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Gucci fait appel à Gus Van Sant pour moderniser ses classiques

Ouverture of something that never ended
Ouverture of something that never ended

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La maison de luxe italienne Gucci présente sa nouvelle collection, Ouverture of Something that never Ended, une ode aux plus grands classiques de la marque. La collection est présentée sous forme d’une série de sept épisodes, réalisée en collaboration entre le réalisateur Gus Van Sant et Alessandro Michele, le directeur artistique de la marque.

 

Quelque chose de vieux et quelque chose de nouveau, voilà l’esprit de la collection printemps-été 2021 de la maison Gucci. Ce mariage entre les vieux classiques de la marque, comme le sac à main des sixties, et le nouveau visage de Gucci, avec son côté streetwear, est à l’origine d’un autre mariage : celui d’Alessandro Michele et Gus Van Sant.

 

Gus Van Sant et Alessandro Michel photographiés par Paige Powell pour Gucci.

 

Le réalisateur Gus Van Sant est connu pour l’esthétique de ses films, où la poésie est au rendez-vous, et où la mode a toujours joué un rôle, comme le très célèbre My Own Private Idaho (1991), Elephant (2003) qui retrace les évènements du 20 avril 1999, le jour de la fusillade du lycée Columbine ou encore le film engagé et personnel, Harvey Milk (2008).

 

Très grand admirateur des films de Van Sant, Alessandro Michele est tombé, il y a trente ans, sous le charme de My Own Private Idaho. “Ce film a changé ma vie, m’a libéré, m’a permis de comprendre qui j’étais, d’une façon délicate et non conventionnelle”, affirme le directeur artistique de la maison Gucci. Il explique également avoir voulu collaborer avec Gus Van Santparce qu’il pouvait voir à travers ses yeux ”.

 

Le scénario ayant séduit Gus Van Sant, le tournage de Ouverture of Something that never Ended (“ouverture de quelque chose qui reste inachevé”) débute donc dans une ville de Rome déserte. Pour un tournage d’une vingtaine de jours, avec une équipe en effectif réduit, Michele et Van Sant ont fait appel à une amie commune : Paige Powell, une photographe ayant notamment travaillé avec Andy Warhol et Basquiat, et à qui nous devons les visuels pour cette collection.

 

Silvia Calderoni pour Gucci. Photo: Paige Powell.

 

Le scénario de cette mini-série suit les déambulations quotidiennes de l’actrice et chanteuse Silvia Calderoni, dans les beaux quartiers de Rome. Différents lieux de la vie de tous les jours sont présentés au fil des plans : son appartement en colocation et ouvert sur la nature romaine, des cafés à l’ambiance très rétro, une boutique vintage et un somptueux théâtre italien.

 

La mini-série est aussi le théâtre d’apparitions de célébrités et mannequins proches de la maison de couture, comme Billie Eilish ou encore Harry Styles, vêtus bien évidemment de créations Gucci, y compris des rééditions des créations de Michele issues de sa première collection, en 2015. L’ancien chanteur du groupe One Direction a d’ailleurs secoué le monde de la mode en apparaissant sur la couverture de l’édition de décembre du magazine Vogue, vêtu d’une robe de bal Gucci.

 

Harry Styles pour Gucci. Photo: Paige Powell

 

L’actrice Silvia Calderoni baigne dans cette atmosphère d’époque, avec toujours une touche de modernité, bercée par plusieurs artistes figurant dans la série, comme la chanteuse Billie Eilish, ou le célèbre compositeur Hector Berlioz. Ce mélange des époques, très présent dans la collection et ses pièces dévoilées, se ressent dans les mélodies qui accompagnent l’œuvre de Michele et Van Sant, mais aussi à travers la palette de couleurs utilisée.

 

Le réalisateur a tout de suite été inspiré à l’idée de ce projet : “Je connaissais les lieux, du moins ceux dont je pensais qu’ils pourraient intéresser Alessandro”, détaille Gus Van Sant. “Il avait écrit une histoire très détaillée, et cela pouvait évoquer des ambiances que j’avais filmées dans Gerry, Elephant et Last Days. Ces films ont eux aussi été tournés sur des périodes très condensées. J’aime travailler sur des histoires évasives où l’action se déroule devant les yeux du spectateur ”.

 

Photo: Paige Powell pour Gucci.

 

Passionné par la mode depuis ses débuts dans le cinéma, Gus Van Sant a d’ailleurs récemment travaillé sur un film, imaginé à partir d’un article pour GQ de Michael Chabon intitulé My Son, Prince of Fashion, qui raconte le voyage d’un père et de son fils à Paris pour assister à la Fashion Week. “Ça parlait de mode de façon plus directe“, explique le réalisateur.

 

L’alliance entre la poésie de Van Sant et les créations de Michele offre au spectateur un délicieux contraste. Pour le directeur artistique de la maison Gucci, la poésie a une place primordiale, insistant sur ce besoin de poésie que doit combler le monde : “La poésie est de plus en plus un élément vital”. Alessandro Michel rappelle également que “la mode doit contenir ce qu’on est au fond de nous”.

 

Photo: Paige Powell pour Gucci.

 

Dans un communiqué de presse, Alessandro Michele, le directeur artistique avec qui les bénéfices de la maison Gucci ont quadruplé, malgré une année 2020 assez chaotique, se confie sur le message derrière le projet: “Il n’y a pas de signification unique et ultime, cela ne ferait que réduire le sensible à l’intelligible. Cela trahirait l’incroyable luxuriance de sensorialité que nous charrions tous. Car, après tout, n’est-ce pas précisément dans cette infinie variété de possibles que réside l’enchantement de la vie ?

 

La collection Ouverture of Something That Never Ended a été présentée en avant-première, sous la forme d’un festival virtuel lors du sommet Forces of Fashion de Vogue, le 16 novembre dernier. Le look book de cette nouvelle collection est visible ici. L’intégralité des épisodes sont disponibles sur la chaîne Youtube du Gucci jusqu’au 22 novembre.

 

 

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Photo à la Une : © Paige Powell pour Gucci[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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