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La foire Art Basel s’est achevée dimanche dernier, comptabilisant 82 000 entrées et des transactions parfois astronomiques. Les institutions muséales et les collectionneurs sont aussi venus en nombre, témoignant de la bonne santé du marché de l’art.
La foire d’art contemporain de Bâle, Art Basel, s’est achevée dimanche sur une note réussie, avec pas moins de 82 000 visiteurs. Elle a déjoué les pronostics de ralentissement du marché, en continuant d’aligner des ventes à sept, voire huit chiffres.
La première foire d’art au monde « a pu à nouveau augmenter sensiblement le nombre de visiteurs, avec 12 000 entrées supplémentaires par rapport à 2022 », a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Au total, Bâle a accueilli 284 galeries provenant d’Afrique, d’Amérique du Nord et latine, d’Asie et d’Europe. Le public était également international : la foire est un rendez-vous incontournable non seulement pour les collectionneurs, mais aussi pour les professionnels qui, en quelques jours, ont eu l’opportunité de rencontrer les grands noms ainsi que les nouveaux talents de l’industrie. L’exposition a offert une vaste gamme de pratiques artistiques, allant des tableaux de maîtres modernes aux créations les plus récentes. Parmi les œuvres présentées, soixante-seize pièces monumentales regroupées dans la section Art Unlimited ont particulièrement attiré l’attention.
« Aucun autre endroit dans le monde ne réunit autant de galeries et d’œuvres d’une telle qualité dans un espace restreint », a souligné Noah Horowitz, directeur d’Art Basel. Bâle continue ainsi d’être un indicateur inégalé de l’atmosphère du marché de l’art.
Des ventes élevées
Les galeristes étaient unanimes pour affirmer que l’ambiance, en particulier lors des deux premiers jours, n’avait pas été aussi euphorique depuis longtemps, et que l’appétit des collectionneurs était particulièrement aiguisé.
Les chiffres communiqués à la fin de cette édition témoignent de cette dynamique positive. En seulement deux jours, la galerie Cardi (Milan, New York) a réalisé un chiffre d’affaires de près de 2,3 millions d’euros. De nombreux stands ont également officiellement enregistré des ventes de plusieurs millions d’euros : Massimo de Carlo (Milan, Londres…) avec 3,9 millions d’euros, Gladstone (New York, Bruxelles…) avec 5,9 millions de dollars (5,4 millions d’euros), Blumm & Poe (Los Angeles, New York, Tokyo) avec plus de 7 millions de dollars (6,4 millions d’euros), Thaddaeus Ropac (Paris, Londres…) avec 9,8 millions de dollars (8,9 millions d’euros), et Hauser & Wirth (New York, Zurich…) avec 65 millions de dollars (59 millions d’euros).
« Cette édition d’Art Basel a été notre foire la plus réussie, avec près de quarante ventes sur la seule première journée d’ouverture. Les œuvres ont rejoint d’importantes collections privées et institutionnelles. Nous avons rencontré d’incroyables amateurs d’art venus du monde entier, et notamment d’Asie », relate le galeriste Kamel Mennour.
Cependant, de nombreuses galeries ont également déclaré être restées en deçà du million d’euros (750 000 euros pour la galerie Perrotin) ou même en dessous de 100 000 euros (82 000 euros pour la galerie Kow de Berlin).
Peinture dominante, sculpture en vogue
Une fois de plus, la peinture était prédominante, avec la mise en avant des artistes émergents tels que Lucas Arruda (chez David Zwirner, New York, Londres…) et des artistes contemporains de renom tels que Mark Bradford, dont la toile The Less Common Royalness (2014) a été vendue pour 4,5 millions de dollars (4,1 millions d’euros).
Bâle continue également de mettre à l’honneur des artistes reconnus et disparus, notamment à travers des galeries modernes telles que Applicat Prazan (Paris), qui affirme avoir vendu un tableau de Jean Fautrier (La Mort du sanglier, 1927) pour environ 4 millions d’euros, tandis que la galerie Donna (New York) a vendu une œuvre de Paul Klee entre 3 et 4 millions de dollars (2,7 et 3,6 millions d’euros).
Cependant, il semble que cette année, aux côtés de la peinture, la sculpture ait gagné en importance sur les stands. Des petits mobiles de Calder exposés par la galerie internationale Pace aux sculptures en bronze d’Elmgreen & Dragset chez Perrotin… Et de manière générale, sur l’ensemble de la foire, le nombre de sculptures vendues paraît avoir augmenté par rapport aux éditions précédentes. Le record a été atteint par l’œuvre Spider IV (1996) de Louise Bourgeois, exposée chez Hauser & Wirth, qui s’est vendue pour 22,5 millions de dollars (20,5 millions d’euros). En juin 2022, Hauser & Wirth avait déjà annoncé la vente d’une autre sculpture Spider de Louise Bourgeois pour le montant impressionnant de 40 millions de dollars. Habituée aux records…
Lire aussi >Le gouvernement annonce une stratégie nationale en faveur des métiers d’art
Photo à la Une : © Presse[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role=”not-logged-in”][vc_column][vc_column_text]
La foire Art Basel s’est achevée dimanche dernier, comptabilisant 82 000 entrées et des transactions parfois astronomiques. Les institutions muséales et les collectionneurs sont aussi venus en nombre, témoignant de la bonne santé du marché de l’art.
La foire d’art contemporain de Bâle, Art Basel, s’est achevée dimanche sur une note réussie, avec pas moins de 82 000 visiteurs. Elle a déjoué les pronostics de ralentissement du marché, en continuant d’aligner des ventes à sept, voire huit chiffres.
La première foire d’art au monde « a pu à nouveau augmenter sensiblement le nombre de visiteurs, avec 12 000 entrées supplémentaires par rapport à 2022 », a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Au total, Bâle a accueilli 284 galeries provenant d’Afrique, d’Amérique du Nord et latine, d’Asie et d’Europe. Le public était également international : la foire est un rendez-vous incontournable non seulement pour les collectionneurs, mais aussi pour les professionnels qui, en quelques jours, ont eu l’opportunité de rencontrer les grands noms ainsi que les nouveaux talents de l’industrie. L’exposition a offert une vaste gamme de pratiques artistiques, allant des tableaux de maîtres modernes aux créations les plus récentes. Parmi les œuvres présentées, soixante-seize pièces monumentales regroupées dans la section Art Unlimited ont particulièrement attiré l’attention.
« Aucun autre endroit dans le monde ne réunit autant de galeries et d’œuvres d’une telle qualité dans un espace restreint », a souligné Noah Horowitz, directeur d’Art Basel. Bâle continue ainsi d’être un indicateur inégalé de l’atmosphère du marché de l’art.
Des ventes élevées
Les galeristes étaient unanimes pour affirmer que l’ambiance, en particulier lors des deux premiers jours, n’avait pas été aussi euphorique depuis longtemps, et que l’appétit des collectionneurs était particulièrement aiguisé.
Les chiffres communiqués à la fin de cette édition témoignent de cette dynamique positive. En seulement deux jours, la galerie Cardi (Milan, New York) a réalisé un chiffre d’affaires de près de 2,3 millions d’euros. De nombreux stands ont également officiellement enregistré des ventes de plusieurs millions d’euros : Massimo de Carlo (Milan, Londres…) avec 3,9 millions d’euros, Gladstone (New York, Bruxelles…) avec 5,9 millions de dollars (5,4 millions d’euros), Blumm & Poe (Los Angeles, New York, Tokyo) avec plus de 7 millions de dollars (6,4 millions d’euros), Thaddaeus Ropac (Paris, Londres…) avec 9,8 millions de dollars (8,9 millions d’euros), et Hauser & Wirth (New York, Zurich…) avec 65 millions de dollars (59 millions d’euros).
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La foire Art Basel s’est achevée dimanche dernier, comptabilisant 82 000 entrées et des transactions parfois astronomiques. Les institutions muséales et les collectionneurs sont aussi venus en nombre, témoignant de la bonne santé du marché de l’art.
La foire d’art contemporain de Bâle Art Basel s’est achevée dimanche sur une note réussie, comptabilisant pas moins de 82 000 visiteurs. Elle a déjoué les pronostics de ralentissement du marché, en continuant d’aligner des ventes à sept, voire huit chiffres.
La première foire d’art au monde « a pu à nouveau augmenter sensiblement le nombre de visiteurs, avec 12 000 entrées supplémentaires par rapport à 2022 », a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Au total, Bâle a accueilli 284 galeries provenant d’Afrique, d’Amérique du Nord et latine, d’Asie et d’Europe. Le public était également international, la foire est un rendez-vous incontournable non seulement pour les collectionneurs, mais aussi pour les professionnels qui, en quelques jours, ont eu l’opportunité de rencontrer les grands noms ainsi que les nouveaux talents de l’industrie. L’exposition a offert une vaste gamme de pratiques artistiques, allant des tableaux de maîtres modernes aux créations les plus récentes. Parmi les œuvres présentées, soixante-seize pièces monumentales regroupées dans la section Art Unlimited ont particulièrement attiré l’attention.
« Aucun autre endroit dans le monde ne réunit autant de galeries et d’œuvres d’une telle qualité dans un espace restreint », a souligné Noah Horowitz, directeur d’Art Basel. Bâle continue ainsi d’être un indicateur inégalé de l’atmosphère du marché de l’art, restant le point central de cette activité.
Ventes élevées
Les galeristes étaient unanimes pour affirmer que l’ambiance, en particulier lors des deux premiers jours, n’avait pas été aussi euphorique depuis longtemps, et que l’appétit des collectionneurs était particulièrement aiguisé.
Les chiffres communiqués à la fin de cette édition témoignent de cette dynamique positive. En seulement deux jours, la galerie Cardi (Milan, New York) a réalisé un chiffre d’affaires de près de 2,3 millions d’euros. De nombreux stands ont également officiellement enregistré des ventes de plusieurs millions d’euros : Massimo de Carlo (Milan, Londres…) avec 3,9 millions d’euros, Gladstone (New York, Bruxelles…) avec 5,9 millions de dollars (5,4 millions d’euros), Blumm & Poe (Los Angeles, New York, Tokyo) avec plus de 7 millions de dollars (6,4 millions d’euros), Thaddaeus Ropac (Paris, Londres…) avec 9,8 millions de dollars (8,9 millions d’euros, et Hauser & Wirth (New York, Zurich…) avec 65 millions de dollars (59 millions d’euros).
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