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Selon l’étude de Deloitte, le marché des montres mécaniques suisses continue d’attirer ses clients en boutique plutôt que vers l’achat en ligne. La visualisation du produit lors de l’essayage est “un élément essentiel” dans la décision d’achat selon cette enquête.
Les recherches du cabinet Deloitte se sont tournées vers le segment du haut de gamme suisse où les prix se trouvent entre 500 et 300 francs, et supérieur à 3 000 francs, ainsi que sur les tendances d’achats des consommateurs et leurs motivations.
Alors que la grande majorité des consommateurs sur les marchés de la mode et de l’accessoire adoptent de plus en plus le e-commerce dans leurs habitudes d’achats, ce n’est pas le cas pour les acheteurs de montres suisses qui valorisent le moment en magasin lors du processus d’achat et le plaisir de l’essayage au poignet, “un élément essentiel” selon eux à l’achat du produit.
Cependant les marques doivent se soumettre à la réalité : les consommateurs ne se déplacent plus comme avant en point de vente, notamment pour les achats mode et accessoires, et de nouvelles stratégies digitales doivent être élaborées pour suivre cette évolution.
Le e-commerce des montres de luxe est “l’avenir” selon 70% des cadres de l’horlogerie helvétique et 60% ont conscience qu’une stratégie omnicanale est la priorité pour redémarrer le marché, en utilisant à la fois points de ventes physiques, réseaux sociaux et site internet.
“Pour une industrie qui repose principalement sur le lien émotionnel qui se crée lorsque l’on voit et manipule des montres de luxe, à l’avenir, le défi sera de réussir à combiner le physique et le numérique” , a déclaré Karine Szegedi, responsable mode et luxe chez Deloitte Suisse.
Cette stratégie dites “phygitale” aurait pour conséquence de renforcer les entreprises face à la crise et faire remonter la courbe des ventes de ce secteur touché de plein fouet par la situation économique actuelle.
Si beaucoup de marques se disent pouvoir surmonter cette période de récession, 85% du reste maintiennent être pessimistes face à l’avenir du marché.
Entre chute des exportations depuis le début du confinement et pandémie, suivi de la chute du tourisme mondial, de la demande intérieure en baisse car les consommateurs préconisent d’économiser plutôt que faire des achats luxe, beaucoup de dirigeants de ce segment sont inquiets quant à la suite des évènements.
De plus, différents évènements géopolitiques menacent davantage le marché, notamment depuis la régression de Hong Kong sur le secteur, un des géants du marché du luxe chinois, la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis, les futures élections présidentielles américaines ou encore le Brexit, différents facteurs qui n’annoncent rien de bon pour le secteur selon les dirigeants du luxe suisse.
Certains chiffres montrent néanmoins que la reprise reste possible : Les Etats-Unis, l’Indonésie et l’Inde, des pays densément peuplés, montrent des chiffres d’affaires relativement élevés depuis le début de la crise sanitaire mondiale et des croissances importantes malgré la situation, selon Deloitte, des indicateurs qui donnent de l’optimisme quant à l’avenir du marché du luxe suisse.
Lire aussi > LUXE : LES EXPORTATIONS HORLOGÈRES SUISSES CONTINUENT DE RECULER EN SEPTEMBRE
Photo à la Une : © Breitling[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role=”not-logged-in”][vc_column][vc_column_text]
Selon l’étude de Deloitte, le marché des montres mécaniques suisses continue d’attirer ses clients en boutique plutôt que vers l’achat en ligne, la visualisation du produit lors de l’essayage est “un élément essentiel” dans la décision d’achat selon cette enquête.
Les recherches du cabinet Deloitte se sont tournées vers le segment du haut de gamme suisse où les prix se trouvent entre 500 et 300 francs, et supérieur à 3 000 francs, ainsi que sur les tendances d’achats des consommateurs et leurs motivations.
Alors que la grande majorité des consommateurs sur les marchés de la mode et de l’accessoire adoptent de plus en plus le e-commerce dans leurs habitudes d’achats, ce n’est pas le cas pour les acheteurs de montres suisses qui valorisent le moment en magasin lors du processus d’achat et le plaisir de l’essayage au poignet, “un élément essentiel” selon eux à l’achat du produit.
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Selon l’étude de Deloitte, le marché des montres mécaniques suisses continue d’attirer ses clients en boutique plutôt que vers l’achat en ligne, la visualisation du produit lors de l’essayage est “un élément essentiel” dans la décision d’achat selon cette enquête.
Les recherches du cabinet Deloitte se sont tournées vers le segment du haut de gamme suisse où les prix se trouvent entre 500 et 300 francs, et supérieur à 3 000 francs, ainsi que sur les tendances d’achats des consommateurs et leurs motivations.
Alors que la grande majorité des consommateurs sur les marchés de la mode et de l’accessoire adoptent de plus en plus le e-commerce dans leurs habitudes d’achats, ce n’est pas le cas pour les acheteurs de montres suisses qui valorisent le moment en magasin lors du processus d’achat et le plaisir de l’essayage au poignet, “un élément essentiel” selon eux à l’achat du produit.
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