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Après avoir essuyée de nombreuses critiques, l’ancienne Spice Girl est finalement revenue sur sa décision d’avoir recours au chômage partiel pour 30 des salariés de sa marque de mode en pleine crise sanitaire et économique.
Victoria Beckham avait créé la polémique fin avril en annonçant que sa marque de prêt-à-porter allait avoir recours au plan de financement lancé par le ministre des Finances britannique Rishi Sunak pendant la pandémie de coronavirus.
Elle avait en effet déclaré son intention de mettre au chômage partiel 30 des 120 employés de son label et ce pendant deux mois, un budget qui aurait coûté 75.000 livres (85.000 euros) aux contribuables britanniques selon le magazine américain Forbes.
La styliste de 46 ans, dont la fortune s’élèverait à 335 millions de livres (soit 385 millions d’euros) et qui vient tout juste de s’offrir avec son époux un appartement à Miami d’une valeur de 17 millions de livres (soit 20 millions d’euros) n’a donc pas tardé à défrayer la chronique et à s’attirer les foudres du grand public.
Le présentateur britannique Piers Morgan a ainsi accusé Victoria Beckham d’utiliser «l’argent du contribuable dont le National Health Service (NHS)», le système de santé anglais, «a désespérément besoin», la qualifiant alors de «prima donna millionnaire et choyée».
Olivier Dowden, le secrétaire d’État anglais au Numérique, à la Culture, aux Médias et au Sport, est lui revenu publiquement sur ce scandale, déclarant que «chaque entreprise doit se demander si elle a vraiment besoin de recourir à l’argent des contribuables».
L’ancienne chanteuse britannique, ex Posh Spice, ne se porterait pas bien depuis le début de cette controverse qu’elle juge «injuste», elle serait «furieuse et stressée» selon le journal Daily Mail et aurait vécu la «pire des semaines» selon le tabloïd Sun.
Jeudi 30 avril dernier, elle a alors annoncé au journal britannique The Guardian qu’elle était revenue sur sa décision, alléguant qu’elle prenait très à coeur le bien-être de ses équipes.
«Nous ne nous appuierons pas sur le plan de congé du gouvernement. Au début du confinement, les actionnaires avaient convenu avec la direction générale de mettre au chômage partiel une petite proportion du personnel. À ce stade, nous ne savions pas combien de temps le confinement pourrait durer ni son impact probable sur l’entreprise. Le bien-être de mon équipe et de notre entreprise signifie tout pour moi. (…) Nous avons à présent reconsidéré cette option et nous acceptons qu’il existe une meilleure voie à suivre pour notre entreprise. Ce sont des moments difficiles et des décisions difficiles et nous ne faisons pas toujours les choses correctement – tout ce que nous pouvons dire, c’est que nous essayons de protéger notre entreprise et notre personnel», a-t-elle déclaré.
Notons toutefois que cela faisait plusieurs mois que la marque connaissait des difficultés financières, aggravées par le contexte actuel.
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Photo à la Une : © Victoria Beckham / Facebook
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