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Les constructeurs français peinent à développer de nouveau modèle premiums comme leurs concurrents allemands BMW ou Mercedes. Renault et Peugeot, en tête du classement français, enchaînent échecs sur échecs et peinent à retrouver la tendance du haut de gamme d’avant-guerre perdue au fil du temps.
La France n’a pas réussi depuis des années à développer sa branche haut de gamme de l’automobile.
Depuis le modèle DS de Citroën sorti en 1955, reflétant à l’époque le premium français et marquant l’histoire présidentielle du pays, aucun autre modèle n’a depuis détrôné sa place.
De nombreuses marques de renommées de l’époque ont disparu petit à petit après la guerre dès 1945 comme Bugatti, Delage ou encore Talbot. Des carrosseries sportives et très élégantes qui dominaient le marché de l’époque, une des plus belles époques pour l’automobile française. Les autres constructeurs de moyenne gamme ont été incapables de poursuivre leur travail par faute d’ambition et de savoir-faire. De plus, le choc pétrolier de 1973 n’a pas arrangé les choses et a poussé les constructeurs à continuer dans le petite et moyenne gamme jusqu’à aujourd’hui, aussi dit le premium “modeste”.
Les salons automobiles continuent de présenter les anciens modèles phares de l’époque d’avant-guerre qui régnaient sur le marché, mais aussi les nouveaux modèles français très attendus par les amoureux de voitures à la recherche de ce haut de gamme perdu.
Les derniers modèles premiums que l’on retiendra tentant de garder la tête hors de l’eau sont la Citroën C6, la Peugeot 607 et la Renault Vel Satis : “Difficile de ne pas évoquer la Vel Satis de Renault et son design improbable”, “On a tout juste réussi à écouler 10% du volume escompté, les pertes ont été abyssales” a déclaré un ancien employé de Renault.
Aujourd’hui, les modèles qui réussissent à mieux représenter ce haut de gamme français sont la Renault Talisman et la Peugeot 508.
Même si les modèles n’atteignent pas encore le segment des voitures de prestige, néanmoins les deux marques françaises réussissent à se démarquer dessus. Mais le chemin est encore long, ces exemplaires de 200 chevaux seulement n’atteignent pas encore le standing des allemandes qui misent tout sur la puissance du moteur sur les roues arrière ou sur les quatre roues, contrairement aux françaises qui transmettent tout sur les roues avant et procurent donc beaucoup moins de puissance.
Les constructeurs français sont reprochés d’être trop modestes tant dans la conception des nouveaux modèles que dans les performances de la voiture et l’innovation technologique. Les gammes actuelles ne répondent pas encore à ces codes du haut de gamme et les privent du statut qu’elles pourraient avoir. La France est beaucoup comparée à son concurrent allemand notamment sur les premiums et moyennes gammes qui proposent des modèles largement développés et innovants bien avant l’arrivée des nouvelles tendances du marché.
Les constructeurs automobiles français continuent tout de même de se battre face aux géants allemands Audi, BMW et Mercedes afin de reconquérir le marché. Selon les experts, la branche du haut de gamme français pourrait atteindre au mieux un tiers des profits de l’industrie, alors que ce segment ne représente actuellement que 10% des ventes mondiales.
La France est pourtant aujourd’hui le numéro un sur le marché mondial des produits de luxe et laisse dans l’incompréhension les spécialistes du marché qui constatent que l’automobile ne dépasse toujours pas à l’heure actuelle la moyenne gamme.
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Photo à la Une : © Peugeot[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]