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Harrods a effacé le cauchemar du Covid

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Les ventes et résultats annuels, bouclés fin janvier dernier, du célèbre grand magasin de luxe britannique, ont fortement progressé. L’institution détenue par le fonds du Qatar, the Qatar Investment Authority, a bénéficié du retour des touristes.  

 

Malgré le Brexit et la suppression de la franchise de TVA pour les touristes venus de l’UE, Harrods garde son aura et son pouvoir d’attraction auprès de la clientèle internationale.

 

L’Institution du commerce britannique vient de publier des résultats annuels, bouclés fin janvier 2023, qui témoignent de sa résilience, encore plus frappante que l’année précédente. 

 

Envol des ventes et du bénéfice

 

Pendant l’exercice  2022-2023,  son chiffre d’affaires s’est en effet envolé de 43% à 831,6 millions de livres sterling (974 millions d’euros). Son bénéfice d’exploitation a, lui, rebondi de 185% à 158,4 millions de livres sterling (135 millions d’euros) par rapport à l’année précédente. 

 

La hausse du bénéfice net est encore plus spectaculaire : elle est passée de 41,7 millions de livres sterling à 433,3 millions de livres sterling (369 millions d’euros), soit une hausse de 939% ! 

 

Ces belles performances sont liées à plusieurs facteurs. En premier lieu, le grand magasin a pu ouvrir ses portes pendant tout l’exercice alors qu’en 2020-21, en plein confinement, puis encore en 2021-22, il avait été fermé pendant 22 puis 10 semaines. 

 

Le retour des touristes

 

Deuxième atout :  cette ouverture permanente a aussi rencontré son public, grâce au retour des touristes internationaux. Et ce malgré une différence de coûts avec Paris évaluée à 20% par le directeur général d’Harrods, Michael Ward pour les visiteurs venus de l’Union européenne, privés de duty free depuis une décision gouvernementale post-Brexit. 

 

Enfin, l’entreprise a fortement freiné ses dépenses d’investissements : en fin d’exercice, sa trésorerie affichait un montant de 33,4 millions de livres sterling (39 millions d’euros) et d’importantes liquidités supplémentaires grâce à de nouvelles facilités d’emprunt utilisables, en cas de besoin. 

 

Si en 1998, le grand magasin avait dû fermer sa succursale à Buenos Aires, déstabilisée par la crise argentine, il développe à marche forcée depuis 2019 en Grande-Bretagne une chaîne consacrée à la beauté, H Beauty (5 boutiques en 2022). 

 

Mauvais souvenir du Covid

 

En 2021-22 déjà, Harrods avait effacé en grande partie le mauvais souvenir du covid,  avec un chiffre d’affaires en croissance de 35,5% à 581,9 millions de livres (676,2 millions d’euros). Après la perte de 57,3 millions de livres (66,59 millions d’euros) de l’exercice précédent, le grand magasin avait aussi renoué avec les bénéfices, certes modestes car impactés par l’inflation des coûts, à 41,7 millions de livres (48,46 millions d’euros).

 

Selon certains observateurs, Harrods a donc surmonté  le plus dur de la crise. Il n’empêche, il fait partie, avec des Maisons de luxe comme Burberry, des acteurs militant pour le rétablissement de la détaxe pour les touristes par la Grande Bretagne. Au printemps dernier,  le premier ministre britannique, Rishi Sunak, avait laissé entendre qu’il n’était pas fermé à la suppression de cette mesure. 

 

 Une telle décision apporterait un nouvel appel d’air appréciable au commerce du luxe britannique.  

 

Lire aussi > Grande-Bretagne : le dirigeant de Burberry demande le rétablissement du duty free

Photo à la Une :  ©Presse [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role=”not-logged-in”][vc_column][vc_column_text]

 

Les ventes et résultats annuels, bouclés fin janvier dernier, du célèbre grand magasin de luxe britannique, ont fortement progressé. L’institution détenue par le fonds du Qatar, the Qatar Investment Authority, a bénéficié du retour des touristes.  

 

Malgré le Brexit et la suppression de la franchise de TVA pour les touristes venus de l’UE, Harrods garde son aura et son pouvoir d’attraction auprès de la clientèle internationale.

 

L’Institution du commerce britannique vient de publier des résultats annuels, bouclés fin janvier 2023, qui témoignent de sa résilience, encore plus frappante que l’année précédente. 

 

Envol des ventes et du bénéfice

 

Pendant l’exercice 2022-2023,  son chiffre d’affaires s’est en effet envolé de 43% à 831,6 millions de livres sterling (974 millions d’euros). Son bénéfice d’exploitation a, lui, rebondi de 185% à 158,4 millions de livres sterling (135 millions d’euros) par rapport à l’année précédente. 

 

La hausse du bénéfice net est encore plus spectaculaire : elle est passée de 41,7 millions de livres sterling à 433,3 millions de livres sterling (369 millions d’euros), soit une hausse de 939% ! 

 

Ces belles performances sont liées à plusieurs facteurs. En premier lieu, le grand magasin a pu ouvrir ses portes pendant tout l’exercice alors qu’en 2020-21, en plein confinement, puis encore en 2021-22, il avait été fermé pendant 22 puis 10 semaines. 

 

Le retour des touristes

 

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Envol des ventes et du bénéfice

 

Pendant l’exercice 2022-2023,  son chiffre d’affaires s’est en effet envolé de 43% à 831,6 millions de livres sterling (974 millions d’euros). Son bénéfice d’exploitation a, lui, rebondi de 185% à 158,4 millions de livres sterling (135 millions d’euros) par rapport à l’année précédente. 

 

La hausse du bénéfice net est encore plus spectaculaire : elle est passée de 41,7 millions de livres sterling à 433,3 millions de livres sterling (369 millions d’euros), soit une hausse de 939% ! 

 

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Le retour des touristes

 

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Sophie Michentef

Sophie Michentef has worked for more than 30 years in the professional press. For fifteen years, she managed the French and international editorial staff of the Journal du Textile. She now puts her press, textile, fashion, and luxury expertise at the service of newspapers, professional organizations, and companies.

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