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Bourse : Les valeurs du luxe résistent malgré l’apparition d’une nouvelle variante de la Covid-19

Bourse de Paris

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Si la nouvelle souche de la Covid-19 découverte au Royaume-Uni serait 70% plus contagieuse que la version originelle du virus, elle ne devrait pas pour autant remettre en cause l’efficacité des vaccins jusqu’alors mis au point. Par conséquent, les valeurs du luxe en Bourse semblent s’être maintenues, en France comme à l’international.

 

Le lundi 22 décembre, l’Agence européenne des médicaments validait la commercialisation du vaccin développé par Pfizer et BioNTech, déclarant qu’il n’existait “aucune preuve” permettant de dire que le vaccin ne protégerait pas également de la nouvelle variante de la Covid-19. Sur le marché, les opérateurs demeurent extrêmement attentifs aux informations relatives à l’évolution du virus. “C’est le genre d’accès de volatilité auquel il faut s’attendre tant que l’effet des vaccins n’est pas généralisé” assurait Neil Wilson, analyste en chef pour Markets.com.

 

Or, ces opérateurs semblent se focaliser sur les informations inquiétantes. “Malgré l’accord entre républicains et démocrates du Sénat américain ouvrant la voie à l’adoption d’un plan de relance de 900 milliards de dollars […] c’est bien évidemment la violente mutation du coronavirus qui inquiète” soulignait le directeur des investissements de Mirabaud, John Plassard, dans sa note matinale.

 

Par conséquent, le CAC 40 bouclait sa première séance de la semaine sur un recul de 2.43% à 5.393,15 points, soit le niveau de clôture le plus bas depuis le 13 novembre. Certaines secteurs “cycliques” comme les secteurs bancaire, aéronautique, automobile ou foncier ont connu les baisses de valeurs les plus importantes. Il en va de même pour les valeurs pétrolières et celles liées au tourisme ou au voyage à l’heure où la France suspend ses vols en provenance du Royaume-Uni.

 

Aux côtés des secteurs technologique et de la santé, l’industrie du luxe figure donc parmi les épargnés des annonces récentes au sujet de l’épidémie. En effet, les valeurs du luxe se maintiennent, tandis que l’entreprise Kering étend son programme de rachat d’actions, autorisé par l’Assemblée générale du 16 juin 2020. Ainsi, ce groupe mondial du luxe qui comprend des marques emblématiques – Gucci, Saint Laurent, Balenciaga – a décidé d’acquérir 75 000 actions supplémentaires, soit environ 0,06% du capital social de la firme au 15 décembre 2020. Ces actions seraient affectées à la couverture de plans d’attribution gratuite au profit des salariés.

 

À Wall Street, c’est l’entreprise Tesla qui présente le meilleur bilan et accède au S&P 500 dont elle représentera plus de 1%. Depuis le mois de janvier, l’action du constructeur américain s’est envolée à plus de 680%, permettant à la société d’Elon Musk de devenir la neuvième capitalisation boursière au monde, loin devant General Motors, Ford et Fiat Chrysler.  À la clôture de Wall Street le jeudi 17 décembre, cette capitalisation s’élevait à 606 milliards de dollars.

 

En Suisse en revanche, la nouvelle variante du virus effrayait la bourse de Zurich où le SMI reculait de 2,07% à 10,300 points. Parmi les entreprises ayant souffert des informations récentes, Richemont affichait une baisse de 2,8% et Swatch de 2,1%.

 

“Au moment où nous entamons la saison raccourcie des vacances de fin d’année, les marchés sont sous pression en raison de la nouvelle variante du coronavirus découverte au Royaume-Uni, qui provoque de strictes mesures de reconfinement dans l’ensemble du pays”, relevait Art Hogan de National Holdings. “L’émergence d’une mutation du virus menace de gâcher la fin d’année alors que les investisseurs ont lancé le compte à rebours en vue de la conclusion d’une année 2020 chaotique” concluait-il.

 

Lire aussi > BOURSE DE PARIS : KERING À LA TRAÎNE DU LUXE

 

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Si la nouvelle souche de la Covid-19 découverte au Royaume-Uni serait 70% plus contagieuse que la version originelle du virus, elle ne devrait pas pour autant remettre en cause l’efficacité des vaccins jusqu’alors mis au point. Par conséquent, les valeurs du luxe en Bourse semblent s’être maintenues, en France comme à l’international.

 

Le lundi 22 décembre, l’Agence européenne des médicaments validait la commercialisation du vaccin développé par Pfizer et BioNTech, déclarant qu’il n’existait “aucune preuve” permettant de dire que le vaccin ne protégerait pas également de la nouvelle variante de la Covid-19. Sur le marché, les opérateurs demeurent extrêmement attentifs aux informations relatives à l’évolution du virus. “C’est le genre d’accès de volatilité auquel il faut s’attendre tant que l’effet des vaccins n’est pas généralisé” assurait Neil Wilson, analyste en chef pour Markets.com.

 

Or, ces opérateurs semblent se focaliser sur les informations inquiétantes. “Malgré l’accord entre républicains et démocrates du Sénat américain ouvrant la voie à l’adoption d’un plan de relance de 900 milliards de dollars […] c’est bien évidemment la violente mutation du coronavirus qui inquiète” soulignait le directeur des investissements de Mirabaud, John Plassard, dans sa note matinale.

 

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Si la nouvelle souche de la Covid-19 découverte au Royaume-Uni serait 70% plus contagieuse que la version originelle du virus, elle ne devrait pas pour autant remettre en cause l’efficacité des vaccins jusqu’alors mis au point. Par conséquent, les valeurs du luxe en Bourse semblent s’être maintenues, en France comme à l’international.

 

Le lundi 22 décembre, l’Agence européenne des médicaments validait la commercialisation du vaccin développé par Pfizer et BioNTech, déclarant qu’il n’existait “aucune preuve” permettant de dire que le vaccin ne protégerait pas également de la nouvelle variante de la Covid-19. Sur le marché, les opérateurs demeurent extrêmement attentifs aux informations relatives à l’évolution du virus. “C’est le genre d’accès de volatilité auquel il faut s’attendre tant que l’effet des vaccins n’est pas généralisé” assurait Neil Wilson, analyste en chef pour Markets.com.

 

Or, ces opérateurs semblent se focaliser sur les informations inquiétantes. “Malgré l’accord entre républicains et démocrates du Sénat américain ouvrant la voie à l’adoption d’un plan de relance de 900 milliards de dollars […] c’est bien évidemment la violente mutation du coronavirus qui inquiète” soulignait le directeur des investissements de Mirabaud, John Plassard, dans sa note matinale.

 

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