[vc_row][vc_column][vc_column_text]
Avec la pandémie de Covid-19, à Paris, près de 1000 licenciements ont été annoncés dans l’hôtellerie de luxe. Les hôtels de luxe parisiens multiplient les plans sociaux malgré les aides financières perçues comme la prise en charge du chômage partiel ou des prêts garantis par l’État.
“Nous sommes dans un contexte de crise sans précédent”, a déclaré un des hôtels, frappés de plein fouet par la quasi-disparition de leur clientèle touristique.
Marriott Rive Gauche
En juillet 2019, l’hôtel quatre étoiles Mariott Rive Gauche avait annoncé à ses employés une fermeture progressive de l’établissement du 14e arrondissement en raison de travaux. Un an plus tard, celui-ci a entièrement fermé et a mis en place un plan de sauvegarde de l’emploi pour un nombre de 260 employés, soit 95 % des effectifs.
De ce fait, les syndicats et employés se sont rassemblés devant l’hôtel pour protester contre les conditions minimes accompagnant leur licenciement, et dénoncer le basculement vers la sous-traitance lors de la réouverture de l’établissement, prévue pour 2024.
Westin Paris Vendôme
Le plan social du Vendôme concerne lui 168 des 367 salariés. Il a pour objectif de remplacer les effectifs de la conciergerie, des femmes de ménage et du standard par de la sous-traitance.
A noter que le plan de sauvegarde de l’emploi a été ratifié par les délégués syndicaux contre l’avis de la secrétaire du CSE et celui des salariés. Selon un audit adressé au CSE, le plan est faible pour les salariés concernés puisqu’il va coûter « moins de 10 % » des économies qu’il permettra de réaliser.
En conflit avec leurs représentants, des salariés se rassemblent chaque semaine au cours des « jeudis de la colère » devant les établissements parisiens de la chaîne Marriott, redoutant le licenciement complet du personnel.
Le Méridien – Étoile
Le Méridien Etoile, plus grand hôtel de Paris, se restructure et ferme une de ses ailes « qui représente 50 % des capacités d’hébergement », selon la direction. Cette fermeture a entraîné l’annonce d’un plan de départs volontaires, puis un plan de sauvegarde de l’emploi impliquant 245 emplois sur les 478, acté en février.
On compte parmi les postes supprimés : le personnel d’étage, les gouvernants et les agents clients et sécurité, selon un syndicat. « Des postes vont être supprimés pour en recréer avec une notion de polyvalence accrue », détaille à l’AFP Pascal Pedrak, un syndicaliste, une crainte que la direction n’a pas été en mesure de confirmer.
Melia Paris-La Défense
Le Melia avait annoncé en février 2021 un plan de sauvegarde de l’emploi concernant 32 employés, ainsi que la conversion de 54 postes à la sous-traitance, principalement des femmes de ménage.
Les deux syndicats représentés (CGT et CFDT) n’ont pas validé le plan de sauvegarde de l’emploi, et appellent à poursuivre les rassemblements devant les établissements franciliens de la chaîne espagnole.
Intercontinental
Malgré un regain d’activité à l’été 2020 dû à leur réouverture, l’Intercontinental de la rue Scribe a réorganisé ses effectifs et a supprimé 88 postes.
La direction prévoit une « réduction du nombre du personnel, plutôt qu’un recours à l’intérim », assure Frédéric Hocquart, adjoint au tourisme à la mairie de Paris qui a communiqué avec la direction de l’hôtel.
Lire aussi > LE MARCHE DES HOTELS DE LUXE DEVRAIT ATTEINDRE 238,49 MILLIARDS DE DOLLARS D’ICI 2028
Photo à la Une : © Marriott[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]