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Malgré un affaiblissement en début d’année, la gloire des titres du luxe semble faire son retour à la bourse parisienne. Ces dernières semaines les géants du luxe, LVMH, Hermès et Kering ont affichés des résultats pas loin de leurs records et pas plus tard qu’hier, le CAC 40 augmentait de 0,88% en gagnant 50,90 points à 5.860,63 points en début de matinée. Hermès gagnait 0,93% à 934,20 euros, LVMH 1,17% à 545,60 euros et Kering 0,81% à 562,40 euros.
Après 3 séances de progression, le CAC 40 affiche ce matin un repli de 0,43% à 5,804,72 points. LVMH suit la tendance et perd 0,39% à 541,70 points, Hermès se repli de 0,32% à 925 et Kering de 0,49% à 551,30 points. Des replis qui se traduisent encore une fois par la tension animée par les taux d’intérêts et qui entrave la confiance des investisseurs. En effet, la fin du mois de février a été marquée par une hausse considérable des taux d’intérêt sur les dettes publiques, un phénomène originel des Etats-Unis mais qui vient s’étendre en Europe. Les investisseurs se méfient alors d’un retour de l’inflation.
A noter que dans la zone Asie-Pacifique, Shanghai a perdu ce matin plus de 3%, Hong Kong -2,4% et Tokyo -2,1%. Hier à la clôture, le Dow Jones s’est replié 0,39% à 31.270 points et l’indice large S&P 500 de 1,31% à 3 819,72 points.
Des chiffres quelques peu décevants mais qui n’effacent pas la résilience considérable et la tendance haussière dont a fait preuve le luxe cette année, et l’année précédente par ailleurs. D’ailleurs, JPMorgan a salué celle ci dans une note publiée hier matin et a relevé sa recommandation sur LVMH de Neutre à Surpondérer et sur Hermès, de Sous-pondérer à Neutre. Il reste à Surpondérer sur Kering.
Car n’oublions pas que depuis le début d’année, LVMH a inscrit son record absolu à 545,2 euros, avec une capitalisation de 275 Milliards d’euros, soit la plus importante du CAC40 mais aussi d’Europe.
Quant à Hermès, il a juste surpassé le titre Total, ex-N°1 de la cote, en le surpassant le 19 février de plus de 10% avec un capitalisation au dessus des 100 Milliards d’euros (105 Milliards d’euros ).
Espérons que les tensions boursières ne résistent pas bien longtemps, surtout que depuis début mars, les doutes sur les taux se sont apaisés mais il faudra “encore rester vigilant dans les séances à venir concernant la trajectoire des marchés actions”, prévient Christopher Dembik, directeur associé chez Berenberg.
Egalement, la crise sanitaire semble s’apaiser du coté des Etats-unis : Joe Biden a assuré qu’il y aurait suffisamment de vaccins contre le Covid-19 pour tous les adultes du pays dès “fin mai”, et l’Etat du Texas a annoncé la prochaine suppression de l’obligation de porter un masque ainsi que la réouverture totale de ses commerces.
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Photo à la Une : © Presse[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
