La pionnière américaine de la revente de produits de luxe sur Internet vient d’obtenir l’exigeante certification américaine B Corp, qui salue ses efforts conjoints en termes d’impact social et environnemental.
FASHIONPHILE aime décidément être à la pointe.
La société américaine FASHIONPHILE, qui se présente comme “la principale plateforme de commerce électronique de revente d’accessoires d’occasion et de luxe”, vient d’annoncer son admission au “club” des sociétés certifiées B Corp.
“Cette certification reflète les efforts continus de l’entreprise en matière de durabilité sociale et environnementale, de transparence et de pratiques commerciales éthiques” souligne l’entreprise.
Pionnière
FASHIONPHILE s’était déjà montrée pionnière dès sa création à San Diego en 1999 en adoptant un modèle d’économie circulaire : celui de la revente de produits de luxe en seconde main sur Internet. Elle s’engage ainsi “depuis longtemps à prolonger le cycle de vie des produits qu’elle vend, à rendre plus accessible cette façon plus durable de faire du shopping, à réduire les déchets et à promouvoir la durabilité dans l’industrie de la mode de luxe” souligne Sarah Davis, fondatrice et présidente de FASHIONPHILE .
Depuis, bien d’autres plateformes comme ses compatriotes Couture USA (fondée en 2004) ou Rebag (2014) ou les françaises Vestiaire Collective (2009), Collector Square ou Monogram (arrivées toutes les deux en 2015) lui ont emboîté le pas.
Mais FASHIONPHILE assure être devenue Outre-Atlantique “la plus grande plateforme de revente du pays pour l’achat et la vente d’accessoires d’occasion de luxe, notamment Chanel, Hermès, Gucci et Louis Vuitton”.
Partenaire exclusif de Neiman Marcus
Revendiquant l’excellence “dans les expériences numériques et omnicanales ainsi que dans les services de luxe en personne”, un “stock inépuisable de sacs à main et d’accessoires les plus convoités”, “un modèle d’achat direct” et une “authentification de premier ordre”, FASHIONPHILE est notamment devenu, en 2019, le partenaire exclusif de Neiman Marcus en matière de commerce électronique. Une dizaine de FASHIONPHILE Selling Studio ont ainsi d’ores et déjà ouvert dans les magasins Neiman Marcus.
Et aujourd’hui, FASHIONPHILE passe donc à la vitesse supérieure en matière d’exemplarité.
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“Chez FASHIONPHILE, la circularité est un pilier essentiel et nous nous concentrons sur la réduction, la réutilisation, la restauration, la remise à neuf, le recyclage et la réparation, a ainsi déclaré Sarah Davis, la dirigeante. Si notre modèle de FASHIONPHILE est circulaire, l’obtention de la désignation B Corp exige beaucoup plus. Cette certification témoigne de notre dévouement et renforce notre mission de rendre la mode plus durable”.
2600 entreprises B Corp
Lancé en 2006 aux États-Unis, le Label B Corp (pour Benefit Corporation), certifie des entreprises pouvant justifier d’un impact sociétal et environnemental positif. Plus de 2 600 entreprises sont aujourd’hui certifiées dans plus de 60 pays et 150 secteurs différents.
Parmi ses points de distinction par rapport aux autres certifications existantes : son caractère holistique, qui englobe l’ensemble de l’impact social et environnemental d’une entreprise.
B-Corp revendique aussi une grande exigence, et le respect “de normes élevées en matière de performance vérifiée, de responsabilité et de transparence sur des facteurs allant des avantages sociaux et des dons caritatifs aux pratiques de la chaîne d’approvisionnement et aux matériaux d’entrée”. Pour obtenir la certification, “une entreprise doit démontrer une performance sociale et environnementale élevée en obtenant une note de 80 ou plus à l’évaluation de l’impact et en réussissant notre examen des risques” souligne le label sur son site.
Un engagement sur le long terme
Parmi les initiatives prises par l’équipe de FASHIONPHILE pour renforcer sa responsabilité sociale et environnementale et ainsi satisfaire au “profil” B Corp, la plateforme cite l’application de “programmes de recyclage internes, l’utilisation de plastique LPDE à faible densité, l’utilisation de matériaux recyclés dans tous les emballages et l’adoption d’un modèle de travail hybride pour produire moins de déchets”.
En septembre 2021, l’entreprise a par ailleurs “installé des panneaux solaires sur le toit de son siège mondial, générant plus de 140 000 kWh d’électricité, et est en passe de produire bien plus de 200 000 kWh avant la fin de l’année 2023”.
En rejoignant B Corp, FASHIONPHILE se lance dans une aventure sur le long terme. “Tenues de se soumettre au processus de vérification tous les trois ans afin d’obtenir une nouvelle certification”, les entreprises labellisées B Corps sont en effet engagées “dans un processus d’amélioration continue”.
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Image à la Une : © FASHIONPHILE