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Après leur pire performance réalisée jeudi depuis mi-mars, les bourses européennes retiennent leur souffle en attendant une publication déterminante sur l’emploi américain. Celle-ci donnera le la pour la politique des banques centrales en matière de taux d’intérêt. Les autres bourses mondiales sont aussi, pour l’instant, orientées à la baisse.
Les Bourses mondiales ont les yeux rivés sur Washington.
Oncle Sam doit en effet publier dans la journée de nouvelles données sur l’emploi américain, avec un taux de chômage attendu en baisse.
On verra si elles confirment l’enquête mensuelle du cabinet ADP publiée la veille. Selon cette dernière, les créations d’emplois ont atteint 497.000 postes aux Etats-Unis, alors que les marchés s’attendaient à environ la moitié, soit 228.000 postes.
Des taux encore relevés par la Fed ?
Ce rebond a de quoi réjouir les Etats-Unis américains, dont l’économie se montre solide malgré les hausses de taux. Mais elle fait frémir les bourses, car cette bonne tenue pourrait inciter la Réserve Fédérale à “relever les taux plus que nécessaire“, craignent certains.
Même Wall Street a souffert hier jeudi sous la pression des ventes importantes sur le marché obligataire provoquées par la résistance de l’emploi américain. Les indices Dow Jones , S&P 500 et Nasdaq Composite ont respectivement cédé 1,07% , 0,79%, et 0,82%.
De leur côté, les bourses européennes ont réalisé jeudi leur pire décrochage depuis la crise bancaire de la mi-mars. Et elles se montraient toujours prudentes dans la matinée de vendredi.
Vers 09h55, Paris était ainsi en recul de 0,17%, après avoir pourtant frémi +0,23% à l’ouverture. Francfort (-0,16%), Milan (-0,15%), Londres (-0,58%) étaient elles aussi sur la pente descendante. de même que l’indice phare suisse SMI (- 0,36%) relevé pour sa part vers 10h15.
Des taux européens qui se tassent
Pourtant, vers 09h20 vendredi sur le marché obligataire, les taux d’intérêt à dix ans se tassaient légèrement après des records battus la veille jeudi : 4,63% en Grande Bretagne, après 4,65% la veille, soit le plus haut atteint depuis 2008, 3,18% pour le taux français contre 3,20% jeudi.
De leur côté, les marchés asiatiques étaient eux aussi sur la réserve, traversés par les mêmes inquiétudes sur le taux de la Fed mais aussi la dégradation des relations entre Pékin et Washington. La publication vendredi de données, indiquant que les salaires japonais progressaient à leur rythme le plus rapide en 28 ans, n’a pas arrangé la donne.
Tokyo (indice Nikkei) et Shanghai ont ainsi respectivement clôturé en baisse (-1,17% et 0,28%) tandis que Hong Kong perdait 0,74% dans les derniers échanges. De façon générale, l’indice MSCI regroupant les valeurs d’Asie et du Pacifique (hors Japon) s’est replié de 0,8%, à son plus bas sur un mois.
Le pétrole repart à la hausse
Du côté des autres données, on relevait un redressement du prix du pétrole, liée à la hausse de la demande américaine pour les produits raffinés.
Vers 09h35, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, se redressait de 0,69% à 77,05 dollars tandis le baril américain de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, était majoré de 0,52% à 72,17 dollars.
L’euro était, lui, stable (-0,02%) à 1,0886 dollar tandis que le bitcoin perdait 0,76% à 30’086 dollars.
Enfin, à 12H50, les valeurs du luxe résistaient toujours bien sur le CAC 40. L’action Lvmh progressait de 1,1% (+20,68% depuis le 1er janvier), Kering de 0,37% (+ 0,2 % depuis le 1er janvier) et Hermès de 0,95% (+ 28,1% depuis le 1er janvier).
Lire aussi >La Bourse de Paris au plus bas depuis mi-mars
Photo à la Une : ©Presse[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role=”not-logged-in”][vc_column][vc_column_text]
Après leur pire performance réalisée jeudi depuis mi-mars, les bourses européennes retiennent leur souffle en attendant une publication déterminante sur l’emploi américain. Celle-ci donnera le la pour la politique des banques centrales en matière de taux d’intérêt. Les autres bourses mondiales sont aussi, pour l’instant, orientées à la baisse.
Les Bourses mondiales ont les yeux rivés sur Washington.
Oncle Sam doit en effet publier dans la journée de nouvelles données sur l’emploi américain, avec un taux de chômage attendu en baisse.
On verra si elles confirment l’enquête mensuelle du cabinet ADP publiée la veille. Selon cette dernière, les créations d’emplois ont atteint 497.000 postes aux Etats-Unis, alors que les marchés s’attendaient à environ la moitié, soit 228.000 postes.
Des taux encore relevés par la Fed ?
Ce rebond a de quoi réjouir les Etats-Unis américains, dont l’économie se montre solide malgré les hausses de taux. Mais elle fait frémir les bourses, car cette bonne tenue pourrait inciter la Réserve Fédérale à “relever les taux plus que nécessaire”, craignent certains.
Même Wall Street a souffert hier jeudi sous la pression des ventes importantes sur le marché obligataire provoquées par la résistance de l’emploi américain. Les indices Dow Jones , S&P 500 et Nasdaq Composite ont respectivement cédé 1,07% , 0,79%, et 0,82%.
De leur côté, les bourses européennes ont réalisé jeudi leur pire décrochage depuis la crise bancaire de la mi-mars. Et elles se montraient toujours prudentes dans la matinée de vendredi.
Vers 09h55, Paris était ainsi en recul de 0,17%, après avoir pourtant frémi +0,23% à l’ouverture. Francfort (-0,16%), Milan (-0,15%), Londres (-0,58%) étaient elles aussi sur la pente descendante. de même que l’indice phare suisse SMI (- 0,36%) relevé pour sa part vers 10h15.
Des taux européens qui se tassent
Pourtant, vers 09h20 vendredi sur le marché obligataire, les taux d’intérêt à dix ans se tassaient légèrement après des records battus la veille jeudi : 4,63% en Grande Bretagne, après 4,65% la veille, soit le plus haut atteint depuis 2008, 3,18% pour le taux français contre 3,20% jeudi.
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Après leur pire performance réalisée jeudi depuis mi-mars, les bourses européennes retiennent leur souffle en attendant une publication déterminante sur l’emploi américain. Celle-ci donnera le la pour la politique des banques centrales en matière de taux d’intérêt. Les autres bourses mondiales sont aussi, pour l’instant, orientées à la baisse.
Les Bourses mondiales ont les yeux rivés sur Washington.
Oncle Sam doit en effet publier dans la journée de nouvelles données sur l’emploi américain, avec un taux de chômage attendu en baisse.
On verra si elles confirment l’enquête mensuelle du cabinet ADP publiée la veille. Selon cette dernière, les créations d’emplois ont atteint 497.000 postes aux Etats-Unis, alors que les marchés s’attendaient à environ la moitié, soit 228.000 postes.
Des taux encore relevés par la Fed ?
Ce rebond a de quoi réjouir les Etats-Unis américains, dont l’économie se montre solide malgré les hausses de taux. Mais elle fait frémir les bourses, car cette bonne tenue pourrait inciter la Réserve Fédérale à “relever les taux plus que nécessaire”, craignent certains.
Même Wall Street a souffert hier jeudi sous la pression des ventes importantes sur le marché obligataire provoquées par la résistance de l’emploi américain. Les indices Dow Jones , S&P 500 et Nasdaq Composite ont respectivement cédé 1,07% , 0,79%, et 0,82%.
De leur côté, les bourses européennes ont réalisé jeudi leur pire décrochage depuis la crise bancaire de la mi-mars. Et elles se montraient toujours prudentes dans la matinée de vendredi.
Vers 09h55, Paris était ainsi en recul de 0,17%, après avoir pourtant frémi +0,23% à l’ouverture. Francfort (-0,16%), Milan (-0,15%), Londres (-0,58%) étaient elles aussi sur la pente descendante. de même que l’indice phare suisse SMI (- 0,36%) relevé pour sa part vers 10h15.
Des taux européens qui se tassent
Pourtant, vers 09h20 vendredi sur le marché obligataire, les taux d’intérêt à dix ans se tassaient légèrement après des records battus la veille jeudi : 4,63% en Grande Bretagne, après 4,65% la veille, soit le plus haut atteint depuis 2008, 3,18% pour le taux français contre 3,20% jeudi.
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