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La fédération des exportateurs de vins et spiritueux de France (FEVS) enregistrait pour le premier semestre de 2020 une baisse de 24% du chiffre d’affaires de l’export. Alors que l’année 2019 s’était révélée fructueuse pour le secteur, la crise sanitaire a fait plonger les chiffres des exportations en Chine (-40% en chiffre d’affaires), et aux Etats-Unis, la taxe douanière imposée par Donald Trump à l’automne dernier représente un tiers de la baisse du chiffre d’affaire.
Les professionnels du secteur ont interpellé les autorités françaises pour l’obtention de mesures d’urgence suite à l’importante baisse de leur chiffre d’affaire. Depuis le 15 septembre 2020, les candidats à l’aide communautaire pour la promotion de leurs vins dans les pays tiers sont invités à s’inscrire sur le portail de FranceAgrimer, l’office français en charge de l’application des mesures de la politique agricole.
Instaurée en octobre 2019, la taxe Trump qui surtaxe de 25% les vins importés de France, représente un tiers de la baisse du chiffre d’affaire de l’export de vin et de spiritueux français. Le volume exporté subit lui aussi une baisse de 10%, une première depuis 2012.
Les professionnel du vin redoutent donc la fin de l’année 2020 et l’année 2021, en raison de l’impact de la crise sanitaire liée au coronavirus : “Il y aura forcément des conséquences : les vins et spiritueux se consomment beaucoup en restauration, loisirs, voyages, déplacements. Nombre de nos clients vont être confrontés à des difficultés de trésorerie dues à la chute de leurs ventes. Il est peu probable qu’ils soient en mesure de nous passer les mêmes commandes” , explique Jean-Luc Sylvain, président de la Fédération des tonneliers de France.
L’augmentation des taxes douanières américaines et la crise sanitaire ont conduit à certains assouplissements de la procédure pour bénéficier de l’aide pour la promotion des vins français en dehors de l’Union européenne. Cette subvention européenne, d’un montant de 80 millions d’euros pour 2021, permet aux professionnels du vin de réduire les frais qui sont notamment liés aux relations publiques, campagnes d’information, études de marché, etc.
Une bonne nouvelle non négligeable pour le secteur du vin et des spiritueux, après une année difficile. L’avenir du secteur reste toutefois incertain, entre la crise sanitaire, la taxe imposée par les Etats-Unis, mais aussi l’avenir du commerce avec le Royaume-Uni, qui reste flou après le Brexit.
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Photo à la Une : © Rémy Cointreau[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]