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La pandémie mondiale continue de toucher les pays du monde entier. D’abord non nécessaire pour la population puis finalement en rupture de stock dans le monde entier, le masque est devenu un indispensable et décliné de tous les côtés par les marques de mode qui commencent à dévoiler leurs propres modèles de protection.
Les règles sanitaires l’imposent : le port du masque est désormais obligatoire dans tous les lieux publics à Paris et en périphérie depuis le 28 août 2020.
Alors que le masque ne suffisait avant pandémie mondiale qu’au personnel soignant, la demande globale, saturée, a très rapidement provoqué la rupture des stocks.
Plus disponible nulle part, le masque chirurgical jetable se voit remplacé par d’autres alternatives proposées par les commerçants, marques de mode ou encore par les citoyens eux-mêmes. Ces masques faits “maison” sont très faciles à concevoir grâce à la multitude de tutoriels de couture disponibles sur Internet, publiés par des professionnels ou particuliers, et personnalisables à l’infini en fonction des tissus que l’on possède, lavables et réutilisables.
De leur côté, les marques de luxe, qui ont d’abord fourni une grande aide à la fabrication de masques jetables en rupture de stock sur tout le territoire, se mettent désormais à la conception de masques de luxe, mêlant élégance, style et confort. L’objectif ? Faire changer l’idée de pénibilité associée au masque chez les consommateurs et le rendre élégant. Mais une question s’en dégage : sont-ils réellement efficaces et se conforment-ils à 100% aux codes stricts qu’imposent l’Association française de normalisation (Afnor) ?
Il faut savoir que, selon les professionnels, le virus n’est pas prêt de se stopper avant un long moment. Le masque devient ainsi un accessoire du quotidien malgré lui : «D’autres épidémies vont se déclarer, le masque va ainsi devenir un accessoire à part entière», affirme Géraldine Bouchot, la directrice tendance et perspective du bureau de style Carlin, «Au même titre que les lunettes, d’utilité médicale, il faut en décliner les styles mais aussi qu’il soit lavable, pour des raisons écologiques évidentes et qu’il soit surtout efficace.»
La marque britannique Burberry est sur le point de lancer ses propres masques de protection. Aux motifs à rayures emblématiques de la marque, le masque sera disponible au prix de 100 € sur son site. La maison française Louis Vuitton vise beaucoup plus haut et dévoile une visière de protection aux bords en cuir, pourtant interdite en France sous peine de recevoir une amende. Le maroquinier a toutefois dévoilé sa collection le 30 octobre 2020 au prix de 800 €. De son côté, la marque de vêtements italienne Off-White, en partenariat avec le créateur Virgil Abloh, a également lancé une gamme de plusieurs masques en tissus réutilisables, disponibles sur son site internet au prix de 105 dollars, soit environ 88 €.
Cependant, tout le monde n’est pas d’accord sur le sujet : «Ce serait déplacé et d’une grande vulgarité d’avoir un logo sur un masque et d’en faire profit» , a déclaré l’historien de la mode Olivier Saillard à l’AFP.
La question aujourd’hui est : l’esthétique de ces protections prend-elle plus de place que l’aspect sécuritaire et médical? Sur le site internet de Burberry, nous pouvons retrouver l’annotation «ne se substitue pas à un équipement de protection individuelle», ce qui peut donc laisser émerger le doute.
Lire aussi > BURBERRY LANCE DES MASQUES FABRIQUÉS À PARTIR DE CHUTES DE TISSUS
Photo à la Une : © Burberry[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role=”not-logged-in”][vc_column][vc_column_text]
La pandémie mondiale continue de toucher les pays du monde entier. D’abord non nécessaire pour la population puis finalement en rupture de stock dans le monde entier, le masque est devenu un indispensable et décliné de tous les côtés par les marques de mode qui commencent à dévoiler leurs propres modèles de protection.
Les règles sanitaires l’imposent : le port du masque est désormais obligatoire dans tous les lieux publics à Paris et en périphérie depuis le 28 août 2020.
Alors que le masque ne suffisait avant pandémie mondiale qu’au personnel soignant, la demande globale, saturée, a très rapidement provoqué la rupture des stocks.
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La pandémie mondiale continue de toucher les pays du monde entier. D’abord non nécessaire pour la population puis finalement en rupture de stock dans le monde entier, le masque est devenu un indispensable et décliné de tous les côtés par les marques de mode qui commencent à dévoiler leurs propres modèles de protection.
Les règles sanitaires l’imposent : le port du masque est désormais obligatoire dans tous les lieux publics à Paris et en périphérie depuis le 28 août 2020.
Alors que le masque ne suffisait avant pandémie mondiale qu’au personnel soignant, la demande globale, saturée, a très rapidement provoqué la rupture des stocks.
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