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Finance : L’action de Richemont portée par les informations d’une offre de Kering

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Depuis ce lundi, le groupe de luxe Suisse Richemont a vu son action bondir après qu’un blog spécialisé ait dévoilé qu’il avait été approché par le groupe de luxe français Kering pour une fusion potentielle en janvier, mais que celui-ci avait rejeté cette offre.

 

L’action Richemont a augmenté de 4,1% en fin de matinée contrairement à Kering qui a affiché un repli de 1,63%.

 

En effet, le blog spécialisé dans la mode, Miss tweed, a rapporté tard dimanche qu’une proposition de fusion en numéraires et en actions avait été faite directement par le PDG de Kering, François-Henri Pinault, au président et actionnaire majoritaire de Richemont, Johann Rupert.

 

D’après le blog également, Rupert, n’a pas soumis l’offre au conseil d’administration, n’étant pas satisfait des conditions. À noter qu’en novembre, il avait déjà déclaré ne pas vouloir vendre. 

 

Les représentants de Kering et de Richemont ont refusé de commenter les informations.

 

Les rumeurs sur un éventuel rapprochement entre Richemont et Kering ne datent pas d’hier et circulent même depuis des années. Elle ont notamment pris de l’envergure lorsque le rachat de Tiffany par LVMH a mis la pression sur ses rivaux pour qu’ils se développent.

 

“Kering est intervenu au moment où LVMH concluait l’acquisition du joaillier américain Tiffany & Co le 7 janvier. Cette transaction a renforcé le groupe de Bernard Arnault et éclipsé davantage Richemont et Kering. LVMH a démontré une fois de plus que la taille jouait un rôle critique dans l’industrie du luxe, renforçant la pression sur Richemont et Kering pour qu’ils arrivent à s’entendre.” d’après le blog.

 

François-Henri Pinault avait simplement rétorqué des “contacts réguliers” le mois dernier, en rappelant que Richemont, comme Kering, était un groupe à contrôle familial.

 

D’après une note d’UBS lundi, un accord entre Kering et Richemont créerait un groupe de luxe pouvant concurrencer la domination de LVMH sur le marché.

 

“La combinaison des deux méga marques de l’industrie du luxe doux et dur, Gucci et Cartier, pourrait répondre à la perception d’un risque de mode plus élevé de Kering et à la perception d’une mauvaise gestion des plus petites marques de Richemont dans son portefeuille”, a-t-il déclaré.

 

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Photo à la Une : © Richemont[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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