En arpentant les rues de Paris, on se trouve souvent devant ces femmes à l’allure rebelle et à la phrase poétique et politique. Ces femmes, l’œuvre de l’artiste Miss Tic, délivraient un message engagé. Retour sur son parcours.
Miss Tic est décédée dimanche 22 mai, à l’âge de 66 ans. Radhia Novat, de son vrai nom, est née d’un père immigré tunisien et d’une mère normande, et a commencé à diffuser ses oeuvres en 1985 dans les rues de la Butte-Montmartre, où elle a grandi, du Marais, de Montorgueil et de la Butte-aux-Cailles.
Dans les années 1970, elle découvre le théâtre de rue puis, au début des années 1980, séjourne aux Etats-Unis où éclôt le graff, une branche de la culture hip-hop. De retour à Paris, elle a l’idée d’intervenir dans l’espace public en voyant les peintures d’étudiants des Beaux-arts, affichés dans la rue. S’inscrivant dans un mouvement artistique naissant, elle choisit la technique du pochoir pour multiplier rapidement les interventions et la visibilité de ses œuvres. Nourrie de poésie, elle trouve son style en écrivant des poèmes auxquels elle ajoute des portraits de femmes, d’abord des autoportraits puis des figures inspirées des magazines, de la publicité ou encore de la mode.
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Photo à la Une : © Le Parisien/ Miss Tic ADAGP 2022