Insee, la France est en déficit chronique depuis exactement vingt ans dans ses échanges de biens avec le reste du monde, le dernier excédent commercial remontant à 2002. Les rapports de conjoncture de 2022 soulignent pourtant l’excédent record de 50 milliards d’euros si on additionne certains secteurs vertueux, dont celui du luxe. L’industrie des parfums et des cosmétiques enregistre à elle seule 15 milliards d’euros d’excédents, les boissons, 16 milliards d’euros et l’aéronautique, 23,5 milliards d’euros.
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