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Après le don de LVMH d’un tableau de Gustave Caillebotte d’une valeur de 43 millions à l’État, le ministère de la Culture a annoncé son intégration au musée d’Orsay. Véritable chef-d’œuvre de l’impressionnisme, le tableau sera l’un des clous d’une exposition consacrée au peintre fin 2024. Mais quelles conséquences ce don aura-t-il pour le groupe de luxe ?
LVMH confirme sa vocation de mécène. Le leader mondial du luxe vient de faire don du tableau du peintre français Gustave Caillebotte, La Partie de bateau, à l’Etat pour qu’il puisse l’installer au musée. Le groupe avait acheté le chef-d’œuvre impressionniste pour 43 millions d’euros.
Peint en 1877 et 1878 par Gustave Caillebotte (1848-1894), le tableau était l’une des rares œuvres de l’artiste à faire partie d’une collection privée. Le Ministère de la Culture a déclaré que ce dernier était désormais classé en tant que « trésor national ».
Déjà accessible au public, il sera mis en valeur à l’autonome 2024 au musée d’Orsay dans une grande exposition dédiée au peintre impressionniste, ainsi que dans plusieurs villes de France de façon itinérante.
Mais pour LVHM, ce don est-il uniquement la preuve d’« engagement à la préservation et au rayonnement du patrimoine artistique et culturel national » , comme l’a déclaré Jean-Paul Claverie, conseiller de Bernard Arnault et président-directeur général du numéro un du luxe ?
Mécénat d’entreprise
L’État a publié en mars 2022 son avis d’appel au mécénat d’entreprise pour l’acquisition par l’Etat d’un trésor national. Celui-ci prévoit que l’entreprise participant à l’achat d’un tel bien par l’État peut se voir accorder une réduction d’impôt. Mais pour bénéficier de ces avantages fiscaux, le bien culturel doit avoir été qualifié de trésor national par le ministère chargé de la culture. Il peut s’agir de biens appartenant aux collections publiques et des musées de France, classés aux monuments historiques et aux archives, ou bien présentant un intérêt majeur pour le patrimoine national du point de vue de l’histoire, de l’art ou de l’archéologie.
Ce dispositif rentre dans le cadre de la loi du 1er août 2003 relative au mécénat, aux associations et aux fondations, grâce à laquelle l’État a déjà pu conserver de nombreux bien culturels, chers au patrimoine français.
Le code général des impôts dispose que « les entreprises imposées à l’impôt sur les sociétés d’après leur bénéfice réel peuvent bénéficier de la réduction d’impôt sur les sociétés prévue à l’article 238 bis 0 A du code général des impôts égale à 90 % des versements qu’elles pourraient effectuer en participant à l’acquisition par l’Etat pour un musée de France d’un trésor national ». En France, l’impôt sur les sociétés est prélevé sur les bénéfices réalisés au cours d’un exercice annuel. Ainsi, si la réduction d’impôt est égale à 90 % des versements effectués par l’entreprise, elle devra tout de même prendre en compte une réduction limitée à 50 % du montant de l’impôt dû par l’entreprise pendant l’exercice au cours duquel le don a été effectué.
In fine, ce dispositif fiscal est bien gagnant-gagnant pour les donateurs et receveurs. Sans lui, LVMH n’aurait pas pu alléger sa fiscalité. Le musée d’Orsay n’aurait sûrement pas pu se permettre de débourser 43 millions d’euros pour acheter La Partie de bateau de Caillebotte. Et le grand public aurait du continuer de se contenter d’admirer sa reproduction.
Lire aussi >LVMH enregistre 14 milliards d’euros de bénéfice net en 2022
Photo à la Une : ©Presse [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role=”not-logged-in”][vc_column][vc_column_text]
Après le don de LVMH d’un tableau de Gustave Caillebotte d’une valeur de 43 millions à l’État, le ministère de la Culture a annoncé son intégration au musée d’Orsay. Véritable chef-d’œuvre de l’impressionnisme, le tableau sera l’un des clous d’une exposition consacrée au peintre fin 2024. Mais quelles conséquences ce don aura-t-il pour le groupe de luxe ?
LVMH confirme sa vocation de mécène. Le leader mondial du luxe vient de faire don du tableau du peintre français Gustave Caillebotte, La Partie de bateau, à l’Etat pour qu’il puisse l’installer au musée. Le groupe avait acheté le chef-d’œuvre impressionniste pour 43 millions d’euros.
Peint en 1877 et 1878 par Gustave Caillebotte (1848-1894), le tableau était l’une des rares œuvres de l’artiste à faire partie d’une collection privée. Le Ministère de la Culture a déclaré que ce dernier était désormais classé en tant que « trésor national ».
Déjà accessible au public, il sera mis en valeur à l’autonome 2024 au musée d’Orsay dans une grande exposition dédiée au peintre impressionniste, ainsi que dans plusieurs villes de France de façon itinérante.
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Peint en 1877 et 1878 par Gustave Caillebotte (1848-1894), le tableau était l’une des rares œuvres de l’artiste à faire partie d’une collection privée. Le Ministère de la Culture a déclaré que ce dernier était désormais classé en tant que « trésor national ».
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