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Kering : ce nouveau business model qui lui rapporte déjà gros

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Après un repositionnement luxe aux débuts des années 2000, le groupe Kering a su, en deux décennies, bâtir un solide modèle d’affaires basé sur l’acquisition de maisons d’exception, la création de valeur et une culture de la responsabilité. Un business model unique qui ne cesse de porter ses fruits : au dernier trimestre de 2019, le groupe enregistrait toujours une croissance forte et rentable malgré les crises. Analyse d’un archétype de réussite.

 

Un virage à 360° vers le luxe

 

Tout commence en 1999 lorsque le groupe Pinault-Printemps-Redoute (PPR) fondé en 1962 par François Pinault décide de se désengager de la grande distribution et de s’investir dans le secteur du luxe. Le groupe vend alors une à une ses filiales (Printemps, Conforama, la Fnac, La Redoute, etc.) puis rachète – totalement ou partiellement – de grands groupes de luxe tels que Gucci et Sanofi Beauté (qui détient Yves Saint-Laurent).

 

Cette mutation vers le luxe se poursuit implacablement : PPR continue de racheter des entreprises toutes plus prestigieuses les unes que les autres : Sergio Rossi et Boucheron en 2000, Bottega Veneta et Balenciaga en 2001, Puma en 2007, le groupe suisse de haute-horlogerie Sowind Group en 2011 et le joaillier chinois Qeelin en 2012, entre autres.

 

Un recentrage sur le luxe qui se concrétise en 2013 lorsque le groupe PPR, rebaptisé Kering, décide la mise en œuvre d’une stratégie de montée en gamme. Kering ne développe alors plus que des marques de luxe, dans des secteurs aussi variés que la maroquinerie, les chaussures, le prêt-à-porter, les montres et la joaillerie. Un nouveau business model est née.

 

Un « business model » moderne et créatif

 

La stratégie du groupe Kering s’axe donc dorénavant – et exclusivement – sur le développement par les grandes maisons de luxe de produits hauts de gamme. Mais parce que l’excellence des produits hauts de gamme n’est pas suffisante au développement d’une marque de luxe, Kering s’oriente vers la création et s’allie avec des maisons au fort potentiel créatif, qui sont des sources d’innovation et d’inspiration pour le plus grand nombre. Le luxe de Kering se revendique alors être « un luxe en mouvement, reposant sur un contenu créatif puissant, porteur de modernité, qui suscite l’émotion et permet à chacun de révéler sa personnalité » rappelle lui-même le groupe sur son site.

 

Kering fait le choix d’un modèle d’affaires multimarque, moderne et profondément innovant, qui se doit avant tout d’être inventif comme au travers par exemple d’expériences clients uniques qui ont pour but de répondre à leurs attentes singulières.

 

La création a donc été mise au service d’un luxe audacieux chez Kering. Le business model du groupe s’illustre par cette volonté de changer la conception du luxe et de façonner «un luxe de demain», plus novateur.  Un luxe qui pense aussi intégrer les évolutions sociétales. Sur la base des impacts de l’hommes sur la planète, le groupe a en effet choisi de développer un modèle économique plus responsable, créant ainsi les perspectives d’un luxe durable et conférant au groupe un avantage compétitif structurel.

 

Des résultats au beau fixe

 

Les positionnements et repositionnements de Kering ces dernières années ont permis au groupe d’enregistrer une croissance forte et rentable. Les résultats annuels de 2019 étaient en nette progression, avec un chiffre d’affaires de 15,883 milliards d’euros, en hausse de +13,3% par rapport à 2018. Pour cause, les croissances très soutenues de Gucci (+13,3%) et de Saint Laurent (+14,4%) mais aussi le dynamisme de Balenciaga et d’Alexander McQueen.

 

Des analyses graphiques du cours de l’action Kering ont même démontré que celle-ci a connu une longue période haussière, faisant passer la valeur de l’action de 85 € en 2008 à plus de 480 € en 2019 soit une croissance de 260 % entre 2014 et 2019. Et ce, malgré des épisodes de ralentissement dus notamment aux menaces de guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine en 2019.

 

Une bonne santé économique globale donc, mais qui risque toutefois de se voir compromise alors qu’une partie du réseau de boutiques Kering a fermé à cause de la propagation dans le monde du virus Covid-19. Alors qu’une baisse des ventes mondiales de Kering semble inexorable, principalement en Chine continentale et en Europe de l’ouest, le géant du luxe a dernièrement décidé de réagir au nom de ses maisons italiennes et de celles qui opèrent dans le pays (Gucci, Bottega Veneta, Saint Laurent, Balenciaga, Alexander McQueen, Brioni et Pomellato) en annonçant un don de deux millions d’euros à l’Italie. Une somme qui sera reversée aux principales fondations et établissements de santé italiens.

 

Une mobilisation qui permettrait au monde de combattre plus efficacement la pandémie et donc au groupe de repartir de plus belle, une fois la crise surmontée.

 

Lire aussi > Privé : Kering dépasse les attentes mais le coronavirus pourrait peser

 

Photo à la Une : © François-Henri Pinault / Wikipédia

 

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[arm_restrict_content plan=”1,” type=”hide”] Après un repositionnement luxe aux débuts des années 2000, le groupe Kering a su, en deux décennies, bâtir un solide modèle d’affaires basé sur l’acquisition de maisons d’exception, la création de valeur et une culture de la responsabilité. Un business model unique qui ne cesse de porter ses fruits : au dernier trimestre de 2019, le groupe enregistrait toujours une croissance forte et rentable malgré les crises. Analyse d’un archétype de réussite.

 

Un virage à 360° vers le luxe

 

Tout commence en 1999 lorsque le groupe Pinault-Printemps-Redoute (PPR) fondé en 1962 par François Pinault décide de se désengager de la grande distribution et de s’investir dans le secteur du luxe. Le groupe vend alors une à une ses filiales (Printemps, Conforama, la Fnac, La Redoute, etc.) puis rachète – totalement ou partiellement – de grands groupes de luxe tels que Gucci et Sanofi Beauté (qui détient Yves Saint-Laurent).

 

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Photo à la Une: © François-Henri Pinault / Wikipédia

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