Selon la dernière étude de la banque d’investissement allemande Berenberg, l’impact de la crise sanitaire sur le secteur du luxe sera minime, et certains de ses acteurs s’en sortiraient même mieux qu’avant la pandémie.
Lors de sa dernière étude sectorielle, la banque d’investissement Berenberg a observé l’impact qu’aurait la crise sanitaire sur le luxe et les conséquences engendrées par la pandémie de Covid-19 sur le secteur. L’enquête, menée auprès de 4 525 consommateurs chinois tournés vers le luxe, dévoile que cette clientèle de luxe prévoit de dépenser plus en 2021.
Ainsi, le bureau d’étude a mis en évidence le fait que, indépendamment de la forme que prendra la reprise à moyen terme, la crise sanitaire n’affectera pas la demande du secteur du luxe. Le broker estime que le luxe poursuivra sa croissance sans séquelles jusque 2025, porté par les ventes en Chine et le e-commerce.
La banque d’investissement a également étudié le positionnement des maisons de luxe attendu à la fin de la crise, et a remarqué que certains grands noms du luxe s’en tireraient plus forts et plus disposés à capter la croissance de long terme.
Le bureau d’étude cite notamment LVMH et Kering, et précise que ce dernier posséderait une valorisation plus attractive que le groupe dirigé par Bernard Arnault. Berenberg fixe l’objectif de cours de LVMH à 575 euros, tandis que pour le propriétaire de Gucci, l’objectif fixé est à 665 euros.
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Photo à la Une : © Berenberg