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Après une année 2022 record, Hermès poursuit son développement avec une progression des ventes de 22% au premier trimestre 2023. Acteur incontournable de la réindustrialisation du luxe en France, la marque crée toujours plus de nouvelles manufactures dans l’hexagone.
Hermès, l’un des fleurons du luxe français, continue de faire rêver. Cela fait quelques années que la marque a entamé un plan de développement, mettant au centre la création de nouvelles manufactures en France et la transmission du savoir-faire. Un succès made in France.
« Le savoir-faire français est recherché par nos clients à travers le monde et en Asie particulièrement. Hermès est une maison qui s’est développée en France sur la base de ce savoir-faire très ancien », a expliqué Guillaume de Seynes, directeur général du pôle amont et participations du groupe Hermès, à Europe 1.
Depuis 2010, le chiffre d’affaires d’Hermès a ainsi été multiplié par près de 5, pour s’établir à 11,6 milliards d’euros en 2022, dont 5 milliards d’euros en maroquinerie. Et avec une progression des ventes de 22% au premier trimestre 2023, Hermès continue de se développer.
Maroquinerie prisée
Parmi les produits qui font le succès de la marque, sa maroquinerie, qui est entièrement fabriquée en France. La sellerie-maroquinerie, cœur de métier de l’entreprise, représentait ainsi en 2022 43% des ventes d’Hermès.
« Nous avons des milliers d’artisans partout en France qui fabriquent nos objets en cuir et nous restons attachés à ce modèle de fabrication », détaille Guillaume de Seynes. « Ce modèle artisanal est lié évidemment à notre histoire, au fait que nous sommes partis de la sellerie, puis nous avons appliqué ces savoir-faire à la maroquinerie et ils fondent la qualité de l’objet Hermès qui est toujours notre objectif ».
La sellerie-maroquinerie représente ainsi un savoir-faire artisanal auquel Hermès est fortement attachée. Et le groupe forme aussi ses futurs artisans.
« La façon dont Hermès forme à ce métier est tout à fait différente de tous les autres. On a voulu être reconnus par l’Éducation nationale pour décerner un CAP de sellier-maroquinier et nous avons le statut de CFA. Maintenant, nous allons développer une école propre qui va permettre de former les futurs artisans », explique Guillaume de Seynes.
« Pour le cuir, on n’arrive pas à créer plus de 250, 300 nouveaux postes par an car cela demande beaucoup de formation », avait déclaré Axel Dumas, gérant du groupe lors de la présentation des résultats annuels.
Nouvelles manufactures
Depuis 2010, la marque a ouvert onze nouveaux points de fabrication et porté à 4700 le nombre d’artisans du cuir, pour répondre à la demande grandissante des clients. Le mois dernier, Hermès a ouvert son nouvel atelier de sellerie à Louviers conçu par l’architecte Lina Ghotmeh, qui pourra accueillir jusqu’à 280 artisans. Un autre atelier sera inauguré le mois prochain dans le pôle maroquinier des Ardennes, à quelques kilomètres de Charleville-Mézières, prévu pour ouvrir ses portes en 2027.
Hermès a également prévu d’ouvrir trois autres manufactures à Tournes-Cliron (Ardennes), Riom (puy de Dôme), et L’Isle-d’Espagnac (Charente). En 2025, une maroquinerie rejoindra le pôle des maroquineries du Sud-Ouest, qui comprend les maroquineries de Nontron (24), Montbron (16) et Saint-Junien (87). La nouvelle manufacture de Loupes (33) constituera le pôle girondin d’Hermès avec la maroquinerie du Guyenne, inaugurée en septembre 2021, qui emploie plus de 200 artisans.
L’inauguration d’un atelier par an a ainsi pour objectif de soutenir la croissance de ce pôle crucial en termes de croissance de l’activité et de rentabilité d’Hermès. Ses sacs en cuir constituent en effet la principale source de revenus de la maison de luxe à l’international.
Lire aussi >Bourse : la valorisation d’Hermès dépasse les 200 milliards d’euros
Photo à la Une : © Presse[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role=”not-logged-in”][vc_column][vc_column_text]
Après une année 2022 record, Hermès poursuit son développement avec une progression des ventes de 22% au premier trimestre 2023. Acteur incontournable de la réindustrialisation du luxe en France, la marque crée toujours plus de nouvelles manufactures dans l’hexagone.
Hermès, l’un des fleurons du luxe français, continue de faire rêver. Cela fait quelques années que la marque a entamé un plan de développement, mettant au centre la création de nouvelles manufactures en France et la transmission du savoir-faire. Un succès made in France.
« Le savoir-faire français est recherché par nos clients à travers le monde et en Asie particulièrement. Hermès est une maison qui s’est développée en France sur la base de ce savoir-faire très ancien », a expliqué Guillaume de Seynes, directeur général du pôle amont et participations du groupe Hermès, à Europe 1.
Depuis 2010, le chiffre d’affaires d’Hermès a ainsi été multiplié par près de 5, pour s’établir à 11,6 milliards d’euros en 2022, dont 5 milliards d’euros en maroquinerie. Et avec une progression des ventes de 22% au premier trimestre 2023, Hermès continue de se développer.
Maroquinerie prisée
Parmi les produits qui font le succès de la marque, sa maroquinerie, qui est entièrement fabriquée en France. La sellerie-maroquinerie, cœur de métier de l’entreprise, représentait ainsi en 2022 43% des ventes d’Hermès.
« Nous avons des milliers d’artisans partout en France qui fabriquent nos objets en cuir et nous restons attachés à ce modèle de fabrication », détaille Guillaume de Seynes. « Ce modèle artisanal est lié évidemment à notre histoire, au fait que nous sommes partis de la sellerie, puis nous avons appliqué ces savoir-faire à la maroquinerie et ils fondent la qualité de l’objet Hermès qui est toujours notre objectif ».
La sellerie-maroquinerie représente ainsi un savoir-faire artisanal auquel Hermès est fortement attachée. Et le groupe forme aussi ses futurs artisans.
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Après une année 2022 record, Hermès poursuit son développement avec une progression des ventes de 22% au premier trimestre 2023. Acteur incontournable de la réindustrialisation du luxe en France, la marque crée toujours plus de nouvelles manufactures dans l’hexagone.
Hermès, l’un des fleurons du luxe français, continue de faire rêver. Cela fait quelques années que la marque a entamé un plan de développement, mettant au centre la création de nouvelles manufactures en France et la transmission du savoir-faire. Un succès made in France.
« Le savoir-faire français est recherché par nos clients à travers le monde et en Asie particulièrement. Hermès est une maison qui s’est développée en France sur la base de ce savoir-faire très ancien », a expliqué Guillaume de Seynes, directeur général du pôle amont et participations du groupe Hermès, à Europe 1.
Depuis 2010, le chiffre d’affaires d’Hermès a ainsi été multiplié par près de 5, pour s’établir à 11,6 milliards d’euros en 2022, dont 5 milliards d’euros en maroquinerie. Et avec une progression des ventes de 22% au premier trimestre 2023, Hermès continue de se développer.
Maroquinerie prisée
Parmi les produits qui font le succès de la marque, sa maroquinerie, qui est entièrement fabriquée en France. La sellerie-maroquinerie, cœur de métier de l’entreprise, représentait ainsi en 2022 43% des ventes d’Hermès.
« Nous avons des milliers d’artisans partout en France qui fabriquent nos objets en cuir et nous restons attachés à ce modèle de fabrication », détaille Guillaume de Seynes. « Ce modèle artisanal est lié évidemment à notre histoire, au fait que nous sommes partis de la sellerie, puis nous avons appliqué ces savoir-faire à la maroquinerie et ils fondent la qualité de l’objet Hermès qui est toujours notre objectif ».
La sellerie-maroquinerie représente ainsi un savoir-faire artisanal auquel Hermès est fortement attachée. Et le groupe forme aussi ses futurs artisans.
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