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La marque de prêt-à-porter féminin a communiqué le mercredi 30 septembre les résultats financiers de son premier semestre de 2020, touchée par la pandémie mondiale. Avec 2,6 millions d’euros de pertes, la maison de luxe a dû faire face à de lourdes conséquences sur son activité, mais nous prouve qu’elle ne va pas en rester là et a pour objectif de devenir un des acteurs de 2021 en relance.
La maison de luxe féminine, au positionnement unique de ses créations et de son style pur, a lourdement été impactée sur ses différentes activités, suite au décret du 16 mars 2020 obligeant toutes les boutiques parisiennes a fermer leurs portes, ainsi que les boutiques partenaires.
Pour l’activité des boutiques (retail), c’est une baisse qui s’affiche à -62% entre le 16 mars et le 12 mai 2020. Si l’on compare le chiffre d’affaires pour ce premier semestre, celui-ci montre une baisse de 2.524 K euros par rapport à celui obtenu l’année dernière.
Les marges brutes ont diminué en conséquence, avec une différence de 1.981 K euros entre le premier semestre de 2020 et celui de 2019, soit 53,1% contre 64,3% l’an passé, un écart de -11,2 points.
Le résultat global de l’activité du Groupe est nettement insuffisant par rapport à l’effet escompté, et n’a pas pu absorber les dépenses de l’entreprise.
Le résultat opérationnel courant montre une perte de 2,4 millions d’euros contre 1,4 millions l’année précédente.
Période de confinement oblige, les fournisseurs ont également dû stopper leurs livraisons en cours et les reporter. La maison de luxe voit son chiffre d’affaires diffusion (wholesale) diminué de -24,7% sur ses collections Été 2020, par rapport au 30 juin 2019. Le Groupe obtient un résultat net part en baisse de -2,6 millions d’euros, comparé à -2,2 millions l’année dernière à la même période.
Les dépenses marketing et les charges administratives de la maison de luxe ont également diminué puisque toutes les ventes et sorties des nouvelles collections se sont stoppées. Elles s’affichent à 4 millions d’euros ce premier semestre, comparé à 5,1 millions d’euros l’année précédente, soit une diminution de 21,5%.
Une baisse qui se justifie par la fermeture de la boutique rue du Faubourg Saint Honoré, et des ralentissements mécaniques durant la période de confinement.
Les différentes aides de l’Etat ont été une bouée de sauvetage pour soutenir l’activité, notamment avec le PGE (Prêt Garanti par l’État) et la mise en place des mesures de chômage partiel. En avril 2020, le Groupe a pu obtenir un prêt s’élevant à 2,250 millions d’euros, et possède toujours des fonds propres à hauteur de 3,2 millions d’euros.
Après avoir repris son souffle, Barbara Bui a mis en place sa relance pour l’année 2021 et n’a pas attendu pour la démarrer, puisque le groupe vient d’investir dans un nouveau point-de-vente à Saint-Germain-des-Prés. Prochain objectif de la maison, réduire ses charges fixes, en déménageant tous ses locaux dans un seul et même entrepôt, où sera accessible à la fois les locaux administratifs, le studio de création et l’atelier. La maison de luxe projette cet objectif à fin 2020, dans son entrepôt logistique actuel situé à Vitry-sur-Seine.
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Photo à la Une : © Barbara Bui[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
