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Du 27 février au 7 mars, la Fashion Week féminine de Paris promet une semaine dense, avec 106 marques inscrites. Très attendus, les défilés de Dior et Yves Saint Laurent ont ouvert le bal avec classe et élégance. Tandis que l’émotion était forte au défilé de Paco Rabanne, un mois après sa mort.
Les amoureux de la mode sont gâtés. Après Londres et New York, puis Milan la semaine dernière, c’est au tour de Paris d’accueillir les grandes maisons de luxe. La capitale de la mode avait déjà accueilli la Fashion Week Haute Couture en janvier dernier. Jusqu’au 7 mars, les grandes marques dévoilent leurs créations de prêt-à-porter pour l’automne-hiver 2023-2024.
Mardi, Dior et Saint Laurent, les marques des groupes rivaux LVMH et Kering, ont ébloui Paris. Le défilé de Paco Rabanne s’est, lui, tenu hier, rendant hommage aux précédentes collections du créateur. Célébrités, journalistes et influenceurs étaient évidemment au rendez-vous pour assister aux shows.
Les femmes de Christian Dior
C’est dans un décor psychédélique signé Joana Vasconcelos, sous une tente immense installée dans le jardin des Tuileries, que Dior a présenté sa collection. Et celle-ci a satisfait toutes les attentes. La marque a rendu hommage aux années 1950, ainsi qu’à la période d’après-guerre et au premier défilé de Christian Dior. On a ainsi mieux compris les publications énigmatiques sur les réseaux ces derniers jours, qui retraçaient des moments de la vie de Juliette Gréco, Edith Piaf et Catherine Dior. « Ces années sont très importantes pour la maison créée en 1947 », a déclaré Maria Grazia Chiuri, la créatrice italienne de la marque. « Je voulais aussi faire une collection inspirée de Paris parce qu’on a davantage une idée de ce qui s’est passé en Amérique dans les années 1950 ».
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Devant les 1500 invités, les mannequins défilent dans des tenues fidèle à la garde-robe de l’époque. Robes cintrées, jupes corolles et petites vestes sont à l’honneur, mais la créatrice a poussé plus loin sa recherche textile avec l’utilisation de fils de nylon invisibles pour leur donner une consistance froissée et cloquée. Autre référence à ces années d’après-guerre, les couvre-chefs, des variations de casquettes et bérets, ainsi que de longs gants qui viennent sublimer la silhouette. Malgré un recours parcimonieux aux couleurs, on relève quand même la grande utilisation des imprimés floraux, ainsi que des imprimés léopard, une signature de Dior.
A noter aussi, la présence significative de stars pour cette Maison vedette. La figure montante du mannequinat, Deva Cassel, était au premier rang après avoir défilé sur le podium de Dolce & Gabbana. La fille de Monica Bellucci et Vincent Cassel n’était pas la seule à attirer l’attention, puisque l’actrice sud-africaine Charlize Theron était, elle aussi, présente dans une robe immaculée à franges. De même que l’influenceuse italienne Chiara Ferragni et les comédiennes Gal Gadot (« Wonder Woman ») et Maisie Williams (« Game of Thrones »).
Élégance naturelle
De son côté, Yves Saint Laurent a marqué fort avec la privatisation du Trocadéro et l’installation d’une boite rectangulaire gigantesque pour abriter son défilé. L’intérieur reproduisait la salle de bal de l’hôtel InterContinental à Paris, où Yves Saint Laurent présentait ses collections haute couture entre 1975 et 2001.
Autre sujet de surprise, le virage pris par le directeur artistique de la maison. Anthony Vaccarello est bien connu pour ses looks affutés, mettant en valeur la silhouette de la femme. Mais le créateur a voulu explorer cette fois un style plus simple mais efficace.
« J’ai voulu me concentrer sur l’élégance, même si ça n’a plus vraiment de sens aujourd’hui, et c’est peut-être très bien comme ça, que les gens soient passés à autre chose, explique Anthony Vaccarello. Je voulais esquisser un vestiaire de jour, avec des tailleurs-jupes que M. Saint Laurent faisait beaucoup, mais en les “twistant”, en les rendant un peu étranges. »
Les mannequins ont défilé avec des vestes de tailleur démesurément larges aux épaules, en jupes fendues et débardeurs échancrés. Chaussées d’escarpins vernis, elles arboraient aussi manchettes or ou argent, clips aux oreilles et grosses lunettes noires. L’élégance transparait encore dans l’attitude de ces femmes en leggings en cachemire, bomber oversized et jupes en mousseline, les mains dans les poches et sans sac. Avec ce défilé, cet objectif de mode « portable » est totalement rempli par la marque phare de Kering.
Utopie créative
La Maison Paco Rabanne a, elle, présenté sa collection Prêt-à-Porter Femme mercredi 1er mars. La maison historique faisait son retour, après avoir déserté la Fashion Week du prêt-à-porter féminin depuis la pandémie. Julien Dossena, directeur artistique français de la maison, a rendu hommage au créateur, décédé le mois dernier. Surnommé « le métallurgiste de la mode », Paco Rabanne laisse un héritage et une conception de la mode très singuliers.
« Merci Monsieur Rabanne pour votre utopie créative qui a repoussé les frontières de la réalité », a salué le directeur artistique de la maison, Julien Dossena.
An ode to the couturier’s legacy. The Fall-Winter 23 finale pays tribute to Monsieur Rabanne with iconic archive dresses. Discover the collection by Julien Dossena on https://t.co/8HhzqzFhiN #PacoRabanneFW23 #PacoRabanne pic.twitter.com/qkoxoUq1OC
— Paco Rabanne (@PacoRabanne) March 1, 2023
Pour clôturer le défilé, des mannequins en robes dorées et argentées ont foulé le podium, évoquant les créations avant-gardistes de Paco Rabanne, notamment sa collection de 1966, 12 robes improbables en matériaux contemporains, au succès immédiat. Les actrices Juliette Binoche, Marina Foïs, et Leila Bekhti ou encore l’influenceuse Lena Situations, n’ont pas voulu manquer l’événement.
Lire aussi >Fashion Week de Milan : les défilés dont on se souviendra
Photo à la Une : © Presse [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role=”not-logged-in”][vc_column][vc_column_text]
Du 27 février au 7 mars, la Fashion Week féminine de Paris promet une semaine dense, avec 106 marques inscrites. Très attendus, les défilés de Dior et Yves Saint Laurent ont ouvert le bal avec classe et élégance. Tandis que l’émotion était forte au défilé de Paco Rabanne, un mois après sa mort.
Les amoureux de la mode sont gâtés. Après Londres et New York, puis Milan la semaine dernière, c’est au tour de Paris d’accueillir les grandes maisons de luxe. La capitale de la mode avait déjà accueilli la Fashion Week Haute Couture en janvier dernier. Jusqu’au 7 mars, les grandes marques dévoilent leurs créations de prêt-à-porter pour l’automne-hiver 2023-2024.
Mardi, Dior et Saint Laurent, les marques des groupes rivaux LVMH et Kering, ont ébloui Paris. Le défilé de Paco Rabanne s’est, lui, tenu hier, rendant hommage aux précédentes collections du créateur. Célébrités, journalistes et influenceurs étaient évidemment au rendez-vous pour assister aux shows.
Les femmes de Christian Dior
C’est dans un décor psychédélique signé Joana Vasconcelos, sous une tente immense installée dans le jardin des Tuileries, que Dior a présenté sa collection. Et celle-ci a satisfait toutes les attentes. La marque a rendu hommage aux années 1950, ainsi qu’à la période d’après-guerre et au premier défilé de Christian Dior. On a ainsi mieux compris les publications énigmatiques sur les réseaux ces derniers jours, qui retraçaient des moments de la vie de Juliette Gréco, Edith Piaf et Catherine Dior. « Ces années sont très importantes pour la maison créée en 1947 », a déclaré Maria Grazia Chiuri, la créatrice italienne de la marque. « Je voulais aussi faire une collection inspirée de Paris parce qu’on a davantage une idée de ce qui s’est passé en Amérique dans les années 1950 ».
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Du 27 février au 7 mars, la Fashion Week féminine de Paris promet une semaine dense, avec 106 marques inscrites. Très attendus, les défilés de Dior et Yves Saint Laurent ont ouvert le bal avec classe et élégance. Tandis que l’émotion était forte au défilé de Paco Rabanne, un mois après sa mort.
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Mardi, Dior et Saint Laurent, les marques des groupes rivaux LVMH et Kering, ont ébloui Paris. Le défilé de Paco Rabanne s’est, lui, tenu hier, rendant hommage aux précédentes collections du créateur. Célébrités, journalistes et influenceurs étaient évidemment au rendez-vous pour assister aux shows.
Les femmes de Christian Dior
C’est dans un décor psychédélique signé Joana Vasconcelos, sous une tente immense installée dans le jardin des Tuileries, que Dior a présenté sa collection. Et celle-ci a satisfait toutes les attentes. La marque a rendu hommage aux années 1950, ainsi qu’à la période d’après-guerre et au premier défilé de Christian Dior. On a ainsi mieux compris les publications énigmatiques sur les réseaux ces derniers jours, qui retraçaient des moments de la vie de Juliette Gréco, Edith Piaf et Catherine Dior. « Ces années sont très importantes pour la maison créée en 1947 », a déclaré Maria Grazia Chiuri, la créatrice italienne de la marque. « Je voulais aussi faire une collection inspirée de Paris parce qu’on a davantage une idée de ce qui s’est passé en Amérique dans les années 1950 ».
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