La Bourse de Paris est attendue proche d’un équilibre ce jeudi, alors que la séance sera marquée par une avalanche de résultats d’entreprises et par une réunion de la Banque Centrale Européenne (BCE).
Après le léger repli de la veille de 0,19% à 6 753,52 points, le contrat à terme de l’indice vedette du CAC 40 a pris 0,06% une quarantaine de minutes avant l’ouverture de la séance de ce jeudi. « Peu de choses dans les mouvements des prix suggéraient que les baisses étaient autre chose qu’une brève pause dans la hausse générale des marchés européens » , nuance Michael Hewson, analyste chez CMC Markets, qui adopte ainsi une attitude optimiste quant à la suite des événements.
Ce sont les publications de résultats pour la plupart meilleurs qu’attendus par les entreprises qui ont initié et soutenu la tendance haussière globale qui se dessine depuis quelques jours.
Ce jeudi encore, les investisseurs vont devoir analyser de nombreux résultats, que ce soit en Europe avec Nokia ou encore Volkswagen, dans le monde (Amazon, Apple, Sony…) ou même à Paris, avec Airbus, Stellantis ou même Sanofi.
Des réunions avec de nombreuses banques centrales sont également prévues, ce qui devrait ramener les enjeux macro-économique, comme la persistance de l’inflation ou le ralentissement de la croissance, sur le devant de la scène et au cœur des analyses.
En début d’après-midi, Christine Lagarde, la présidente de la Banque Centrale Européenne, tient une conférence de presse pour expliquer les décisions du comité monétaire. Bien que l’inflation soit au cœur des débats, elle ne devrait pas faire dévier la BCE de son cap, qui estime le début d’une normalisation progressive de la politique monétaire d’ici le mois de décembre.
Plusieurs valeurs d’entreprises françaises sont à suivre. TotalEnergies a ainsi annoncé un bénéfice net multiplié par 23 sur un an, à 4,6 milliards de dollars au troisième trimestre, notamment grâce à la remontée des cours des hydrocarbures. Airbus est également dans le vert, avec un bénéfice net de 404 millions d’euros au troisième trimestre traduisant la reprise progressive de ses activités. En revanche, le constructeur automobile Stellantis a été durement touché par la pénurie de semi-conducteurs et a produit environ 600 000 véhicules de moins que prévu au troisième trimestre, soit une baisse de 30%.
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