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Le milliardaire Bernard Arnault a fortement intéressé la presse internationale ces dernières semaines avec sa tentative de sortir le groupe LVMH d’un accord avec le joaillier américain Tiffany & Co. En revanche, ce qui a beaucoup moins intéressé les médias, c’est la participation de plus de 6% qu’il a pris récemment dans le groupe d’investissement Lagardère SCA. La veille de cette transaction, le propriétaire de Challenge, Claude Perdriel, confirmait au journal Le Monde l’acquisition de plus de 40% du groupe de médias.
En l’espace de quelques jours, l’homme le plus riche d’Europe a renforcé ses investissements dans le monde des médias.
Il a ainsi augmenté sa participation dans le groupe Lagardère SCA de 1,2%, à hauteur de 6,2%. Il faut rappeler que Lagardère est un groupe d’investissement, autrefois florissant, avec entre-autres des investissements dans l’aviation, mais aujourd’hui en difficulté, qui se concentre sur les médias, l’édition, et les points de ventes dans les gares et aéroports.
L’investissement “souligne notre attachement à l’intégrité et au développement de Lagardère”, a déclaré le groupe Arnault dans son communiqué du 24 septembre.
Afin de comprendre pourquoi Bernard Arnault, dont la fortune s’élèverait à 86 milliards de dollars selon Bloomberg Billionaire Index et qui possède un grand nombre de marques de luxe telles que Dior, Fendi, Louis Vuitton, Hennessy Cognac ou encore Dom Pérignon Champagne, voudrait des parts dans un groupe en perte de vitesse comme Lagardère, il faut s’intéresser au groupe d’investissement de plus près veja aqui.
Le groupe Lagardère possède des actifs médiatiques chez plusieurs médias français, comme Paris Match, le magazine hebdomadaire français d’actualités et d’images, qui a la réputation d’avoir une bonne influence politique, mais également Europe 1, la radio d’information généralisée, ainsi que l’hebdomadaire d’actualité Journal du Dimanche, qui rassemble de nombreux lecteurs et qui est le seul hebdomadaire national dominical.
Pour beaucoup d’observateurs du millionnaire, cette transaction entre Arnault et Lagardère n’est pas anodine et transparaît de la volonté d’Arnault de gagner plus d’influence politique.
Le groupe LVMH, qui appartient à Bernard Arnault, possède d’autres grandes marques du paysage médiatique français, comme le principal quotidien financier Les Echos, ainsi que Le Parisien, le quotidien régional français par excellence. Ce n’est donc pas la première fois que le milliardaire tente de se rapprocher des médias, mais ce nouvel accord médiatique renforce encore son influence au sein du monde politique français.
Bernard Arnault a d’ailleurs su se servir de cette influence politique, notamment dans l’affaire entre LVMH et le joaillier américain Tiffany & Co. Le groupe français LVMH a obtenu une lettre du ministre des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian demandant un report de l’accord suite à un différend commercial entre la France et les Etats-Unis, que le groupe a utilisé afin de se retirer.
Bien que LVMH nie avoir joué un rôle quelconque dans l’obtention de la lettre, Jean-Yves Le Drian a répondu qu’il était intervenu dans une question de la société et qu’il était de “son devoir de protéger les intérêts français”.
“Être propriétaire de ces journaux lui donne une influence médiatique, et cela signifie que vous voulez qu’il vous retire“, a déclaré Julia Cage, professeur d’économie à Sciences Po à Paris, faisant référence à la lettre de Jean-Yves Le Drian.
En 2016, une polémique est née après que Les Echos et Le Parisien aient décidé de ne pas publier de critique du film “Merci Patron” de François Ruffin, député de gauche qui, à travers son documentaire, faisait une critique du pouvoir des riches, et plus particulièrement de LVMH. L’année suivante, le nom de François Ruffin s’est retrouvé supprimé d’un article écrit par un chroniqueur.
Toutefois, ces censures représentent des cas isolés et ne sont pas fréquentes, selon les médias appartenant à Arnault. Même si, dans l’affaire LVMH-Tiffany, le médias Les Echos, a subtilement traité la question de savoir si Bernard Arnault a utilisé son influence afin d’obtenir une lettre de Jean-Yves Le Drian, en déclarant que cela était dû à des “dommages collatéraux”.
Lire aussi > BOURSE : LVMH STABLE, MALGRÉ LA CONTRE-ATTAQUE EN JUSTICE CONTRE TIFFANY
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Le milliardaire Bernard Arnault a fortement intéressé la presse internationale ces dernières semaines avec sa tentative de sortir le groupe LVMH d’un accord avec le joaillier américain Tiffany & Co. En revanche, ce qui a beaucoup moins intéressé les médias, c’est la participation de plus de 6% qu’il a pris récemment dans le groupe d’investissement Lagardère SCA. La veille de cette transaction, le propriétaire de Challenge, Claude Perdriel, confirmait au journal Le Monde l’acquisition de plus de 40% du groupe de médias.
En l’espace de quelques jours, l’homme le plus riche d’Europe a renforcé ses investissements dans le monde des médias.
Il a ainsi augmenté sa participation dans le groupe Lagardère SCA de 1,2%, à hauteur de 6,2% slovenska-lekaren.com. Il faut rappeler que Lagardère est un groupe d’investissement, autrefois florissant, avec entre-autres des investissements dans l’aviation, mais aujourd’hui en difficulté, qui se concentre sur les médias, l’édition, et les points de ventes dans les gares et aéroports.
L’investissement “souligne notre attachement à l’intégrité et au développement de Lagardère”, a déclaré le groupe Arnault dans son communiqué du 24 septembre.
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Le milliardaire Bernard Arnault a fortement intéressé la presse internationale ces dernières semaines avec sa tentative de sortir le groupe LVMH d’un accord avec le joaillier américain Tiffany & Co. En revanche, ce qui a beaucoup moins intéressé les médias, c’est la participation de plus de 6% qu’il a pris récemment dans le groupe d’investissement Lagardère SCA. La veille de cette transaction, le propriétaire de Challenge, Claude Perdriel, confirmait au journal Le Monde l’acquisition de plus de 40% du groupe de médias.
En l’espace de quelques jours, l’homme le plus riche d’Europe a renforcé ses investissements dans le monde des médias.
Il a ainsi augmenté sa participation dans le groupe Lagardère SCA de 1,2%, à hauteur de 6,2%. Il faut rappeler que Lagardère est un groupe d’investissement, autrefois florissant, avec entre-autres des investissements dans l’aviation, mais aujourd’hui en difficulté, qui se concentre sur les médias, l’édition, et les points de ventes dans les gares et aéroports.
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