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Le premier ministre Giuseppe Conte, s’est exprimé dimanche 26 avril, et a promis une reprise partielle de l’activité à partir du 4 mai.
Cette date sera le début de l’allègement des mesures de restrictions misent en place par l’Italie pour faire face à la pandémie mondiale de Coronavirus.
Pays d’Europe le plus touché par l’épidémie, avec plus de 300 décès par jours et quasiment 27.000 décès au total, les chiffres de l’Italie commencent malgré tout à baisser.
Le début de cet allégement des mesures de restrictions portera sur les déplacements, et les activités économiques. Les déplacements entre les régions restent cependant interdits et les écoles italiennes ne rouvriront qu’en septembre vai al sito.
Relance progressive de l’économie du pays
Giuseppe Conte à fourni un calendrier concernant la remise en marche de l’économie du pays sans lequel les dégats seraient “irréversibles”.
“A partir du 4 mai, nous rouvrirons tout le secteur manufacturier et de la construction ainsi que le commerce de gros pour ces filières” a-t-il déclaré.
L’Italie est particulièrement pénalisée par l’arrêt du secteur des services. “Il représente 66% de la valeur ajoutée du pays [indicateurs comparable au PIB], contre 18% de l’industrie” selon une étude de Crédit Agricole.
Seules les entreprises jugées stratégiques pour la santé économique du pays seront autorisées à rouvrir le 4 mai. Les activités productives et industrielles tournées vers l’exportation notamment, car ces dernières risquent d’être coupées des circuits internationaux.
Ensuite, le 18 mai, tous les commerces de détail pourront rouvrir, ainsi que les musées, lieux culturels, bibliothèques, etc.
Le gouvernement travaille pour donner “ un horizon temporaire clair à tous les opérateurs économiques”, pour les bars et restaurants, ainsi que les activités touristiques, qui ouvriront en dernier.
Mais les restrictions, notamment aux frontières, subsisteront probablement cet été et continueront de plomber le tourisme, dont dépend 9% de l’économie transalpine.
L’Italie fait dès à présent face à un lourd tribut économique, puisque l’organisation patronale Svimez estime les pertes à 47 milliards d’euros par mois de confinement.
Aucun changement majeur en revanche en ce qui concerne la liberté de déplacement, aujourd’hui exclusivement limitée à l’intérieur de la commune d’appartenance et liée aux seules exigences de travail et de santé qu’un citoyen doit confirmer par une déclaration sur l’honneur.
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Photo à la Une : Giuseppe Conte © Reuters[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]