L’indice phare de la Bourse a ouvert ce jeudi à son plus haut niveau depuis sa création en 1987. Un record déjà atteint en clôture la veille qui s’est confirmé au cours de l’ouverture. Un record qui doit beaucoup au secteur du luxe.
Durant la journée de mercredi, la Bourse de Paris s’est hissé à 6955,10 points, dépassant ainsi son record atteint le 4 septembre 2000.
Le secteur du luxe, qui compte pour 25% de la pondération totale du CAC40, n’est pas étranger à cette performance. Malgré la flambée des prix de l’énergie et malgré les problèmes touchant les chaînes de productions, des groupes comme Hermès ont enregistré de très bonnes performances. Les stratégistes et les investisseurs restent positifs par rapport à la suite.
Il faut dire que les récentes publications des résultats des entreprises ont rassuré quant à leur capacité à maintenir leurs marges.
Un mouvement haussier qui n’a pas dérangé l’annonce de Jerome Powell hier : le patron de la Réserve fédérale américaine a annoncé mercredi soir la réduction du programme de rachat d’actifs de 15 milliards de dollars par mois à partir de la mi-novembre, ce qui devrait lui permettre de ramener son programme à zéro à la mi-2022. Sans surprise, le principal taux directeur de la FED a été maintenu proche de zéro, entre 0% et 0,25%, et Jerome Powell a estimé que la FED pouvait se montrer “patiente” avant de les relever.
Du côté de la Banque Centrale Européenne, Christine Lagarde a jugé très peu probable une relevée des taux en 2022, en raison d’une inflation encore trop faible. L’appui des banques centrales pendant la pandémie est d’ailleurs l’une des raisons qui permettent d’expliquer ce niveau record du CAC40.
Avec ce record bien acté, le CAC40 vise désormais le cap symbolique des 7 000 points.
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