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Malgré un retour de la tendance haussière hier avec +0,03 %, le CAC 40 dévoilait une séance négative ce jeudi matin à à 5.927,59 points (-0,33%), un repli se justifiant par les craintes sanitaires en Europe, faisant planer des doutes sur une reprise économique. A 12H30, l’indice perdait 0,21% à 5.934,55 points.
«L’Europe fait face au risque d’une troisième vague épidémique, ce qui laisse les marchés de marbre, mais les retards dans les campagnes de vaccination et les différences dans la situation sanitaire d’un pays à l’autre, annoncent une reprise assez inégale», d’après Tangi Le Liboux, stratégiste chez Aurel BGC.
Même si les indicateurs publiés jeudi dans les deux grandes économies européennes étaient plutôt positifs et dévoilaient une certaine amélioration, il faut savoir que ceux-ci ne prenaient pas en compte l’augmentation significative du nombre d’infections de ces derniers jours ainsi que les prochaines restrictions à venir.
En effet après les restrictions annoncées la semaine dernière en France, les Pays-Bas ont décidé de prolonger jusqu’au 20 avril les mesures de restrictions, et la Belgique va mettre en place un durcissement de ses règles pour les commerces et les écoles.
Cette situation “pèse” sur les indices, commente auprès de l’AFP Waldemar Brun-Theremin, gérant pour Turgot Asset Management.
De plus, il n’y a pas que les restrictions qui sèment le doute sur les marchés financiers, les méfiances vis à vis des campagnes vaccinales, notamment sur le sérum AstraZeneca, ainsi que les problèmes de livraisons n’arrangent en rien la situation.
En effet, le retard pris par l’Union européenne sur son calendrier vaccinal est désormais de sept semaines contre cinq début février et pourrait coûter aux Vingt-Sept 123 milliards d’euros en 2021, selon un calcul rendu public aujourd’hui par l’assureur-crédit Euler Hermes.
Ces difficultés d’approvisionnement en vaccins de l’Union européenne ont dominé les discussions ce jeudi des Vingt-Sept réunis en sommet par visioconférence. “Accélérer la production, les livraisons et le déploiement des vaccins reste essentiel et urgent pour surmonter la crise. Les efforts en ce sens doivent être intensifiés”, affirment les dirigeants des 27 Etats membres dans un projet de conclusions consulté par l’AFP.
À noter qu’en France, le climat des affaires s’est nettement amélioré en mars, atteignant un point haut depuis le début de la crise, selon des données de l’Insee qui s’appuient sur une enquête auprès des entreprises réalisée essentiellement avant le durcissement des mesures sanitaires.
«Le discours conjoint du président de la Fed et de la secrétaire au Trésor a pourtant rassuré les marchés quant aux perspectives de l’année 2021» mais « désormais les investisseurs souhaitent voir rapidement l’accélération de la reprise au second trimestre», analyse Saxo Banque dans une note.
Coté luxe, LVMH affiche une baisse de 0,072% en milieu de journée à 552,80 euros, juste après avoir dévoilé son ambition de neutraliser son impact sur la biodiversité d’ici 2030 hier.
Kering s’est également replié de 1,07% à 565,10 euros, 3 jours après avoir affiché l’une des plus fortes chutes du CAC 40 ( -2%).
Hermès suit la tendance et perd 0,021% à 938,20 euros.
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