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#Covid-19 : Pourquoi l’immobilier de luxe résiste à la crise

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Valeur refuge pour les acquéreurs les plus riches, tremplin pour les propriétaires: l’immobilier haut de gamme semble épargné par les conséquences de la crise sanitaire. Si dans le monde post-coronavirus, les professionnels devront s’adapter à l’émergence de nouvelles normes, les biens d’exception, sans défauts et très haut de gamme, verront probablement leur prix plafonner. Explications.

 

Malgré un contexte de crise sanitaire mondialisée, l’immobilier de luxe pourrait bien s’en sortir indemne, voire même renforcé.

 

Mais dans le monde post-coronavirus, l’immobilier de luxe pourrait bien devoir se réinventer pour répondre aux nouveaux besoins des clients.

 

C’est en tous cas ce que révèlent les experts du secteur.

 

Une valeur refuge par excellence

 

Selon Thibault de Saint Vincent, président du groupe immobilier de luxe Barnes, la longue période de confinement à domicile a suscité un besoin accru de se protéger physiquement, et l’immobilier constitue justement un excellent rempart contre un monde extérieur hostile et vulnérable, le meilleur moyen pour mettre sa famille et ses proches à l’abri.

 

La crise du coronavirus a donc modifié le rapport des clients à la propriété : “Nous ressentons que les acheteurs qui nous contactent se placent dans une logique encore plus personnelle et  plus intime avec la pierre. Les biens de qualité, avec un jardin, une terrasse, une vue dégagée ou de beaux volumes acquièrent dans ce contexte un supplément d’âme qui vient consolider leur valeur patrimoniale. D’autant que de nombreux experts estiment que d’autres périodes de confinement sont hélas à prévoir dans les années à venir”, a avancé Thibault de Saint Vincent lors d’un webinar sur le logement à Miami.

 

Selon lui, les clients ont donc pris de plus en plus conscience de l’importance de vivre dans un logement de qualité et l’immobilier haut de gamme représente alors pour eux une stratégie patrimoniale de défense face à la crise.

 

L’immobilier de prestige a prouvé sa résilience et joue plus que jamais son rôle de valeur refuge” poursuit Thibault de Saint Vincent, ce qui explique sa montée en puissance durant le confinement et la confiance exacerbée que l’ensemble des acteurs lui accordent.

 

Une dynamique immobilière particulièrement favorable

 

Jusqu’à l’annonce du confinement, le marché de l’immobilier haut-de-gamme était extrêmement dynamique, selon Alexander Kraft, PDG de Sotheby’s International Realty France – Monaco.

 

Le dirigeant rappelle que “l’année 2020 s’est annoncée comme une année record pour notre réseau français jusqu’à l’annonce du confinement le 12 mars 2020, avec plus de 300 millions d’euros de biens vendus en 2 mois (janvier-février) et plus de 400 millions d’euros de transactions supplémentaires signées jusqu’à la 3ème semaine de mars à ce moment-là”. Il insiste “2020 était en train de devenir la plus grande année record depuis plus de 20 ans. Janvier et février, période d’ordinaire assez calme, étaient extrêmement forts (meilleurs qu’en 2019) avec au total plus de 700 millions d’euros de biens vendus ou en train d’être vendus”.

 

Si l’important dynamisme s’est réduit, le marché immobilier de luxe ne s’est pas arrêté pour autant.

 

En effet, les investisseurs disposent de beaucoup de liquidités sur leur compte bancaire qu’ils souhaitent dépenser. “Nous avons un client russe qui nous a fait part de la nécessité pour lui de vendre 15 biens en France et aux Etats-Unis, avant la fin de l’année.”, témoigne dans ce sens Thibault de Saint Vincent.

 

Or les propriétaires ont d’importants besoins de liquidités pour faire face à une conjoncture économique compliquée.

 

Résultat, acquéreurs et vendeurs entrent en interaction et les transactions se multiplient au plus fort de la crise : “L’ensemble des bureaux du réseau Barnes reçoit ainsi de nombreuses marques d’intérêt de la part d’investisseurs prêts à se positionner rapidement sur de belles opportunités à Paris, Bordeaux, Lyon, Cannes, St Tropez, St Barth, Miami ou New York.”, souligne Thibault de Saint Vincent.

 

C’est surtout le moyen de communication qui a changé: au lieu de visiter les biens en personne et rencontrer les clients physiquement, les visites des biens ainsi que les échanges avec les clients sont désormais virtuels (appels, SMS, mails, vidéoconférences…).

 

Si Alexander Kraft constate que les acquéreurs, en plus de se montrer intéressés, sont plus réactifs qu’avant, il est conscient des limites de l’exercice. “Les achats ne pourront pas se concrétiser en ce moment pour plusieurs raisons (difficulté de signer des actes notariés, impossibilité de déménager, etc.).

 

Vers un nouvel immobilier de luxe post Covid-19

 

Une véritable explosion d’activité devrait se faire sentir après la crise car les acteurs de l’immobilier vont s’efforcer de terminer toutes les transactions qui étaient préparées avant le 12 mars et qui n’attendaient qu’une signature et un déménagement. La pandémie mondiale mettra toutefois inévitablement en route de nouveaux paradigmes.

 

L’immobilier de luxe sera en effet amené ensuite à se repositionner face aux nouvelles demandes des clients post-confinement. Les nouveaux acheteurs seront à la recherche d’un havre de paix après la chaos et d’un mode de vie plus sain et plus stable.

 

La santé et le bien-être figureront donc en tête de liste des souhaits des acheteurs : “Avec le confinement, les clients se rendent compte de l’importance d’avoir un jardin, un bureau” confirme Adam Redolfi, directeur associé de Barnes à Miami.

 

De plus, l’emplacement ne sera plus un facteur déterminant car la pratique du télétravail devrait se généraliser, d’autant que les mesures de distanciation risquent de perdurer : “la proximité du lieu de travail perdra de sa valeur car le home office va devenir une norme plutôt qu’une étape passagère“, continue-il.

 

À l’inverse, c’est l’espace qui va devenir une véritable valeur ajoutée, la taille du logement deviendra déterminante pour les acheteurs, une course aux mètres carrés.

 

L’expérience soudaine et inédite du confinement a donc imposé un nouveau paradigme de la conception du développement immobilier.

 

Les nombreux entrepreneurs, chefs d’entreprise, cadres dirigeants et investisseurs qui ont réinventé leur rythme hebdomadaire envisagent désormais leur résidence secondaire comme un prolongement immédiat de leur résidence principale. Voire inversent la priorité entre résidence en ville et dans un lieu de villégiature. Dans ces conditions, les bureaux de Barnes, notamment en Europe, ont déjà noté un afflux de demandes pour des propriétés situées à environ une heure de route des grands centres urbains et disposant de suffisamment d’espace et de dépendances pour y installer un bureau à distance temporaire permanent. Avec ce nouveau phénomène, les recherches n’émanent pas forcément de familles fortunées, mais aussi de propriétaires d’un appartement en ville souhaitant le vendre pour acheter une propriété à la campagne destinée à devenir leur résidence principale”, conclut Thibault de Saint Vincent.

 

 

 

Lire aussi > Suisse : Cardis-Sotheby’s lance son premier e-salon immobilier

 

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Valeur refuge pour les acquéreurs les plus riches, tremplin pour les propriétaires: l’immobilier haut de gamme semble épargné par les conséquences de la crise sanitaire. Si dans le monde post-coronavirus, les professionnels devront s’adapter à l’émergence de nouvelles normes, les biens d’exception, sans défauts et très haut de gamme, verront probablement leur prix plafonner. Explications.

 

Malgré un contexte de crise sanitaire mondialisée, l’immobilier de luxe pourrait bien s’en sortir indemne, voire même renforcé.

 

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