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« La Chronique des Bridgerton », série inédite du moment, est devenue très rapidement une véritable inspiration de mode avec sa prestigieuse garde robe d’époque et vintage. Le Natural Diamond Council a dévoilé récemment les coulisses des somptueux bijoux portés par la haute société londonienne, accompagnées des commentaires de Ellen Mirojnick, créatrice des costumes de la série.
« Les bijoux ont ajouté un supplément de somptuosité à nos personnages » , explique la créatrice.
La série de 8 épisodes a présenté au total plus de 1 000 pièces de joaillerie, bien évidemment des pièces d’imitation, sans quoi cela aurait couté des millions de dollars pour la production.
« Il y avait au moins 100 femmes à chaque bal, et chacune avait besoin de parures différentes comprenant toujours un collier et des boucles d’oreilles (pas nécessairement assortis) ainsi qu’un diadème ou une couronne” , souligne Ellen Mirojnick.
Des bijoux symboles de la société
Colliers, boucles d’oreilles, diadèmes, couronnes… les resplendissantes pièces de joailliers sont omniprésentes dans la série et constituent bien plus que des simples accessoires de mode. À travers des personnages aristocratiques, les bijoux révèlent l’appartenance à une hiérarchie sociétale très codifiée.
À titre d’exemple, le personnage principal Lady Daphné Bridgerton porte des sobres bijoux, que ce soit au niveau des colliers ou des boucles d’oreilles. Une fois duchesse, on peut remarquer un léger changement, ce sont des bijoux brillants de milles éclats, plus audacieux qui ornent ses tenues.
De même, le gente féminine de sa famille s’entoure de bijoux simples ornés de diamants et de perles aux teintes douces alors que la la famille Featherington, elle s’accompagne de parures colorées et clinquantes.
La reine quant à elle n’hésite pas à s’accessoiriser avec des ornements extravagants et sophistiqués et superposés tels que des gros colliers richement ornés ou des diadèmes incrustés de pierres précieuses.
C’est par ailleurs elle qui possède les plus gros joyaux de la société, ces derniers étant considérés comme les joyaux de la reine.
Le diamant, pierre omniprésente dans la joaillerie
« Les grandes quantités de diamants et de perles que nous avons utilisées sur elle seraient similaires à celles que feu Karl Lagerfeld aurait utilisées dans ses défilés Chanel », confie Ellen Mirojnick, “L’éclat des diamants a illuminé les scènes et a ajouté un élément de magie et d’illusion, nous transportant dans un autre temps et un autre lieu ».
Même si dans certaines scènes on peut apercevoir du rubis dans la composition des bijoux, ceux-ci sont majoritairement ornés de diamants et de perles. D’ailleurs, le collier iconique de Lady Daphné est un collier en diamants ou plus précisément, LE collier de diamants royal. Celui-ci prend la forme d’une grappe de diamants longeant le cou, inspiré d’un modèle antique. C’est par ailleurs une pièce copiée d’un collier royal original.
« Il ressemble à Daphné : beau et précieux. Tous ses accessoires sont d’une grande finesse car son personnage incarne le raffinement et la simplicité. » , poursuit la créatrice.
À noter que chaque bijoux a fait l’objet de recherches très approfondies dans le monde entier de la part de la créatrice et de son équipe, afin que ceux-ci puissent retranscrire la puissance de l’époque, au détail près, à laquelle se déroule l’histoire. Mais la créatrice a tout de même tenu à importer sa propre touche en réinventant certaines pièces, pièces qui ont toutes été crées par des artisans joailliers ou des designers tels que Lorenzo Mancianti.
Une influence considérable en terme de mode
Même si les pièces joaillières éblouissent les spectateurs à chaque épisode, ce ne sont pas les seules à avoir retenu l’attention. En effet, ce sont les innombrables tenues et vestiaires qui sont désormais au cœur de l’attention. Par exemple, la robe empire portée à de nombreuses reprises par Lady Daphné Bridgerton a déjà augmenté en valeur de 150% sur les plateformes internationales Stylight. De même pour les capes (+37%), les serre-têtes (+42%) ou encore les escarpins babies (+36%).
Ce n’est pas étonnant que la garde robe des personnages fassent autant fureur puisque Ellen Mirojnick s’est largement inspirée de la Haute Couture des années 1950 et 1960 mais aussi des défilés très récents.
« Par exemple, il y a eu une manière précise d’utiliser les broderies sur un défilé de Chanel du printemps, je crois que c’était en 2017 ou en 2018, et j’en suis tombée amoureuse. Il y avait aussi une coupe d’une robe Dior de la fin des années 1940 que j’ai vue au Victoria and Albert Museum, qui était sublime, et dont j’ai utilisé un élément ».
Au total, ce sont 7 500 pièces qui ont été confectionnés à la perfection par une équipe de 230 personnes composée de quatre tailleurs, un corsetier, un service de broderie, des cordonniers et des bijoutiers.
A croire que le succès de la série repose notamment sur le style vestimentaire revisité d’une époque nettement différente de la nôtre, mais à la lumière d’une mode contemporaine.
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Photo à la Une : © Presse[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]