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Ce mercredi le groupe de luxe Kering a dévoilé ses résultats annuel de 2020, des résultats en baisse certes, mais qui auraient pu être pires. Porté par une reprise de l’activité en Asie et en Amérique du Nord au deuxième semestre, ainsi qu’à un bond du e-commerce, le groupe a limité le repli de ses ventes.
“Les tendances se sont améliorées au second semestre” en raison “d’une bonne dynamique en Asie-Pacifique et en Amérique du Nord” et également “d’une très forte accélération du e-commerce de près de 70%” , a déclaré le directeur financier Jean-Marc Duplaix, lors d’une conférence téléphonique.
Le chiffre d’affaires du groupe s’est élevé à 13,1 milliards d’euros affichant un recul de 17,5% en données publiées et de 16,4% en organique. Les agences Factset et Bloomberg prévoyaient des ventes un peu plus supérieures, respectivement à 13,34 et 13,25 milliards d’euros. Le groupe prévoyait de son côté un recul de son chiffre d’affaires et de sa rentabilité.
Le bénéfice net s’est inscrit à 2,15 milliards d’euros, en recul de 6,9% par rapport aux 2,31 milliards d’euros enregistrés un an plus tôt. Les analystes de Facset tablaient en moyenne sur un bénéfice net de 1,81 milliard d’euros.
Le résultat opérationnel courant (ROC) de Kering a chuté de 34,4% en 2020, à 3,14 milliards d’euros, contre 4,78 milliards d’euros un an plus tôt. La marge opérationnelle courante s’est ainsi contractée à 23,9%, après avoir atteint un niveau record de 30,1% en 2019. Quant aux analystes, ils prévoyaient un résultat opérationnel courant de 3,06 milliards d’euros.
«Dans une année de bouleversements, Kering a fait preuve d’une grande résilience et d’une remarquable agilité. Nous sortons renforcés de la crise et prêts à tirer parti de la reprise», a estimé le PDG du groupe, François-Henri Pinault, cité dans un communiqué publié mercredi.
Les difficultés de Gucci face à la pandémie ont d’ailleurs couté à Kering un recul inattendu de ses ventes au quatrième trimestre.
Les ventes annuelles de Gucci se sont repliées de 21,5% sur un an en données comparables, à 7,44 milliards d’euros. Même si les ventes en ligne de Gucci ont augmenté de 70% sur un an, ses ventes aux distributeurs ont reculé de 33,4%.
Le résultat opérationnel de la division principale a été de 2,61 milliards d’euros en 2020, en repli de 33,8% sur un an, faisant ressortir une marge de 35,1%. Cette marge est “extrêmement robuste”, a souligné Jean-Marc Duplaix, lors d’une conférence téléphonique avec des journalistes.
Quant aux ventes d‘Yves Saint Laurent , celles ci ont affiché un repli 13,8% en 2020, à 1,74 milliard d’euros, tandis que celles de Bottega Veneta ont progressé de 4,8%, à 1,21 milliard d’euros.
Le conseil d’administration a décidé de proposer à l’assemblée générale, au titre de cet exercice 2020, un dividende en numéraire de 8 euros par action, sachant qu’un acompte sur ce dividende de 2,50 euros par action a déjà été mis en paiement le 21 janvier.
Le groupe de luxe n’a pas encore donné de perspectives pour son année 2021, mais il estime que “tant la force de son modèle opérationnel et organisationnel que sa solidité financière confortent sa confiance dans son potentiel de croissance à moyen et long termes» et que «si le contexte actuel reste encore marqué par de nombreuses incertitudes, la crise n’a pas remis en cause les moteurs structurels de la croissance du marché mondial du luxe, et a pleinement confirmé la pertinence de sa stratégie».
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Photo à la Une : © Kering[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]