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Optique : le renouveau du bassin français

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Cela bouge dans l’optique. La France et particulièrement le Jura profitent d’un regain d’intérêt pour la lunetterie. De son côté, le groupe Kering Eyewear finalise l’acquisation d’un nouvel acteur américain, le lunettier Maui Jim.

 

Le secteur français de l’optique semble retrouver son attrait et investit pour répondre à la demande. C’est au cœur du Jura que la magie opère. Dans la manufacture de montures Thierry, 500.000 montures sont livrées par an. Et si le nom du sous-traitant n’est pas connu du grand public, il fait référence dans le secteur. Il s’agit de la plus grosse usine de production de lunettes encore active dans l’Hexagone. En tout, ce sont près de 3 millions de montures qui sont produites chaque année par des fabricants français.

 

Depuis une dizaine d’années, l’entreprise familiale investit environ 1 million d’euros par an, soit 10% de son chiffre d’affaires annuel, dans la modernisation de son site de production, à Morbier. Mais cette modernisation n’empêche pas le savoir-faire traditionnel qui reste présent, notamment au sous-sol, dans l’atelier de polissage. “Nous sommes restés sur la méthode traditionnelle, plus précise. Il faut un savoir-faire réel pour piloter les ateliers de polissage: cela change en fonction des saisons, de la température, de l’hygrométrie”, détaille Joël Thierry, le patron, également président du Syndicat professionnel des lunetiers du Jura.

 

Retour en grâce

 

Le Jura, berceau historique de la lunetterie, a connu dans les années 1980-90 des vagues de délocalisations, notamment vers la Chine. D’ailleurs, la grande majorité des montures vendues aujourd’hui dans les magasins français est désormais fabriquée en Asie. S’ajoute à cela un mouvement de concentration, accéléré par la fusion en 2018 de l’italien Luxottica et du français Essilor, qui a donné naissance à un géant mondial, hyper puissant, EssilorLuxottica.

 

Depuis trois décennies, la région du Jura a perdu un nombre important de fabricants. Chiffres à l’appui, la lunetterie n’emploie plus qu’un millier de personnes, contre 10.000 dans les années 50.

 

C’était sans compter la pandémie mondiale de covid-19, qui a perturbé les chaînes d’approvisionnement. Et réveillé l’intérêt pour le “fabriqué en France”. “Nos carnets de commande sont pleins jusqu’à février-mars” confirme Joël Thierry. Ayant décidément le vent en poupe,  l’entreprise compte aussi bientôt  inaugurer un nouveau site pour un grand nom du luxe.

 

“Il y a essentiellement deux gros bassins, l’Ain et le Jura. Le secteur a connu un décrochage dans les années 1980-1990, avec une vague très importante de délocalisations, à la fois pour la production de verres et celle des montures. Mais on assiste depuis quelques années à une forte volonté de réindustrialisation, renforcée par la crise sanitaire. Pour la fabrication des verres, fabriqués sur mesure pour chaque client, c’est lié à la volonté de répondre à la demande rapidement.” commente Laure-Anne Copel, secrétaire générale du GIF (groupement des industriels et fabricants de l’optique).

 

Kering finalise l’acquisition de Maui Jim

 

Autre nouvelle sur le front de l’optique : la poursuite de l’acquisition de Maui Jim par Kering Eyewear, démarrée en mars dernier. Le groupe de luxe français annonce à ce jour détenir plus de 90% du capital du lunetier américain Maui Jim, selon les termes annoncés le 14 mars 2022.

L’acquisition du capital restant devrait intervenir d’ici la fin de l’année 2022 et Maui Jim sera consolidé dans les comptes du groupe Kering dès le 1er octobre 2022.

 

 

Lire aussi > Kering Eyewear acquiert le lunetier Maui Jim

 

Photo à la Une : © Maui Jim [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role=”not-logged-in”][vc_column][vc_column_text]

La France et particulièrement le Jura profitent d’un regain d’intérêt pour la lunetterie. Mais de son côté, le groupe Kering Eyewear acquiert un nouvel acteur américain, le lunettier Maui Jim.

 

Le secteur français de l’optique semble retrouver son attrait et investit pour répondre à la demande. C’est au cœur du Jura que la magie opère. Dans la manufacture de montures Thierry, 500.000 montures sont livrées par an. Et si le nom du sous-traitant n’est pas connu du grand public, il fait référence dans le secteur. Il s’agit de la plus grosse usine de production de lunettes encore active dans l’Hexagone. En tout, ce sont près de 3 millions de montures qui sont produites chaque année par des fabricants français.

 

Depuis une dizaine d’années, l’entreprise familiale investit environ 1 million d’euros par an, soit 10% de son chiffre d’affaires annuel, dans la modernisation de son site de production, à Morbier. Mais cette modernisation n’empêche pas le savoir-faire traditionnel qui reste présent, notamment au sous-sol, dans l’atelier de polissage. “Nous sommes restés sur la méthode traditionnelle, plus précise. Il faut un savoir-faire réel pour piloter les ateliers de polissage: cela change en fonction des saisons, de la température, de l’hygrométrie”, détaille Joël Thierry, le patron, également président du Syndicat professionnel des lunetiers du Jura.

 

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La France et particulièrement le Jura profitent d’un regain d’intérêt pour la lunetterie. Mais de son côté, le groupe Kering Eyewear acquiert un nouvel acteur américain, le lunettier Maui Jim.

 

Le secteur français de l’optique semble retrouver son attrait et investit pour répondre à la demande. C’est au cœur du Jura que la magie opère. Dans la manufacture de montures Thierry, 500.000 montures sont livrées par an. Et si le nom du sous-traitant n’est pas connu du grand public, il fait référence dans le secteur. Il s’agit de la plus grosse usine de production de lunettes encore active dans l’Hexagone. En tout, ce sont près de 3 millions de montures qui sont produites chaque année par des fabricants français.

 

Depuis une dizaine d’années, l’entreprise familiale investit environ 1 million d’euros par an, soit 10% de son chiffre d’affaires annuel, dans la modernisation de son site de production, à Morbier. Mais cette modernisation n’empêche pas le savoir-faire traditionnel qui reste présent, notamment au sous-sol, dans l’atelier de polissage. “Nous sommes restés sur la méthode traditionnelle, plus précise. Il faut un savoir-faire réel pour piloter les ateliers de polissage: cela change en fonction des saisons, de la température, de l’hygrométrie”, détaille Joël Thierry, le patron, également président du Syndicat professionnel des lunetiers du Jura.

 

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Hélène Cougot

Passionate about art and fashion, Hélène went to a fashion design school: the Atelier Chardon-Savard. She then completed her training with an MBA in Marketing at ISG. She has written for the magazine Do it in Paris and specializes in writing articles about luxury, art and fashion for Luxus +.

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